F1: «ces mentalités archaïques doivent changer», réagit Hamilton après les propos racistes de Piquet

Nelson Piquet a remporté le championnat du monde de Formule 1 en 1981, 1983 et 1987. (Getty Images)
Nelson Piquet a remporté le championnat du monde de Formule 1 en 1981, 1983 et 1987. (Getty Images)
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Publié le Mardi 28 juin 2022

F1: «ces mentalités archaïques doivent changer», réagit Hamilton après les propos racistes de Piquet

Nelson Piquet a remporté le championnat du monde de Formule 1 en 1981, 1983 et 1987. (Getty Images)
  • «Ce sont plus que des paroles. Ces mentalités archaïques doivent changer et n'ont pas de place dans notre sport», a tweeté Lewis Hamilton
  • Dans un entretien datant de novembre 2021, Piquet a utilisé le mot «petit noir» ( «neguinho» en brésilien) pour parler d'Hamilton

PARIS: Le sextuple champion du monde de Formule 1 Lewis Hamilton a réagi mardi à des propos racistes de l'ancien pilote brésilien Nelson Piquet le concernant, en rappelant que « ces mentalités archaïques (devaient) changer ». 

« Ce sont plus que des paroles. Ces mentalités archaïques doivent changer et n'ont pas de place dans notre sport », a tweeté le Britannique. 

« J'ai été entouré de comportements tels que celui-là et pris pour cible toute ma vie. Il y a eu du temps pour apprendre, maintenant est venu le temps de l'action », a ajouté le pilote de l'écurie Mercedes, actuellement 6e du Championnat du monde 2022. 

Dans un entretien datant de novembre 2021, Piquet a utilisé le mot « petit noir » ( « neguinho » en brésilien) pour parler d'Hamilton en revenant sur un incident impliquant le Britannique et le Néerlandais Max Verstappen au premier tour du Grand Prix de Grande-Bretagne 2021. 

« Le petit noir a mis sa voiture et l'a laissée parce qu'il n'y avait aucun moyen pour lui de dépasser deux voitures dans ce virage », avait déclaré Piquet, triple champion du monde de F1, dans cette interview vidéo accordée au site Motorsports.com. 

« Il l'a fait pour l'emmerder. Sa chance est que seul l'autre (Verstappen) s'est fait baiser », avait ajouté Piquet, qui est le père de la compagne de Verstappen et qui fait partie des soutiens du chef d'Etat brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro. 

Les propos de Piquet ont été condamnés par la Fédération internationale de l'automobile (FIA) et Formula 1, l'organisateur du Championnat du monde de F1. 

« Les propos discriminatoires ou racistes sont inacceptables sous quelque forme que ce soit et n'ont pas leur place dans la société », a réagi Formula 1 dans un communiqué transmis à l'AFP. 

« Lewis est un ambassadeur incroyable pour notre sport et mérite le respect », estime Formula 1 au sujet du septuple champion du monde. « Ses efforts inlassables pour accroître la diversité et l'inclusion sont une leçon pour beaucoup et un engagement de la part de la F1 ». 

De son côté, la FIA « condamne avec virulence tout propos ou comportement raciste ou discriminatoire qui n'a pas de place dans le sport ou dans la société ». 

« Nous faisons part de notre solidarité à Lewis Hamilton et soutenons totalement son engagement pour l'égalité, la diversité et l'inclusion dans le sport auto ». 

« Nous condamnons dans les termes les plus forts toute utilisation d'un langage raciste ou discriminatoire de quelque nature que ce soit », a également réagi l'écurie Mercedes. 

« Lewis a été le fer de lance des efforts de notre sport pour combattre le racisme, et il est un véritable champion de la diversité sur et en dehors des pistes », rappelle le communiqué. 

Hamilton s'est fortement impliqué dans le mouvement « Black lives matter » en 2020. A son initiative, certains pilotes ont posé un genou à terre avant les courses en signe de soutien, et la couleur des monoplaces Mercedes est passée du gris au noir jusqu'à la fin de la saison 2021. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.