Le PSG a enfin son nouvel entraîneur, Galtier aux commandes

Connu pour s'appuyer sur de solides défenses et des contres très rapides, Christophe Galtier aura quelques jours devant lui avant de croiser l'armada offensive du groupe (Photo, AFP).
Connu pour s'appuyer sur de solides défenses et des contres très rapides, Christophe Galtier aura quelques jours devant lui avant de croiser l'armada offensive du groupe (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 05 juillet 2022

Le PSG a enfin son nouvel entraîneur, Galtier aux commandes

  • Christophe Galtier devient le 3e Français de l'ère qatarienne après Antoine Koumbouaré, rapidement débarqué en 2011, et Laurent Blanc (2014-16)
  • Il sera présenté en conférence de presse à 14h00 au Parc des Princes

PARIS: Le Paris SG a enfin son nouvel entraîneur: au terme d'un interminable feuilleton conclu par la démission de l'Argentin Mauricio Pochettino, le club parisien va introniser mardi Christophe Galtier avec un objectif évident, absolu, prioritaire, la Ligue des champions.

Le Français de 55 ans, qui selon une source ayant connaissance du dossier s'est engagé pour deux saisons avec le champion de France, sera présenté en conférence de presse à 14h00 au Parc des Princes. Il est le symbole d'une nouvelle approche, moins "bling-bling", pour le club parisien même si l'ex-entraîneur de l'OGC Nice dispose toujours d'un effectif de luxe.

Il aura donc fallu un mois et demi, après l'annonce fracassante de la prolongation de la superstar Kylian Mbappé, pour que le navire-amiral de Qatar Sport Investment (QSI) boucle le remaniement quasi-complet de son organigramme.

Sollicité par l'AFP, le PSG n'a pas confirmé la signature de son nouveau technicien, ni le départ de son prédécesseur argentin après seulement un an et demi aux commandes.

Mais lundi soir, il n'a pas non plus cherché à cacher l'arrivée de Galtier face aux caméras des fans et des médias, aux côtés du nouveau conseiller sportif Luis Campos, dans la cour de la "Factory", le siège administratif du club à Boulogne-Billancourt, au sud-ouest de Paris.

Régulier mais inexpérimenté

Le duo Campos-Galtier se connaît bien pour avoir travaillé à Lille, posant les jalons du titre surprise du Losc en Ligue 1 en 2021. Il doit symboliser la "fin des paillettes" et le retour à la "réalité" promis par le président parisien Nasser Al-Khelaïfi dans un entretien au Parisien.

Le dirigeant qatarien fait le choix d'engager l'un des techniciens les plus réguliers de la dernière décennie en France, mais sans doute aussi le coach le moins expérimenté sur la scène européenne de l'ère QSI.

"Galette" a été arraché au projet niçois d'Ineos, après une seule saison correcte, mais pas extraordinaire. Le technicien a emmené son équipe jusqu'en finale de Coupe de France, perdue contre Nantes (1-0), et à la 5e place de L1, synonyme de Ligue Europa Conférence.

Les négociations ont été âpres: il a d'abord fallu trouver un accord financier avec le club niçois, peu enclin à laisser partir son entraîneur libre, malgré une saison mitigée. Puis négocier le départ de Pochettino et de son staff, à qui il restait un an de contrat: ce pan du dossier a empêché le PSG d'officialiser l'arrivée de Galtier plus tôt, quand bien même Nice avait annoncé son départ depuis le 27 juin.

3e Français de l'ère QSI

En parallèle, la tenace rumeur de l'arrivée de Zinédine Zidane a été difficile à éteindre. Le président Al-Khelaïfi a tenté de le faire dans un entretien au quotidien Le Parisien, en assurant qu'il n'avait "jamais" exploré cette piste, préférant un coach "qui sera le meilleur pour ce que nous voulons mettre en place".

Galtier devient le 3e Français de l'ère qatarienne après Antoine Koumbouaré, rapidement débarqué en 2011, et Laurent Blanc (2014-16).

Réputé bon meneur d'hommes, même s'il n'a jamais eu autant de stars sous ses ordres, ce Marseillais d'origine a beaucoup à prouver: il pâtit d'une expérience européenne limitée, avec aucune victoire en six rencontres de Ligue des champions, l'obsession des propriétaires qatariens.

Connu pour s'appuyer sur de solides défenses et des contres très rapides, Galtier aura quelques jours devant lui avant de croiser l'armada offensive du groupe. Mbappé, Neymar et Lionel Messi, qui ont joué en sélection en juin, ont bénéficié d'une semaine supplémentaire de vacances.

Pour les autres, comme Marco Verratti, Georginio Wijnaldum ou encore la nouvelle recrue Vitinha, l'heure de la reprise a sonné, avec au programme une succession de tests médicaux et physiques entre lundi et mardi.

La préparation des Parisiens pour la saison 2022/23 passera par un match amical contre Quevilly-Rouen (L2) le 15 juillet (17h00), puis une tournée au Japon à partir du 16 juillet. La première rencontre officielle est programmée à Tel-Aviv pour le Trophée des champions, le 31 juillet contre Nantes.


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.