Incendie dans les Pyrénées-Orientales: le ministre de l'Intérieur attendu sur place

Le feu, qui a ravagé au moins 1 080 hectares entre Opoul-Perillos et Salses-le-Château, à une vingtaine de kilomètres de Perpignan, ne menace plus «aucune habitation». (AFP).
Le feu, qui a ravagé au moins 1 080 hectares entre Opoul-Perillos et Salses-le-Château, à une vingtaine de kilomètres de Perpignan, ne menace plus «aucune habitation». (AFP).
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Publié le Mercredi 29 juin 2022

Incendie dans les Pyrénées-Orientales: le ministre de l'Intérieur attendu sur place

  • Le feu, qui a ravagé au moins 1 080 hectares entre Opoul-Perillos et Salses-le-Château, à une vingtaine de kilomètres de Perpignan, ne menace plus «aucune habitation»
  • Au total 350 pompiers ont été déployés sur cette zone, dont des renforts venus d'autres départements d'Occitanie et du Sud-Est pour lutter contre cet incendie, qui n'a pas fait de blessé

SALSES-LE-CHATEAU : Craignant une reprise du vent, les pompiers continuaient à surveiller mercredi l'incendie qui a détruit plus de 1.000 hectares de végétation depuis la veille dans les Pyrénées-Orientales, et le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé qu'il se rendait sur place.

"Je me rendrai dans les Pyrénées-Orientales aujourd'hui pour apporter mon plein soutien aux services de l'Etat, sapeurs-pompiers et sapeurs-sauveteurs déployés face à de violents incendies", a tweeté le ministre à la mi-journée.

La préfecture a précisé à l'AFP que Gérald Darmanin était attendu en fin d'après-midi au poste de commandement des pompiers d'Opoul-Perillos, alors que "l'incendie n'est pas complètement fixé".

Le feu, qui a ravagé au moins 1 080 hectares entre Opoul-Perillos et Salses-le-Château, à une vingtaine de kilomètres de Perpignan, ne menace plus "aucune habitation", ont précisé les pompiers qui restent "vigilants" de crainte que le vent tourne et se renforce dans l'après-midi.

Au total 350 pompiers ont été déployés sur cette zone depuis mardi, dont des renforts venus d'autres départements d'Occitanie et du Sud-Est pour lutter contre cet incendie, qui n'a pas fait de blessé.

Le préfet Etienne Stoskopf a précisé à la presse que 250 pompiers étaient encore sur place mercredi à la mi-journée. Il a ajouté que des enquêtes allaient être ouvertes du fait de la détection de huit départs de feu au total dans la seule journée de mardi.

Des avions bombardiers d'eau, dont des Canadair et des Dash, ont également été envoyés en renfort pour lutter contre ce sinistre, qui a motivé l'évacuation de 300 personnes de Salses-le-Château, dont 81 vacanciers du camping "Le Bois des pins" hébergés dans la salle polyvalente.

Les abords de ce camping, situé dans une pinède, ont été protégés et les installations n'ont subi aucun dégât, a constaté un photographe de l'AFP.

Les pompiers veillaient encore mercredi à ce que le sinistre ne s'étende pas à un terrain militaire situé sur la commune d'Opoul.

Par ailleurs, la préfecture a annoncé tôt mercredi matin la réouverture de l'autoroute A9, fermée par précaution la veille entre Leucate et Perpignan dans les deux sens en raison de la proximité de l'incendie. Mais plusieurs routes départementales menant à Opoul restent interdites à la circulation.

Trois autres feux de moindre ampleur, qui s'étaient déclarés près de Rivesaltes, à une dizaine de kilomètres au sud, ainsi qu'à Saint-Féliu d'Avall et à Cases-de-Pène, ont été éteints dans la nuit de mardi à mercredi, également selon les pompiers.

Plus d'une centaine de personnes, dont les habitations étaient menacées par le feu, avaient été évacuées mardi à Rivesaltes, où 90 autres pompiers avaient été mobilisés, tandis que la ligne ferroviaire avait été temporairement coupée.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.