Quarantaine de trois jours pour les étrangers qui effectuent l'Omra

Les personnes arrivant en Arabie saoudite pour effectuer l’Omra ne devraient pas porter l'Ihram à leur arrivée, car une quarantaine de trois jours les attend dans leurs hôtels (Photo, SPA)
Les personnes arrivant en Arabie saoudite pour effectuer l’Omra ne devraient pas porter l'Ihram à leur arrivée, car une quarantaine de trois jours les attend dans leurs hôtels (Photo, SPA)
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Publié le Mercredi 28 octobre 2020

Quarantaine de trois jours pour les étrangers qui effectuent l'Omra

  • La phase III de la reprise de l’Omra, permet le retour des pèlerins du monde entier
  • Le nombre de permis livrés pour l’Omra et les prières dans la Grande Mosquée a dépassé le million

MAKKAH: Les personnes arrivant en Arabie saoudite pour effectuer l’Omra ne devraient pas porter l'Ihram à leur arrivée, car une quarantaine de trois jours les attends dans leurs hôtels, a déclaré le Dr Amr Al-Maddah, responsable de la planification et de la stratégie au ministère du Hajj et de la Omra.

A la fin de ce confinement, leurs agences d’Omra respectives les transporteront au «Miqat» le plus proche pour revêtir l’Ihram et débuter les rituels.

Dans la phase III de la reprise de l’Omra, et qui commence le 1er novembre, les pèlerins du monde entier sont autorisés à entrer dans le Royaume. Quelque 20 000 pèlerins, résidents et visiteurs, peuvent effectuer leurs rituels quotidiennement tout en respectant des mesures de distanciation sociale strictes.

Al-Maddah a affirmé que le Centre saoudien de prévention et de contrôle des maladies (Weqaya) surveille de près la situation de la pandémie du coronavirus dans chaque pays pour tenir les autorités compétentes au courant avant l'arrivée des fidèles.

Al-Maddah a livré ces détails lors d'un atelier virtuel lundi. Il a de plus affirmé que l'application I’tmarna a été téléchargée environ 3 millions de fois, avec plus de 1,4 million d’usagers. Le nombre de permis livrés pour l’Omra et les prières dans la Grande Mosquée a dépassé le million.

Al-Maddah a déclaré qu'en cas de hausse des infections, les autorités peuvent en tout temps limiter le nombre de fidèles. Cela dit, une assurance médicale complète est obligatoire pour recevoir des soins en cas d'infection à la Covid-19, ou pour tout autre problème de santé.

Al-Maddah a déclaré que Weqaya déterminera les pays qui ont le droit envoyer leurs pèlerins en fonction du nombre d'infections. Il a assuré que les agences de l’Omra recevront des mises à jour régulières.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre saoudien des Affaires étrangères réaffirme son soutien à la Palestine et condamne les frappes israéliennes contre l'Iran

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a réaffirmé le soutien indéfectible du Royaume à la cause palestinienne. (Photo Fournie)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a réaffirmé le soutien indéfectible du Royaume à la cause palestinienne. (Photo Fournie)
Le ministre a également condamné les frappes israéliennes contre l'Iran, les qualifiant de violation « flagrante » du droit international et d'atteinte à la souveraineté et à la sécurité iraniennes. (Photo Fournie)
Le ministre a également condamné les frappes israéliennes contre l'Iran, les qualifiant de violation « flagrante » du droit international et d'atteinte à la souveraineté et à la sécurité iraniennes. (Photo Fournie)
 51e réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de coopération islamique. (Photo Fournie)
51e réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de coopération islamique. (Photo Fournie)
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  • Dans son discours, le prince Faisal a souligné l'importance que l'Arabie saoudite accorde à la question palestinienne, mettant en avant les efforts continus du royaume pour mettre fin à la guerre à Gaza.
  • Concernant le conflit israélo-iranien, il a déclaré que « ces attaques menacent la sécurité et la stabilité de la région ».

RIYAD : le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a réaffirmé le soutien indéfectible du Royaume à la cause palestinienne lors de la séance d'ouverture de la 51e réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de coopération islamique, qui s'est tenue samedi à Istanbul.

Le ministre a également condamné les frappes israéliennes contre l'Iran, les qualifiant de violation « flagrante » du droit international et d'atteinte à la souveraineté et à la sécurité iraniennes.

Cette réunion, organisée par la Turquie, marque le début de sa présidence du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'OCI. Le prince Faisal a félicité la Turquie pour avoir assumé ce rôle et a remercié le Cameroun pour ses efforts durant son précédent mandat.

Dans son discours, le prince Faisal a souligné l'importance que l'Arabie saoudite accorde à la question palestinienne, mettant en avant les efforts continus du royaume pour mettre fin à la guerre à Gaza, atténuer la crise humanitaire qui s'aggrave et unifier les positions arabes et islamiques sur le conflit.

Il a réitéré le ferme soutien de l'Arabie saoudite à la création d'un État palestinien indépendant dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.

Concernant le conflit israélo-iranien, il a déclaré que « ces attaques menacent la sécurité et la stabilité de la région », avant d'appeler à l'arrêt immédiat des opérations militaires, à la désescalade et à la reprise des négociations entre l'Iran et la communauté internationale.

Le prince Faisal a également réitéré le soutien continu de l'Arabie saoudite aux efforts visant à résoudre la crise au Yémen, exprimant son soutien à une solution politique globale et au rétablissement de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans le pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères s'entretient avec ses homologues égyptien et pakistanais en marge de l'OCI

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a tenu samedi des réunions séparées avec ses homologues égyptien et pakistanais à Istanbul. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a tenu samedi des réunions séparées avec ses homologues égyptien et pakistanais à Istanbul. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a rencontré séparément ses homologues égyptien et pakistanais
  • Les discussions ont porté sur les relations bilatérales, ainsi que sur les développements régionaux et internationaux

ISTANBUL : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a rencontré séparément ses homologues égyptien et pakistanais samedi.

Les discussions ont eu lieu en marge de la 51e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de coopération islamique à Istanbul.

Au cours de la rencontre avec le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, les deux parties ont passé en revue les relations étroites entre le Royaume et l'Égypte, et ont discuté des développements régionaux et de leur impact sur la sécurité de la région, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Faisal a également rencontré le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Pakistan, Ishaq Dar. Les discussions ont porté sur les relations bilatérales, ainsi que sur les développements régionaux et internationaux et les efforts en cours pour y faire face, a ajouté l'APS.

Le prince Musab bin Mohammed Al-Farhan, conseiller du ministre des Affaires étrangères pour les affaires politiques, et Fahd bin Asaad Abu Al-Nasr, ambassadeur saoudien en Turquie, ont assisté à ces deux réunions. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël: l'armée dit avoir frappé un site du Hezbollah dans le sud du Liban

Un panache de fumée s'élève au-dessus des collines après une frappe israélienne dans le district de Jezzine, au sud du Liban, le 20 juin 2025. (AFP)
Un panache de fumée s'élève au-dessus des collines après une frappe israélienne dans le district de Jezzine, au sud du Liban, le 20 juin 2025. (AFP)
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  • L'armée israélienne a affirmé samedi avoir frappé un site du Hezbollah pro-iranien de la région de Naqoura, dans le sud du Liban, au cours de la nuit
  • Vendredi, le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, avait mis en garde le mouvement chiite libanais, en lui "conseillant" d'éviter d'intervenir dans la guerre avec l'Iran

Jérusalem: L'armée israélienne a affirmé samedi avoir frappé un site du Hezbollah pro-iranien de la région de Naqoura, dans le sud du Liban, au cours de la nuit.

"Ce site était utilisé par la Force Radouane du Hezbollah pour mener des attaques terroristes contre des civils israéliens et constitue une violation flagrante des accords entre Israël et le Liban", a indiqué l'armée dans un communiqué.

Elle a précisé avoir obtenu des informations sur ce site "notamment à la suite de l'interrogatoire d'un terroriste du Hezbollah."

Dans la nuit, l'armée avait également annoncé avoir frappé un "terroriste du Hezbollah" dans le sud du Liban, sans donner plus de détails.

Vendredi, le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, avait mis en garde le mouvement chiite libanais, en lui "conseillant" d'éviter d'intervenir dans la guerre avec l'Iran.

Israël a lancé une offensive sur l'Iran il y a à peine plus d'une semaine, tandis que son armée a continué à mener des séries de frappes sporadiques sur le Liban, principalement dans le sud du pays, indiquant viser le mouvement libanais.

Après plus d'un an d'échanges de feux suivi de deux mois de guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 27 novembre dernier.

Armé et financé par l'Iran, le Hezbollah est ressorti très amoindri de cette guerre.

En vertu du cessez-le-feu, la formation libanaise devait retirer ses forces et démanteler toute infrastructure militaire au sud du fleuve Litani, à une trentaine de kilomètres de la frontière israélienne, et Israël retirer ses forces du sol libanais.

Mais l'armée israélienne maintient cinq positions frontalières qu'elle juge "stratégiques" et mène quasi-quotidiennement des frappes au Liban, affirmant viser le Hezbollah.

Le Hezbollah avait ouvert un front début octobre 2023 en tirant des roquettes à partir du sud du Liban sur le nord d'Israël, disant agir en soutien au mouvement islamiste palestinien Hamas, dont l'attaque sans précédent sur le sol israélien le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.