«Gene Kelly et moi»: mémoires d'«Un Américain à Paris» à la radio

Gene Kelly lors de la première de « Singin’ in the Rain », 1952 (capture d’écran
Gene Kelly lors de la première de « Singin’ in the Rain », 1952 (capture d’écran
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Publié le Mardi 28 juin 2022

«Gene Kelly et moi»: mémoires d'«Un Américain à Paris» à la radio

  • Patricia Kelly, veuve de Gene Kelly, livre sur la radio française France Musique cet été les mémoires audio inédites de la star
  • Patricia Kelly ouvrira la rétrospective mercredi et présentera vendredi la séance de «Chantons sous la pluie»

PARIS : «Je voulais qu'on soit assis avec lui sur le sofa»: Patricia Kelly, veuve de Gene Kelly, livre sur la radio française France Musique cet été les mémoires audio inédites de la star de «Chantons sous la pluie» et d'«Un Américain à Paris».

«Quand il raconte ses souvenirs «

Je ne le connaissais pas à notre rencontre, oui ça paraît incroyable», «c'est rare de se marier avec sa biographe»: voilà comment, amusée, Patricia Kelly évoque les dix ans passés aux côtés de cette figure de l'âge d'or de Hollywood. Elle a 26 ans quand elle est dépêchée pour travailler avec Gene Kelly, 73 ans, sur un documentaire. Elle deviendra sa biographe et sa dernière femme, en dépit de la différence d'âge.

Depuis le décès de l'artiste en 1996, à 83 ans, devenue sa légataire, elle ne savait que faire de tous les enregistrements où on entend «quand il me raconte ses souvenirs et ce qui le touchait, avec les glaçons tintant dans sa vodka-tonic, qu'il prenait le soir dans notre living-room».

«Il y a trois ans, lors d'une fête de Noël, j'ai rencontré Marc Voinchet, directeur de France Musique. Il parlait de Gene comme Gene aurait voulu que se souvienne de lui. Je me suis assise et lui ai dit que j'avais ces bandes et toutes les archives de Gene».

Naît alors une collaboration qui débouche sur «Gene Kelly et moi», programme radio événement de huit épisodes (une heure chacun), chaque dimanche du 10 juillet au 28 août, où l'acteur-danseur-réalisateur-chorégraphe se raconte.

«Tous les chemins mènent à Paris»

«Je m'aperçois que toutes les routes mènent à Paris, les gens vraiment connectés à l'oeuvre de Gene sont ici», constate sa veuve, présente dans la capitale française.

«Gene fut le premier chorégraphe américain à créer un ballet pour l'Opéra de Paris (+Pas de dieux+) et j'attendais depuis vingt ans pour le remonter quand j'ai rencontré sur les marches de l'Opéra de Paris Christopher Hampson, à la tête du Scottish Ballet». Cette institution écossaise basée à Glasgow a récemment repris l'oeuvre.

Et la Cinémathèque de Paris propose une rétrospective (29 juin - 31 juillet) Stanley Donen, qui co-réalisera avec Gene Kelly «Beau fixe sur New-York» ou «Chantons sous la pluie». Patricia Kelly ouvrira la rétrospective mercredi et présentera vendredi la séance de «Chantons sous la pluie». La gardienne du temple y confiera peut-être que c'est Gene Kelly qui a façonné l'intro chantée du morceau titre, «pas prévue comme ça à l'origine».

«Gene adorait Paris, il se sentait à la maison», relate la sexagénaire. Celui qui avait «appris le français au lycée» a fait «des films en France, connaissait des gens dans la résistance française, avait des amis proches comme Alexandre Trauner (célèbre décorateur de cinéma), (le poète) Jacques Prévert ou (le compositeur de musique de films) Michel Legrand».

«A Accra, les gens criaient D'Artagnan!»

Facette peu connue, Gene Kelly fut un instrument du rayonnement politico-culturel américain. «Gene était ami avec John Kennedy, avait fait campagne pour lui, ils étaient très proches. Après qu'il a parlé français lors d'une soirée avec Jackie Kennedy et Yves Montand, John a eu l'idée de faire de Gene un ambassadeur culturel pour l'Afrique francophone», livre Patricia Kelly.

Embarqué dans une tournée sous l'égide du département d'Etat américain dans l'Ouest de l'Afrique, l'artiste passe également au Ghana en 1964 (Kennedy a été assassiné quelques mois auparavant, Lyndon B. Johnson est aux commandes), enclave anglophone entourée de voisins francophones, pour un épisode savoureux.

Voilà Gene Kelly opposé dans un drôle de ballet diplomatique à l'atout que l'URSS sort de sa manche au même moment au Ghana, Valentina Terechkova, première femme cosmonaute. Victoire sans appel à entendre Patricia Kelly: «Gene a attiré le public, à Accra les gens criaient +D'Artagnan!+ (rôle tenu dans +Les trois mousquetaires+)». Verdict des photos de l'époque: plans larges de la star devant la foule et plans serrés de la cosmonaute entourée d'officiels.

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com