Les pèlerins prient sur le mont Arafat, point culminant du Hajj

En 2019, quelque 2,5 millions de musulmans du monde entier y avaient participé. Mais l'épidémie de coronavirus a contraint les autorités saoudiennes à limiter les rassemblements à seulement quelques milliers en 2020 et 2021. (AP)
En 2019, quelque 2,5 millions de musulmans du monde entier y avaient participé. Mais l'épidémie de coronavirus a contraint les autorités saoudiennes à limiter les rassemblements à seulement quelques milliers en 2020 et 2021. (AP)
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Publié le Vendredi 08 juillet 2022

Les pèlerins prient sur le mont Arafat, point culminant du Hajj

  • A l'aube, un million de fidèles ont convergé vers le mont Arafat, où le prophète Mahomet aurait prononcé son dernier sermon, pour accomplir le rituel le plus important du pèlerinage
  • Le hajj, l'un des plus grands rassemblements religieux annuels au monde, fait partie des cinq piliers de l'islam

MONT ARAFAT: Des centaines de milliers de musulmans vont prier vendredi sur le mont Arafat, en Arabie saoudite, point culminant du hajj qui réunit sous une chaleur accablante, le plus grand nombre de pèlerins depuis la Covid-19.

Un million de fidèles, dont 850 000 étrangers tirés au sort, ont passé la nuit dans des tentes installées dans la vallée de Mina, à sept kilomètres de la Grande Mosquée de La Mecque, le site le plus sacré de l'islam.

A l'aube, ils ont convergé vers le mont Arafat, où le prophète Mahomet aurait prononcé son dernier sermon, pour accomplir le rituel le plus important du pèlerinage.

Ils passeront la journée à prier et à réciter le Coran avant de se rendre au coucher du soleil à Mouzdalifah, à mi-chemin entre Arafat et Mina, où ils dormiront à la belle étoile avant de se préparer à la fête de l'Aid al-Adha (fête du sacrifice) samedi. Ils accompliront ensuite la cérémonie symbolique de la "lapidation du diable". Ce rituel a donné lieu à des bousculades meurtrières dans le passé, car des centaines de milliers de personnes convergent vers un espace restreint.

Le hajj se déroule dans un contexte de reprise épidémique dans plusieurs pays du Golfe, qui ont récemment remis en place des mesures barrières.

A leur arrivée à Mina, jeudi, les pèlerins ont reçu des petits sacs contenant des masques et du gel désinfectant.

Le hajj, l'un des plus grands rassemblements religieux annuels au monde, fait partie des cinq piliers de l'islam et doit être entrepris par tous les musulmans qui en ont les moyens au moins une fois dans leur vie.

En 2019, quelque 2,5 millions de musulmans du monde entier y avaient participé. Mais l'épidémie de coronavirus a contraint les autorités saoudiennes à limiter les rassemblements à seulement quelques milliers en 2020 et 2021.

Soleil cuisant 

C'est sous un soleil cuisant et des températures frôlant les 42 degrés Celsius que les musulmans effectuent le hajj cette année.

Les chapeaux étant interdits pour les hommes, certains pèlerins se protègent du soleil avec des parapluies, des tapis de prière, voire même avec un petit sceau rempli d'eau.

Les femmes, quant à elles, sont obligées de se couvrir la tête avec un foulard.

Sur la montagne vendredi matin, de nombreux fidèles se sont munis de leurs parapluies en prévision d'une journée de prières sous le soleil.

"Nous pouvons tolérer (la chaleur). Nous sommes ici pour le hajj. Plus nous tolérons, plus notre pèlerinage a de la valeur" , affirme Laila, une irakienne de 64 ans, à La Mecque avant de se diriger vers le mont.

Conditions extrêmes

Les autorités saoudiennes affirment avoir pris les précautions nécessaires pour faire face aux conditions extrêmes en réservant des centaines de lits d'hôpitaux et en installant "un grand nombre de ventilateurs brumisateurs". Un camion va distribuer des parapluies, des bouteilles d'eau et de petits ventilateurs.

Le Centre national de météorologie envoie également des messages d'avertissement aux pèlerins sur leurs téléphones portables, les appelant à ne pas s'exposer durant les heures les plus chaudes de la journée.

Après le rituel du samedi, les pèlerins vont retourner à la Grande Mosquée de La Mecque pour effectuer un dernier "tawaf" autour de la Kaaba, la structure cubique drapée d'un tissu noir brodé d'or vers laquelle tous les musulmans se tournent pour prier.


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.