L’horizon de Khéops, une expédition immersive pour un voyage en Égypte ancienne

L'encoche (virtuelle) de la pyramide de Khéops. (Photo fournie).
L'encoche (virtuelle) de la pyramide de Khéops. (Photo fournie).
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Publié le Lundi 20 juin 2022

L’horizon de Khéops, une expédition immersive pour un voyage en Égypte ancienne

  • «Cette expérience immersive permet d’explorer la pyramide comme si on y était, en se déplaçant physiquement dans ses couloirs et ses pièces»
  • Cette expédition virtuelle a été réalisée en collaboration avec Peter Der Manuelian, professeur d'égyptologie à l'université de Harvard et directeur du projet Giza

PARIS: L’Institut du monde arabe (IMA) accueille en avant-première mondiale L’horizon de Khéops, une expédition immersive, un voyage en Égypte ancienne grâce à la réalité virtuelle et augmentée, du 14 juin au 2 octobre 2022.

Conçu par la société Emissive, fondatrice de la marque Excurio, leader français dans les expériences culturelles immersives et primée à de nombreuses reprises, et accueilli pour la deuxième fois à l’IMA, L’horizon de Khéops offre aux visiteurs une immersion dans la grande pyramide d’Égypte qui domine le plateau de Gizeh et la ville du Caire depuis des millénaires.

L’extraordinaire voyage à travers le temps grâce à la réalité virtuelle

Ce parcours de quarante-cinq minutes permet aux visiteurs, grâce à la réalité virtuelle, de visualiser les sites de l’Égypte d’il y a plus de quatre mille cinq cents ans, à travers l’un de ses principaux joyaux, la pyramide de Khéops. Édifié entre 2590 et 2565 av. J.-C., ce bâtiment en pierre haut de cent quarante-six mètres est à l’origine le plus volumineux jamais réalisé par l’homme, construit pour abriter la dernière demeure du roi Khéops.

«Cette expérience immersive permet d’explorer la pyramide comme si on y était, en se déplaçant physiquement dans ses couloirs, ses pièces et en accédant aux zones interdites au public et surtout de voyager dans le temps pour découvrir et comprendre la pyramide dans son environnement d’origine», explique à Arab News en français Fabien Barati, cofondateur et directeur général de la société Emissive, fleuron français en matière de réalité virtuelle qui a réalisé un projet immersif sur la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

À titre d’information, cette expédition virtuelle a été réalisée en collaboration avec Peter Der Manuelian, professeur d'égyptologie à l'université de Harvard et directeur du projet Giza, garant du propos scientifique du projet, notamment en matière de données architecturales et historiques, reconstitutions des lieux et des scènes antiques.

 

Immersion au cœur de la pyramide du roi Khéops

La visite virtuelle permet aux visiteurs de déambuler à travers les pièces, d’assister au processus de l’embaumement d’un pharaon et de longer le Nil sur une pirogue. Équipé d’un dispositif immersif – sac à dos connecté et casque –, le visiteur, personnifié par un avatar, est embarqué au cœur de la pyramide de Khéops, dans l’un des sites archéologiques les plus importants de l’humanité et l’une des Sept Merveilles du monde.

Sur un parcours de 500 m², le visiteur est guidé par la déesse égyptienne Bastet, sous la forme d’un chat géant, et Mona, guide touristique expliquant le processus de création des pyramides et l’Histoire des lieux. Découverte de la chambre du roi Khéops, spectaculaire vue panoramique, depuis le sommet de la pyramide, sur le plateau de Gizeh reconstitué et la ville du Caire moderne, ainsi que le processus de l’embaumement du pharaon figurent parmi les moments forts de cette expédition immersive. Cette dernière se termine à bord d’une pirogue funéraire sur le Nil pour assister aux funérailles du roi Khéops, trois mille ans avant notre ère.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.