Mike Pence salue le mouvement de résistance iranien lors de la visite de son QG en Albanie

L'ancien vice-président américain Mike Pence s'adresse à un public composé de plus de deux mille dissidents iraniens à Tirana, en Albanie. (Fourni)
L'ancien vice-président américain Mike Pence s'adresse à un public composé de plus de deux mille dissidents iraniens à Tirana, en Albanie. (Fourni)
Les dissidents iraniens se réunissent chaque année pour soutenir la lutte qui vise à «libérer» l'Iran de la «tyrannie» et de la «brutalité» de ses ayatollahs au pouvoir. (Fourni)
Les dissidents iraniens se réunissent chaque année pour soutenir la lutte qui vise à «libérer» l'Iran de la «tyrannie» et de la «brutalité» de ses ayatollahs au pouvoir. (Fourni)
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Publié le Vendredi 24 juin 2022

Mike Pence salue le mouvement de résistance iranien lors de la visite de son QG en Albanie

  • L'ancien vice-président américain a accusé le président Joe Biden de «porter atteinte» aux progrès réalisés pour saper le soutien de Téhéran au terrorisme
  • Il a déclaré: «Nous partageons une cause commune: la libération du peuple iranien de décennies de tyrannie et la renaissance d'un Iran libre, pacifique, prospère et démocratique»

CHICAGO: L'ancien vice-président américain Mike Pence s'est rendu jeudi dernier au siège du principal mouvement d'opposition iranien, à Tirana, en Albanie, où il a rendu hommage aux personnes assassinées par le régime et aux efforts continus de la résistance. 

Il a également condamné le président Joe Biden et ses politiques qui «portent atteinte» aux progrès accomplis pour saper le soutien de Téhéran au terrorisme et ses efforts en vue de développer une arme nucléaire. 

M. Pence s'est adressé à un public de plus de deux mille personnes dans une salle comble du camp d'Achraf-3. Ce camp abrite environ trois mille membres de l'Organisation des moudjahidines du peuple d'Iran, également connue sous l’acronyme d’«Ompi». Les dissidents iraniens s'y rassemblent chaque année pour soutenir la lutte qui vise à «libérer» l'Iran de la «tyrannie» et de la «brutalité» de ses ayatollahs au pouvoir. 

«J'ai parcouru plus de 5 000 miles, de ma maison dans l'Indiana, pour être ici aujourd'hui, parce que nous partageons une cause: la libération du peuple iranien de décennies de tyrannie et la renaissance d'un Iran libre, pacifique, prospère et démocratique», a déclaré M. Pence au public. 

«C'est la première occasion que j'ai de me rendre en Albanie depuis la fin de mon mandat de vice-président des États-Unis. Bien que je ne m’exprime plus au nom du gouvernement américain, je parle avec confiance de l'opinion de millions d'Américains. Et je peux dire à tous ceux qui sont réunis ici, y compris à beaucoup de mes compatriotes américains, que le peuple américain est avec vous alors que vous vous battez pour la liberté en Iran.» 

Maryam Radjavi, la présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne, une organisation partenaire de l’Ompi, a souhaité la bienvenue à Pence dans le camp. 

«Il y a trois jours, nous avons célébré le début de la 42e année de notre résistance nationale contre le régime des mollahs», a-t-elle déclaré. «Le 20 juin 1981, l'ayatollah Khomeini a ordonné à ses gardiens de la révolution d'ouvrir le feu sur la manifestation pacifique d'un demi-million de personnes organisée par l’Ompi à Téhéran et l'a transformée en massacre.» 

«La même nuit, les exécutions de masse ont commencé, sans même que les victimes soient identifiées. Il y a quelques instants, au musée de la Résistance, vous avez eu un aperçu des souffrances qu’endure le peuple iranien sous le joug des mollahs, mais aussi de sa résistance au régime. Un millier de prisonniers politiques torturés par le régime du Chah ou la dictature religieuse au pouvoir sont présents dans cette salle aujourd'hui. Certains ont perdu dix ou douze membres de leur famille.» 

Mme Radjavi a remercié Pence pour son soutien non seulement en tant que vice-président, mais aussi lorsqu'il était membre du Congrès et gouverneur de l'Indiana. Elle a affirmé qu'il avait «constamment appuyé» les appels à la fin du régime de Téhéran et, «évidemment, des élections frauduleuses ainsi que des décennies d'oppression». 

M. Pence a déclaré que la cause de la résistance iranienne «est la liberté» et que le monde «ne doit jamais se taire». Il a critiqué l'ancien président Barack Obama et Joe Biden pour n'avoir soutenu qu'à contrecœur l'appel à la justice «contre les dirigeants tyranniques de l'Iran» après le massacre de civils iraniens lors du soulèvement populaire qu’a connu le pays en 2009. 

«Alors que nous étions témoins de cette horreur, j'ai dit à ce moment-là que nous assistions à un Tian’anmen à Téhéran», a souligné M. Pence, faisant référence aux manifestations de civils de juin 1989 sur la place Tian’anmen, à Pékin, contre les dirigeants communistes chinois. 

Lorsque le président Donald Trump était en fonction, a-t-il ajouté, les autorités américaines se sont tenues aux côtés du peuple iranien et elles ont «pris des mesures» pour faire face à la violence du régime. 

Critiquant l'inaction d'Obama et de Biden, il a déclaré: «Sous l'administration Trump-Pence, je suis fier que les Américains n'aient pas fait la sourde oreille aux supplications du peuple iranien. Nous ne sommes pas restés silencieux face aux innombrables atrocités de ce régime. Nous nous sommes tenus aux côtés des personnes éprises de liberté en Iran.» 

M. Pence a déclaré que lui et Trump étaient tous deux déterminés à «ne jamais permettre à l'Iran d'avoir une arme nucléaire». 

Il a ajouté: «Je suis venu ici aujourd'hui simplement pour dire que nous sommes sans ambiguïté du côté du peuple iranien. L'un des plus gros mensonges que le régime en place ait vendus au monde est qu'il n'y a pas d'alternative au statu quo. Mais il existe une alternative – une alternative bien organisée, entièrement préparée, parfaitement qualifiée et soutenue par le peuple.» 

«Et permettez-moi de remercier Maryam Radjavi et tous ceux qui sont réunis ici à Achraf-3 pour offrir de l'espoir à votre peuple en Iran. Vos unités de résistance, votre engagement pour la démocratie, pour les droits de l'homme et pour la liberté de chaque citoyen représentent la vision d’un Iran libre et une inspiration pour le monde.» 

«Le régime de Téhéran veut faire croire au monde que les manifestants iraniens désirent eux aussi revenir à la dictature du Chah. Mais le plan en 10 points de Maryam Radjavi pour l'avenir de l'Iran garantira la liberté d'expression, la liberté de réunion, la liberté pour chaque Iranien de choisir ses dirigeants élus. C'est une base sur laquelle nous pouvons construire l'avenir d'un Iran libre.» 

L’Ompi a travaillé à la mise en place d'un réseau souterrain de résistance à l'intérieur de l'Iran qui s'engage dans des efforts pour défier le régime et son oppression. 

Ses sources, à l'intérieur de l'Iran, ont contribué à révéler les efforts continus de Téhéran pour développer une arme nucléaire malgré les affirmations du régime selon lesquelles il souhaite relancer le Plan d'action global conjoint (PAGC) de 2015. Également connu sous le nom d'«accord sur le nucléaire iranien», il visait à empêcher le régime de se doter d'une arme nucléaire en échange d'un allègement des sanctions. Trump a retiré les États-Unis de l'accord en 2018 et a réimposé des sanctions. Les pourparlers menés à Vienne sur un retour des États-Unis dans le PAGC restent dans l'impasse. 

La résistance iranienne s'est réinstallée en Albanie en 2016 après avoir quitté l'Irak, où elle avait construit les camps d'Achraf-1 et d'Achraf-2. Ils sont appelés «Achraf» en l'honneur d'Achraf Radjavi, une responsable renommée de l’Ompi qui a été prisonnière politique sous le régime du Chah, et a été tuée par le régime iranien en 1982. 

Achraf-3 présente des bâtiments blancs massifs ainsi que des mémoriaux à la mémoire des milliers de dissidents tués au fil des ans, notamment la Flamme éternelle de la liberté pour les droits de l'Iran et le musée de la Résistance. Les rues sont bordées de rappels de la lutte pour la liberté de l'Iran, avec de nombreux drapeaux vert, rouge et blanc ainsi que d'autres décorations. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les forces israéliennes tuent 13 personnes lors d'une opération dans le sud de la Syrie

Un homme assis sur des décombres dans un site endommagé à la suite d'un raid israélien vendredi à Beit Jinn, en Syrie. (Reuters)
Un homme assis sur des décombres dans un site endommagé à la suite d'un raid israélien vendredi à Beit Jinn, en Syrie. (Reuters)
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  • Des troupes israéliennes ont arrêté des membres présumés de ce que l’armée a appelé l’organisation Jemaah islamique lors d’une opération nocturne dans le village syrien de Beit Jinn
  • Au moins 10 personnes auraient été tuées lors du raid, selon la télévision d’État syrienne.

DUBAÏ : Au moins 13 personnes ont été tuées et 24 blessées par les forces israéliennes lors d’un raid nocturne sur le village de Beit Jinn, dans le sud de la Syrie, selon l’agence syrienne SANA.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a condamné l’opération comme un « crime de guerre » et accusé Israël de vouloir « enflammer la région ».

« Nous dormions quand nous avons été réveillés à trois heures du matin par des tirs », a raconté le blessé Iyad Taher à l’AFP depuis l’hôpital Al-Mouwassat à Damas.

« Nous sommes sortis pour voir ce qui se passait et nous avons vu l’armée israélienne dans le village, des soldats et des chars. Puis ils se sont retirés, l’aviation est arrivée et les obus ont commencé à tomber. J’ai été touché au cou par des éclats. »

Un responsable local a indiqué à l’AFP que les forces israéliennes avaient fait irruption dans le village pour capturer trois hommes, déclenchant des affrontements.

« Après les affrontements, les forces d’occupation israéliennes ont bombardé la zone à l’artillerie et aux drones », a déclaré le responsable du village, Abdul Rahman Al-Hamrawi.

À l’hôpital, Ahmad Kamal a raconté à l’AFP que lui et d’autres « avaient ouvert le feu sur la patrouille israélienne pour se défendre et les empêcher de nous emmener. Mon frère a été tué et j’ai été blessé. »

Les troupes israéliennes affirment avoir arrêté des membres présumés de la Jamaa Islamiya, groupe basé au Liban et allié au Hamas palestinien, lors de l’opération nocturne.

Selon l’armée israélienne, les soldats ont essuyé des tirs et ont riposté avec un soutien aérien, faisant six blessés dans leurs rangs.

L’armée affirme que toutes les cibles recherchées ont été arrêtées et que plusieurs combattants ont été tués, ajoutant que des troupes restent déployées dans la zone.

Israël a mené de nombreuses frappes en Syrie en 2025, visant des secteurs autour de Damas et dans le sud du pays, affirmant vouloir contrer des menaces et protéger la communauté druze proche de la frontière.

Israël dit agir contre des groupes qu’il considère comme hostiles, tandis que les autorités syriennes affirment que les frappes ont tué des soldats.

Depuis la chute du président syrien Bachar Al-Assad en décembre 2024 et l’arrivée d’un nouveau leadership à Damas, Israël a mené des centaines de frappes en Syrie.

Israël a également envoyé des troupes dans la zone tampon patrouillée par l’ONU, qui sépare les forces israéliennes et syriennes sur le plateau du Golan depuis 1974.

Israël occupe le Golan syrien depuis 1967 et l’a annexé en 1981, une décision non reconnue par la communauté internationale.

Dans une résolution adoptée le 6 novembre, le Conseil de sécurité de l’ONU a réaffirmé son ferme soutien à la « souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale » de la Syrie.

Au cours de l’été, des contacts de haut niveau ont eu lieu entre responsables israéliens et syriens, avec l’aide de Paris et Washington.

L'envoyée spéciale adjointe de l’ONU pour la Syrie, Najat Rochdi, a condamné l’attaque israélienne, la qualifiant de « violation grave et inacceptable de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le métro de Riyad bat le record Guinness du plus long réseau sans conducteur

Un métro arrive à la station King Saud University à Riyad, le 27 avril 2025. (AFP)
Un métro arrive à la station King Saud University à Riyad, le 27 avril 2025. (AFP)
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  • Le métro de Riyad comprend six lignes intégrées et 85 stations, et intègre des technologies de pointe
  • Le système de transports publics de Riyad, incluant le métro et les bus, soutient le trafic, l’économie, le développement urbain et la vie sociale de la ville

LONDRES : Le Guinness World Records a officiellement certifié le métro de Riyad comme le plus long réseau de métro sans conducteur au monde, avec 176 kilomètres, mettant en lumière les avancées rapides de l’Arabie saoudite dans le domaine des transports modernes.

Le métro de Riyad constitue un élément essentiel de l’initiative de transport public dans la capitale saoudienne. Il comporte six lignes intégrées, 85 stations, et fait appel à des technologies de pointe.

Le système fonctionne selon un modèle automatisé sans conducteur, géré par des salles de contrôle avancées garantissant des niveaux élevés de précision, de sécurité et de qualité, selon l’agence de presse saoudienne (SPA).

L'ouvrage de référence annuel indique que le métro de Riyad a été « conçu pour améliorer la mobilité urbaine, réduire les embouteillages et promouvoir la durabilité grâce à des solutions de transport respectueuses de l'environnement ».

Le réseau de transports publics de Riyad, incluant métro et bus, soutient le trafic de la ville, son économie, son développement urbain et sa vie sociale.

Cette réalisation met en avant les efforts de la Commission royale pour la ville de Riyad visant à adopter des concepts de transport urbain innovants et durables, démontrant son engagement en faveur d’infrastructures modernes qui améliorent la qualité de vie et soutiennent la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, ajoute la SPA.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cisjordanie: des soldats israéliens tuent deux Palestiniens apparement en train de se rendre

Un homme marche dans la rue, devant un appartement détruit au lendemain d'une opération militaire israélienne au cours de laquelle un tireur palestinien a été tué, dans la ville de Naplouse, occupée par Israël, dans le nord de la Cisjordanie, le 25 novembre 2025. (AFP)
Un homme marche dans la rue, devant un appartement détruit au lendemain d'une opération militaire israélienne au cours de laquelle un tireur palestinien a été tué, dans la ville de Naplouse, occupée par Israël, dans le nord de la Cisjordanie, le 25 novembre 2025. (AFP)
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  • Deux Palestiniens ont été tués lors d’une opération israélienne à Jénine, une scène filmée sous plusieurs angles: l’Autorité palestinienne parle d’« exécution sommaire », tandis qu’Israël affirme que les forces ont agi face à une menace

Jénine, Territoires palestiniens: L'armée et la police israéliennes ont annoncé jeudi examiner les circonstances dans lesquelles deux Palestiniens ont été abattus lors d'une opération conjointe de leurs forces alors qu'ils étaient apparemment en train de se rendre à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

La scène a été filmée sous plusieurs angles, notamment par un journaliste de l'AFP, dans cette ville bastion de groupes armés palestiniens.

L'Autorité palestinienne a identifié les Palestiniens tués comme Montasser Billah Mahmoud Abdullah, 26 ans, et Youssef Ali Assassa, 37 ans, dénoncé les faits comme une "exécution sommaire" et accusé les forces israéliennes de "crime de guerre documenté et complet".

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, figure de l'extrême droite, a dit apporter son "soutien total aux gardes-frontières et aux soldats de l'armée qui ont ouvert le feu sur des terroristes recherchés sortis d'un bâtiment à Jénine".

Des vidéos ayant largement circulé sur les médias sociaux montrent deux hommes sortir d'un bâtiment cerné par des soldats israéliens, les bras en l'air. On les voit ensuite se coucher à terre devant les soldats avant d'être redirigés vers l'intérieur du bâtiment. Des coups de feu retentissent. Les deux hommes gisent au sol.

Les images tournées par le JRI de l'AFP montrent les deux hommes sortir du bâtiment puis y rentrer avant les coups de feu. Un immeuble placé entre le journaliste et la scène obstrue une partie de l'image. On voit ensuite des soldats évacuer un cadavre.

- "Les terroristes doivent mourir !" -

Une fois la nuit tombée, un photographe de l'AFP a vu des Palestiniens nettoyer les lieux. Des flaques de sang maculaient encore le sol.

Dans un communiqué commun, l'armée et la police (dont dépend l'unité des gardes-frontières) indiquent que leurs forces ont procédé dans la soirée "à l'arrestation de deux individus recherchés pour des actes terroristes, notamment des jets d'explosifs et des tirs sur les forces de sécurité".

"Après leur sortie [du bâtiment où ils étaient cernés], des tirs ont été dirigés vers les suspects", ajoute l'armée, précisant que "l'incident est en cours d'examen".

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a dénoncé dans un communiqué une "exécution de sang-froid".

"Les soldats ont agi exactement comme on l'attend", a estimé de son côté M. Ben Gvir. "Les terroristes doivent mourir!" a-t-il écrit sur son compte X.

Citant une source au sein des gardes-frontières, le journal de gauche Haaretz a indiqué qu'une enquête préliminaire mentionnait d'ores et déjà qu'un des deux hommes tués avait tenté de se relever après avoir été au sol et fait un "mouvement suspect", qui a décidé les policiers et les soldats à tirer.

- "Déshumanisation" -

"L'exécution documentée aujourd'hui est le résultat d'un processus accéléré de déshumanisation des Palestiniens et de l'abandon total de leurs droits par le régime israélien", a estimé B'Tselem, organisation israélienne de défense des droits de l'Homme dans les Territoires palestiniens occupés.

"Il est du devoir de la communauté internationale de mettre fin à l'impunité d'Israël et de traduire en justice les responsables de la planification et de l'exécution de sa politique criminelle contre le peuple palestinien", ajoute l'ONG.

Les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre de Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas sur le sud d'Israël.

Elles n'ont pas cessé avec la trêve fragile en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre. Mercredi, l'armée israélienne a annoncé le lancement d'une nouvelle opération contre les groupes armés palestinien dans le nord de la Cisjordanie.

Depuis le 7-Octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.