La France souhaite développer des partenariats dans les mégaprojets de la Vision 2030

Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Short Url
Publié le Samedi 16 juillet 2022

La France souhaite développer des partenariats dans les mégaprojets de la Vision 2030

  • L'ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille, a déclaré que les entreprises françaises étaient désireuses de contribuer à la mise en œuvre de l'ambitieux plan de réforme saoudien
  • L'ambassadeur a souligné le fait que le partenariat établi entre la France et l'Arabie saoudite en 2018 pour développer la région d'AlUla de manière durable et innovante était un exemple de ce que les deux nations pouvaient réaliser ensemble

RIYAD: La France souhaite développer davantage sa position de partenaire privilégié des mégaprojets de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, a annoncé l'ambassadeur français au Royaume.

S'exprimant lors d'un événement à Riyad pour la célébration de la fête nationale française, l'ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille, a déclaré que les entreprises françaises étaient désireuses de contribuer à la mise en œuvre de l'ambitieux plan de réforme saoudien.

Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad.

Ludovic Pouille a affirmé: «Cette journée est l'occasion de célébrer l'amitié franco-saoudienne. Je tiens à remercier le roi Salmane et le prince héritier, Mohammed ben Salmane, pour leur rôle exceptionnel dans le renforcement de notre partenariat stratégique.

«La visite du président français Emmanuel Macron à Djeddah le 4 décembre dernier nous a permis de renforcer notre dialogue politique et de lancer une coopération ambitieuse dans tous les domaines: quatre accords intergouvernementaux ont été signés dans les secteurs clés de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, à savoir le tourisme, la culture, le numérique et l’espace.

«Sur le plan économique, lors du forum d'affaires franco-saoudien organisé en marge de la visite du président, 28 accords ont été signés entre des entreprises françaises et des institutions saoudiennes, pour un montant de plus de 50 milliards de riyals saoudiens (13,31 milliards de dollars).

«Les entreprises françaises veulent être des partenaires privilégiés dans les mégaprojets du plan de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite: Neom, AlUla, le Red Sea Project, Qiddiya, Amaala, Diriyah Gate, ainsi que les nombreux projets de développement dans la capitale, dans les domaines de l'énergie et des infrastructures, du tourisme et du divertissement, de l’art et de la culture, des nouvelles technologies et de l’innovation.

«À travers des partenariats avec des entreprises saoudiennes, les entreprises françaises offrent leur savoir-faire, et contribuent à la création d'emplois qualifiés pour les Saoudiens», a-t-il ajouté.

L'ambassadeur a souligné le fait que le partenariat établi entre la France et l'Arabie saoudite en 2018 pour développer la région d'AlUla de manière durable et innovante était un exemple de ce que les deux nations pouvaient réaliser ensemble. Il a indiqué que les accords de coopération dans les secteurs du patrimoine, des infrastructures, de la mobilité intelligente, de la sécurité, de l'eau et de l'agriculture avaient été renforcés à la suite de la visite d’Emmanuel Macron.

Ludovic Pouille a précisé: «La décision commune de créer la Villa Hegra, pôle culturel et artistique franco-saoudien, placera AlUla au sommet de la création contemporaine au Moyen-Orient. Je tiens à saluer la coopération exceptionnelle entre la Commission royale pour AlUla, présidée par le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, et l'Agence française pour le développement d'AlUla, dirigée par Gérard Mestrallet.

«AlUla, joyau de l'humanité, deviendra un exemple mondial de la valorisation d'un patrimoine millénaire.»

Il a ajouté que les célébrations de la fête nationale du 14 juillet étaient l'occasion pour la France et l'ensemble de ses territoires de reconnaître les valeurs de la république: liberté, égalité et fraternité.

«Ces valeurs universelles ont une résonance particulière cette année tandis que la guerre frappe à nouveau l'Europe pour la première fois depuis des décennies. Alors que l'Ukraine est martyrisée depuis cinq mois sous les bombes russes, la France, avec ses alliés de l'UE et de l'Otan, se tient aux côtés du peuple ukrainien.»

«Nous continuerons à soutenir l'Ukraine jusqu'à ce que les troupes russes partent et que l'Ukraine retrouve sa pleine souveraineté.

Dans le contexte de cette crise mondiale, qui a plus que jamais des conséquences partout dans le monde, nous comptons sur la relation d'amitié historique entre la France et l'Arabie saoudite.

Ensemble, nous continuerons à construire un Moyen-Orient plus sûr et à promouvoir les valeurs de paix, de prospérité et de solidarité qui nous unissent», a affirmé Ludovic Pouille.

Le diplomate a souligné le fait qu'en tant que grande puissance économique, la France avait des similitudes avec l'Arabie saoudite en lançant son propre plan d'investissement France 2030 pour le développement futur du pays, notamment pour soutenir les secteurs d'excellence que sont l'énergie, l'automobile, l'aéronautique et l'espace.

«La force de notre économie fait de la France un lieu très attractif pour les investissements étrangers. La France occupe la première place en Europe depuis trois ans, avec 21% de tous les investissements internationaux créant des emplois en Europe. J'espère que les investisseurs saoudiens saisiront également ces opportunités et choisiront la France», a-t-il ajouté.

À propos de la transformation du Royaume, l'ambassadeur a déclaré: «Depuis mon arrivée en Arabie saoudite, j'ai été particulièrement impressionné par le dynamisme de la jeunesse saoudienne et de la société dans son ensemble.»

«Cette année, l'assouplissement des restrictions sanitaires relatives à la Covid-19 a coïncidé avec une programmation culturelle et sportive sans précédent dans le Royaume. La France est fière d'avoir participé à cet élan: une importante délégation française était présente au premier Red Sea Film Festival en décembre; des orchestres français et saoudiens ont joué ensemble pour la première fois; des danseurs hip hop français et saoudiens se sont produits ensemble pour la première fois; le premier festival de musique a réuni des artistes français et saoudiens; des DJ français étaient présents au festival MDLBeast et au Grand Prix de Formule 1.

«Je suis convaincu que l'art, la musique et le sport, langages universels par nature, sont de formidables moyens de nous rapprocher les uns des autres, Français et Saoudiens.

«Dans quelques jours, la légende de la musique saoudienne Mohammed Abdou chantera à l'Opéra de Paris. J'espère qu'à l'avenir, la France et l'Arabie saoudite coopéreront davantage dans ce domaine, au cœur d'un message commun de tolérance et d'ouverture», a ajouté l’ambassadeur.

 Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Short Url
  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Short Url
  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La solution à deux États, "clé de la stabilité régionale", déclare le ministre saoudien des Affaires étrangères à l’ONU

Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à la crise israélo-palestinienne fondée sur la coexistence de deux États était "la clé de la stabilité régionale". (Capture d'écran/UNTV)
Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à la crise israélo-palestinienne fondée sur la coexistence de deux États était "la clé de la stabilité régionale". (Capture d'écran/UNTV)
Short Url
  • Le prince Faisal a déclaré que la paix régionale doit commencer par la garantie des droits légitimes du peuple palestinien
  • Le prince Faisal affirme qu'aucune relation ne sera établie avec Israël avant la création de l'État palestinien

NEW YORK: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhane, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à deux États dans le cadre du conflit israélo-palestinien constituait « la clé de la stabilité régionale ».

S’exprimant à l’ouverture d’une conférence internationale de haut niveau sur le règlement pacifique de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux États, qui s’est tenue lundi au siège des Nations Unies, Faisal ben Farhane a souligné :

« Le Royaume considère que la solution à deux États est essentielle à la stabilité régionale. La conférence de New York constitue une étape charnière vers la concrétisation de cette solution. »

Faisal ben Farhane a réaffirmé que la paix dans la région devait commencer par la garantie des droits légitimes du peuple palestinien. Il a salué l’intention du président français Emmanuel Macron de reconnaître officiellement un État palestinien en septembre.

« Assurer la sécurité, la stabilité et la prospérité pour tous les peuples de la région passe d’abord par la justice envers le peuple palestinien, en lui permettant d’exercer ses droits légitimes, au premier rang desquels la création d’un État indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale », a-t-il déclaré.

Il a présenté l’Initiative de paix arabe comme le cadre fondamental pour toute solution juste et globale.

Le ministre a également appelé à une cessation immédiate de la catastrophe humanitaire à Gaza, et a confirmé que l’Arabie saoudite et la France avaient facilité le transfert de 300 millions de dollars de la Banque mondiale vers la Palestine.

Faisal ben Farhane a affirmé que le Royaume poursuivait ses efforts auprès de plusieurs pays afin d’obtenir une reconnaissance internationale de l’État de Palestine.

Il a catégoriquement rejeté toute idée de conditionner cette reconnaissance à un veto israélien, et a réaffirmé qu’aucune relation ne serait établie avec Israël avant la création d’un État palestinien.

Le ministre a exprimé son soutien aux efforts de réforme de l’Autorité palestinienne, et a noté que le président américain Donald Trump pourrait jouer un rôle majeur dans la résolution des conflits régionaux.

Faisal ben Farhane a également annoncé la signature, prévue mardi, de plusieurs protocoles d’accord avec différents secteurs palestiniens, dans le but de les renforcer.

Il a conclu en soulignant l’importance de maintenir l’élan diplomatique et la coordination internationale pour parvenir à une solution à deux États viable et pacifique.

Le coprésident de la conférence, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, a abondé dans le même sens, déclarant à la presse que d'autres pays pourraient reconnaître la Palestine dans les mois à venir.

« La France affirme le droit du peuple palestinien à la souveraineté sur ses terres », a-t-il affirmé.

Il a ajouté : « D’autres États pourraient reconnaître la Palestine dès septembre. La conférence sur la solution à deux États constitue une étape décisive dans sa mise en œuvre. Des engagements historiques seront pris. Le ciblage des civils à Gaza est inacceptable ; la guerre dans la bande dure depuis trop longtemps et doit cesser. »

Il a insisté sur le rôle de la communauté internationale pour transformer ce cadre en réalité concrète.

« Nous devons œuvrer pour faire de la solution à deux États une réalité tangible », a-t-il déclaré. « Qui répond aux aspirations légitimes du peuple palestinien. Nous avons enclenché une dynamique irréversible vers une solution politique au Moyen-Orient. »

Lors de la première session, le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa a salué la tenue de la conférence, qu’il a qualifiée d’opportunité cruciale pour la paix.

« La solution à deux États est une opportunité historique pour toutes les parties », a-t-il déclaré. « Nous sommes reconnaissants à l’Arabie saoudite et à la France pour avoir organisé cette conférence historique. »

Il a ajouté que la conférence envoyait un message clair de soutien international au peuple palestinien :

« La conférence sur la solution à deux États confirme au peuple palestinien que le monde est à ses côtés. »

Mohammad Mustafa a également appelé à l’unité politique entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, exhortant le Hamas à déposer les armes en faveur d’un contrôle par l’Autorité palestinienne :

« Nous devons œuvrer à l’unification de la Cisjordanie et de Gaza. Nous appelons le Hamas à remettre ses armes à l’Autorité palestinienne », a-t-il déclaré.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com