KSrelief et le FNUAP signent un accord pour réduire la mortalité féminine au Yémen

KSrelief et l'agence de santé de l'ONU signent un accord pour réduire la mortalité féminine au Yémen (Photo fournie).
KSrelief et l'agence de santé de l'ONU signent un accord pour réduire la mortalité féminine au Yémen (Photo fournie).
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Publié le Mercredi 22 juin 2022

KSrelief et le FNUAP signent un accord pour réduire la mortalité féminine au Yémen

  • Ces associations financent les maternités et les centres de santé dans le but de garantir des environnements sûrs pour l'accouchement
  • «KSrelief a généreusement soutenu les services de protection visant à réduire la violence sexiste», a soutenu le FNUAP

RIYAD: Le Centre d'aide humanitaire et de secours du Roi Salmane a renforcé sa collaboration avec une agence de santé des Nations Unies afin de réduire le nombre de décès parmi les jeunes filles et les femmes enceintes au Yémen.
Des représentants de KSrelief et du Fonds des Nations unies pour la population le (FNUAP) ont signé mardi un accord visant à fournir des services de santé génésique aux femmes de ce pays déchiré par la guerre.
Le centre a déclaré dans un tweet: «Les objectifs du projet comprennent la réduction du nombre de décès chez les jeunes filles et les femmes enceintes au Yémen en fournissant des services médicaux gratuits et de haute qualité, tels que la création de centres médicaux de santé reproductive, l'équipement des centres avec les dispositifs médicaux et les fournitures nécessaires, la fourniture de médicaments gratuits aux bénéficiaires et la formation de 50 équipes médicales qui travailleront dans des zones reculées et accidentées pour enregistrer les cas et les relier aux centres.»
Le communiqué de KSrelief ajoute que l'initiative devrait bénéficier à environ 350 000 personnes, directement et indirectement.
Le FNUAP, avec le soutien de l'agence d'aide saoudienne, a mis en place ce service depuis le début de 2020, en finançant les maternités et les centres de santé dans le but d’aider à fournir des environnements sûrs pour l'accouchement.
En octobre 2020, KSrelief a annoncé une contribution de 1,52 million d’euros pour soutenir le travail conjoint avec le FNUAP dans la fourniture de services d'urgence contre la violence à caractère sexiste au Yémen.
À l'époque, Luay Shabaneh, alors directeur régional de l'agence onusienne pour les États arabes, avait déclaré: «Nous remercions KSrelief pour cette contribution, qui aidera le FNUAP à fournir aux femmes et aux jeunes filles du Yémen des services essentiels en matière de violence sexiste.»
Selon le FNUAP, les femmes et les filles sont confrontées à des inégalités de genre profondément ancrées au Yémen. Les trois quarts des personnes déplacées en raison de la guerre sont des femmes et des enfants. Les femmes sont les plus exposées à la violence sexiste, car l'effondrement des systèmes de protection les rend entièrement vulnérables aux abus.
Depuis 2015, le partenariat entre le centre et le FNUAP au Yémen a permis d'atteindre des centaines de milliers de femmes et de filles en leur fournissant des informations et des services de santé reproductive et de protection.
L'année dernière, le FNUAP a déclaré: «Le partenariat avec KSrelief a contribué à l'amélioration des services de protection fournis aux femmes et aux jeunes filles les plus vulnérables du Yémen.
«KSrelief a généreusement soutenu les services de protection visant à réduire la violence sexiste, au bénéfice de plus de 65 000 femmes et filles au Yémen depuis le début de 2021», a soutenu le FNUAP.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Netanyahu annonce l'envoi d'un représentant israélien pour une rencontre avec des responsables au Liban

Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
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  • M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban"
  • Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi l'envoi d'un représentant pour une rencontre avec des responsables politiques et économiques au Liban, "première tentative pour établir une base de relations et de coopération économique entre Israël et le Liban".

M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban", indique un communiqué de son bureau.

Le texte ne précise pas quand cette rencontre doit avoir lieu.

Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban.

Accusant le mouvement islamiste Hezbollah de violer le cessez-le-feu entré en vigueur il y a un an en se réarmant dans le sud du pays, l'armé israélienne a multiplié les frappes sur le sud du Liban la semaine dernière sur ce qu'elle a présenté comme des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne multiplie les articles sur la possible imminence d'une nouvelle campagne militaire israélienne contre le Hezbollah au Liban.


Le pape appelle à «de nouvelles approches» au Moyen-Orient pour rejeter la violence

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  • Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage"
  • "Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix"

BEYROUTH: Le pape Léon XIV a appelé mardi, devant 150.000 personnes réunies pour une messe en plein air à Beyrouth, à "de nouvelles approches au Moyen-Orient" meurtri par les conflits, pour y faire prévaloir la paix.

Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage".

"Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix", a déclaré le souverain pontife.

Affirmant "prier spécialement pour le Liban bien-aimé", il a demandé "à la communauté internationale de ne ménager aucun effort pour promouvoir des processus de dialogue et de réconciliation" dans cette région meurtrie par les conflits.

La visite du chef de l'église catholique a donné un souffle d'espoir au Liban, qui a connu une guerre meurtrière avec Israël il y a un an et craint une nouvelle escalade malgré le cessez-le-feu.

Léon XIV a également appelé les dirigeants "dans tous les pays marqués par la guerre et la violence" à "écouter le cri" des "peuples qui appellent à la paix".

S'adressant aux "chrétiens du Levant, citoyens à part entière de ces terres", le pape leur a dit: "ayez du courage. Toute l'Église vous regarde avec affection et admiration".


Une plainte en France pour «entrave» au travail des reporters à Gaza

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
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  • "Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination"
  • "Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse"

PARIS: Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza.

Ces faits pourraient selon ces organisations constituer des "crimes de guerre", pour lesquels le parquet national antiterroriste à Paris peut enquêter, dès lors qu'ils sont commis contre des Français.

"Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination dans un contexte international où les atteintes à la liberté de la presse sont devenues structurelles", soulignent les plaignants dans la centaine de pages de leur requête, rendue publique par franceinfo.

"Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse", a commenté Me Louise El Yafi, l'une des avocates à l'origine de la plainte.

Elle "souligne aussi l'insécurité croissante visant les journalistes français en Cisjordanie (...). Ces atteintes, en violation du droit international humanitaire, relèvent également de crimes de guerre", ajoute sa consoeur Me Inès Davau.

Un journaliste français travaillant pour plusieurs rédactions francophones, qui a tenu à garder l'anonymat, porte lui aussi plainte: il dénonce son "agression" par des colons lors d'un reportage dans les territoires occupés.

Reporters sans frontières (RSF) a décompté plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires israéliennes à Gaza, en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Depuis le début de la guerre, les autorités israéliennes ont empêché les journalistes de médias étrangers d'entrer de manière indépendante à Gaza, autorisant seulement au cas par cas une poignée de reporters à accompagner leurs troupes.

En France, plusieurs plaintes ont été déposées en lien avec le conflit. Elles visent notamment des soldats franco-israéliens d'une unité d'élite de l'armée israélienne, l'entreprise française d'armement Eurolinks ou encore des Franco-Israéliens qui se rendraient complices du crime de colonisation.

Suite à une plainte, le parquet national antiterroriste a aussi demandé à un juge d'instruction parisien d'enquêter pour "crimes de guerre" dans le dossier de la mort de deux enfants français dans un bombardement israélien à Gaza en octobre 2023.