Soudan: lacrymogènes tirés sur des manifestants après une journée sanglante

Des manifestants anti-coup d'État soudanais affrontent un véhicule de la police anti-émeute lors d'une manifestation contre le régime militaire, à Khartoum, le 30 juin 2022. (AFP)
Des manifestants anti-coup d'État soudanais affrontent un véhicule de la police anti-émeute lors d'une manifestation contre le régime militaire, à Khartoum, le 30 juin 2022. (AFP)
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Publié le Vendredi 01 juillet 2022

Soudan: lacrymogènes tirés sur des manifestants après une journée sanglante

  • «Le peuple veut faire tomber Burhane» et «Nous demandons vengeance», ont scandé les manifestants dans la capitale soudanaise près du palais présidentiel
  • Jeudi, au moins neuf Soudanais manifestant contre le coup d'Etat d'octobre 2021 du général Abdel Fattah al-Burhane ont été tués par les forces de sécurité

KHARTOUM: Les forces soudanaises ont de nouveau tiré vendredi des gaz lacrymogènes contre des centaines de personnes protestant à Khartoum contre le pouvoir militaire, au lendemain de l'une des journées de manifestations les plus sanglantes de l'année.

"Le peuple veut faire tomber Burhane" et "Nous demandons vengeance", ont scandé les manifestants dans la capitale soudanaise près du palais présidentiel, dont certains tenaient des photos des victimes de la répression.

Jeudi, au moins neuf Soudanais manifestant contre le coup d'Etat d'octobre 2021 du général Abdel Fattah al-Burhane ont été tués par les forces de sécurité, selon des médecins prodémocratie. La plupart des victimes dont un mineur ont été mortellement touchées par balle.

Le 30 juin marquait l'anniversaire du coup d'Etat en 1989 du dictateur Omar el-Béchir, déchu en 2019 par l'armée après une révolte populaire.

L'armée avait ensuite accepté de partager le pouvoir avec des civils. Mais le 25 octobre 2021, le chef de l'armée, le général Burhane, a brutalement mis fin au fragile partage du pouvoir en faisant arrêter ses partenaires civils, libérés depuis.

Depuis ce putsch, 112 manifestants ont été tués et des milliers blessés par les forces de l'ordre qui, selon l'ONU tirent régulièrement à balles réelles sur la foule.

En raison de ces violences et parce qu'ils ne veulent plus d'un partenariat entre militaires et civils, les principaux blocs civils et les partis historiques du Soudan refusent de négocier avec les militaires.

Avant les manifestations jeudi, l'émissaire de l'ONU Volker Perthes avait martelé que "la violence devait cesser". Plusieurs ambassades avaient réclamé que "plus aucune vie ne soit perdue" dans un pays où l'armée a quasiment toujours été aux commandes depuis l'indépendance en 1956.

Les Nations unies et l'Union africaine ont condamné vendredi "l'usage excessif de la force par les forces de sécurité et l'impunité" dont elles bénéficient, en commentant la répression de jeudi.

En réaction au putsch, la communauté internationale a coupé son aide financière qui représentait 40% du budget du Soudan. Ces sanctions n'ont pas fait plier les militaires mais ont fait plonger l'économie avec l'effondrement de la livre soudanaise et l'inflation dépassant tous les mois les 200%.


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.

 


Accident de car en Arabie saoudite: 45 pèlerins tués selon la police indienne

45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
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  • "L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant"
  • 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne

NEW DELHI: 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne.

"L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant", a déclaré V.C. Sajjanar, commissaire de police de Hyderabad, la ville du centre de l'Inde d'où seraient originaires un grand nombre de victimes.

Lors d'un point presse, il a indiqué que "selon les premières informations, 46 personnes se trouvaient dans le bus et malheureusement une seule personne a survécu"."