Canicule: Les records de température tombent en France, vague de chaleur inédite en Grande-Bretagne

Un homme se rafraîchit avec des tuyaux d'eau dans la ville de Cologne, dans l'ouest de l'Allemagne, le 18 juillet 2022, alors que de nombreuses régions d'Europe subissent une vague de chaleur (Photo, AFP).
Un homme se rafraîchit avec des tuyaux d'eau dans la ville de Cologne, dans l'ouest de l'Allemagne, le 18 juillet 2022, alors que de nombreuses régions d'Europe subissent une vague de chaleur (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 19 juillet 2022

Canicule: Les records de température tombent en France, vague de chaleur inédite en Grande-Bretagne

  • Il s'agit du deuxième phénomène du genre en à peine un mois en Europe, qui entraîne des incendies violents dans la péninsule ibérique et en France
  • La multiplication des vagues de chaleur est une conséquence directe du réchauffement climatique selon les scientifiques

LONDRES: Des records de température ont été dépassés lundi dans plusieurs villes françaises, sous une vague de chaleur en Europe occidentale qui risque notamment de faire franchir au Royaume-Uni mardi le seuil des 40°C pour la première fois.

Il s'agit du deuxième phénomène du genre en à peine un mois en Europe, qui entraîne des incendies violents dans la péninsule ibérique et en France.

La multiplication des vagues de chaleur est une conséquence directe du réchauffement climatique selon les scientifiques, les émissions de gaz à effet de serre augmentant à la fois leur intensité, leur durée et leur fréquence.

En France, la carte a viré au cramoisi sur une large partie de la façade atlantique, avec 15 départements en vigilance rouge pour canicule.

Les records ont été battus dans plusieurs villes - 39,5°C à Saint-Brieuc, 42°C à Nantes ou 42,6°C à Biscarosse, selon Météo France. Le record absolu dans le pays, 46°C, a été atteint le 28 juin 2019 à Vérargues (Sud).

L'"évacuation préventive" de 8.000 personnes a été entreprise lundi dans deux quartiers de La Teste-de-Buch (sud-ouest), ville du très touristique bassin d'Arcachon touchée par un immense incendie depuis plusieurs jours, au bord de l'Atlantique, a annoncé la préfecture.

"Je vais chez ma fille (dans un autre quartier de La Teste) mais si ça crame là-bas aussi, je ne sais pas quoi faire", lance Patricia Monteil, une quadragénaire remplissant "en panique" sa voiture.

Evoquant des brasiers "hors norme", le directeur des pompiers de Gironde, Marc Vermeulen, souligne que des phénomènes inédits sont observés: "le feu explose littéralement", "les troncs de pins de 40 ans éclatent".

Un homme a été placé en garde à vue lundi dans le cadre de l'enquête sur l'autre grand incendie de la région, à Landiras, pour lequel le parquet avait dit privilégier la "thèse criminelle".

Ces deux sinistres, qui n'ont pas fait de victimes, ont ravagé près de 17.000 hectares de végétation et contraint en tout 32.000 personnes, habitants et vacanciers, à quitter leur lieu de résidence. Cinq campings desquels 6.000 vacanciers avaient été évacués dans la nuit de mercredi, au pied de la dune du Pilat, "ont brûlé à 90%", selon les autorités.

Un autre incendie, au sud d'Avignon (sud-est), déclenché jeudi par des étincelles au passage d'un train de marchandises, connaissait lundi une "reprise virulente", selon les pompiers, et un feu se propageait dans l'extrémité de la Bretagne (ouest).

«Le réchauffement est vraiment là»

Au Royaume-Uni, 38,1°C ont été relevés dans l'est de l'Angleterre, température la plus élevée cette année, la troisième jamais enregistrée.

Pour la première fois, l'Agence de sécurité sanitaire britannique a émis une alerte de niveau 4, le plus élevé, correspondant à une urgence nationale, mettant en garde contre les risques que la chaleur fait peser même sur les personnes jeunes et/ou en bonne santé.

"Le réchauffement climatique est vraiment là. Il faut agir face à ce phénomène... et aussi apprendre à vivre avec", commentait Gary Evans, retraité de 68 ans dans la station balnéaire de Tankerton, dans le sud-est du pays.

Les températures les plus chaudes en Grande-Bretagne sont attendues pour mardi et pourraient dépasser le seuil des 40°C, une première dans le pays. Le record britannique remonte au 25 juillet 2019, avec 38,7 degrés relevés à Cambridge, dans l'est de l'Angleterre.

Certaines écoles resteront fermées, tandis que d'importantes perturbations sont attendues dans les transports.

Lundi, le Pays de Galles a déjà dépassé son record avec 37,1°C. A Kew Garens à Londres, 37,5°C ont été enregistrés.

Le trafic à l'aéroport londonien de Luton a été suspendu en raison d'un "défaut de surface" sur la piste à cause de la chaleur.

Incendies en Espagne

L'Espagne est quant à elle en proie à une suffocante vague de chaleur depuis plus d'une semaine qui a provoqué de nombreux incendies, ravageant des dizaines de milliers d'hectares.

Lundi, la quasi-totalité du pays restait en alerte "risque extrême" d’incendie, le plus élevé. L'Espagne, qui étouffe depuis le 10 juillet avec des maximales dépassant nettement les 40°C et redescendant peu la nuit, devrait connaître un très court répit en ce début de semaine.

"Le changement climatique tue des personnes (...) mais aussi notre écosystème, notre biodiversité", a réagi lundi le président du gouvernement Pedro Sanchez.

Les incendies qui font rage ont provoqué la mort d'un berger dans le nord-ouest de l'Espagne, un deuxième décès après celui d'un pompier dimanche dans la même zone.

Après avoir battu son record de température pour un mois de juillet jeudi, avec 47°C relevés dans le nord du pays, le Portugal devrait connaître une journée bien plus fraîche, mettant un terme à une semaine de canicule.

Dans le centre et le nord du pays, quelque 800 pompiers luttaient encore lundi contre quatre incendies. Selon la protection civile, les feux de forêt ont fait en 10 jours quatre morts, cinq blessés graves et ont entraîné l'évacuation de 960 personnes.

Un couple de septuagénaire a été retrouvé mort dans leur voiture carbonisée, a annoncé lundi le maire de Murca (nord). "Ils étaient chez eux dans le village de Penabeice et auraient décidé de fuir quand les flammes se sont approchées de leur maison", a ajouté Mario Artur Lopes. Leur voiture a semble-t-il quitté la chaussée.

Près de 44.000 hectares ont brûlé depuis le début de l'année, selon l'Institut pour la conservation de la nature et des forêts, plus qu'en 2017, où les incendies avaient fait une centaine de morts.

Les Pays-Bas ont enregistré lundi leur jour le plus chaud de l'année jusqu'ici, la température ayant atteint 35,4°C dans la ville de Westdorpe (sud-ouest). Mardi, les températures pourraient atteindre les 39°C dans le sud et le centre des Pays-Bas.

La Belgique redoute aussi des records de chaleur mardi, le thermomètre pouvant grimper par endroits jusqu'à 40°C, selon l'Institut royal de météorologie (IRM). Des horaires ont été aménagés pour certains métiers exposés à la chaleur.

Environ la moitié du territoire de l'UE est actuellement confronté à un risque de sécheresse à cause de l'absence prolongée de précipitations, qui expose des pays comme France, la Roumanie, l'Espagne, le Portugal et l'Italie à une probable baisse de rendement des cultures, selon la Commission européenne.


Un médecin syrien condamné à perpétuité en Allemagne pour crimes contre l'humanité sous Assad

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
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  • Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups
  • "Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad"

FRANCFORT: Un médecin syrien, accusé de tortures d'opposants au régime de Bachar al-Assad, a été condamné à la prison à vie lundi par la justice allemande, après un procès fleuve de plus de trois ans à Francfort.

Arrivé en Allemagne en 2015, où il a exercé comme chirurgien orthopédique jusqu'à son arrestation en 2020 après avoir été reconnu par d'autres réfugiés syriens, Alaa Moussa était jugé pour de multiples crimes sur des détenus dans des hôpitaux militaires de Damas et de Homs durant la guerre civile en Syrie.

Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups.

"Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad" aux manifestations des opposants.

Dénonçant "une violation massive des droits de l'Homme" par l'accusé, le juge a souligné que le verdict était aussi une façon de montrer "que la souffrance des victimes n'est pas oubliée".

"Outre les difficultés inhérentes à un délai de 12 ans, le régime syrien a tenté jusqu'à sa chute (en décembre 2024, ndlr) d'exercer une influence sur la procédure" allemande, a-t-il poursuivi, évoquant des menaces sur des proches des témoins.

Etant donné la gravité des faits, la condamnation à la perpétuité d'Alaa Moussa a été assortie d'une peine de sûreté pour une durée non encore définie (qui sera décidée au bout de quinze ans d'incarcération).

Lors de son procès commencé le 19 janvier 2022, entouré de hautes mesures de sécurité, Alaa Moussa avait été confronté à plus d'une cinquantaine de témoins et d'anciennes victimes.

Certains avaient témoigné masqués et beaucoup avaient fait état de menaces et d'intimidation à l'encontre de leur famille restée au pays alors que l'ombre des services secrets syriens planait sur les audiences.

Une situation qui s'est détendue après la chute, durant le procès, du dictateur Bachar al-Assad, renversé en décembre 2024 et désormais réfugié en Russie.

Parmi les témoins, un ancien lieutenant d'Alep, âgé aujourd'hui d'une quarantaine d'années, emprisonné après avoir refusé de tirer sur des manifestants en novembre 2011.

"Puni pour ses actes" 

Il avait affirmé avoir vu Alaa Moussa infliger des injections à des malades allongés sur le sol, qui sont décédés peu après, dans l'hôpital militaire où il sévissait.

"Aucun tortionnaire, quel que soit le lieu où il a commis son crime, ne peut être certain d'échapper à la justice. Il devra toujours s'attendre à être puni pour ses actes", a asséné le juge Christoph Koller lors de son verdict.

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle.

Il y a deux semaines, la justice allemande avait ainsi condamné à la prison à vie un ancien chef d'une milice syrienne soutenant l'ex-président Bachar al-Assad, reconnu coupable notamment de meurtre, d'actes de torture et de séquestration entre 2012 et 2014.

Lors du premier procès au monde sur des exactions du régime de Bachar al-Assad tenu en Allemagne, Anwar Raslan, un ex-gradé des services de renseignement syriens, avait été condamné en janvier 2022 à la prison à vie pour le meurtre de 27 prisonniers et des faits de torture sur au moins 4.000 autres, en 2011 et 2012, dans la prison Al-Khatib.

Des procès sur les crimes commis en Syrie ont également eu lieu ailleurs en Europe, notamment en France et en Suède.

Le conflit en Syrie, déclenché par des protestations pacifiques violemment réprimées en 2011, a fait plus d'un demi-million de morts, déplacé des millions de personnes et ravagé l'économie et les infrastructures du pays.


Ukraine: l'aide européenne compense le désengagement américain, selon le Kiel Institute

Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
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  • « L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.
  • Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

PARIS : Selon l'institut de recherche allemand Kiel Institute, une hausse de l'aide des pays européens à l'Ukraine a permis début 2025 de combler le vide laissé par le désengagement de la nouvelle administration américaine de Donald Trump.

« L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.

Alors que « les États-Unis, qui étaient auparavant le plus gros donateur à l'Ukraine, n'ont pas annoncé de nouvelle enveloppe depuis début janvier », l'Ukraine a tout de même reçu plus d'aide de janvier à avril 2025 qu'en moyenne les années précédentes sur la même période. 

« Reste à savoir s'il s'agit d'une hausse temporaire ou du début d'une évolution plus durable du rôle de l'Europe en tant que principal soutien de l'Ukraine », a déclaré Christoph Trebesch, qui dirige l'équipe du Kiel Institute chargée de suivre les engagements en faveur de l'Ukraine, cité dans le communiqué.

Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

En revanche, « il est frappant de constater le peu d'aide allemande allouée ces derniers mois », a-t-il commenté. « Au lieu d'augmenter son soutien après l'arrivée de Trump au pouvoir, nous observons une forte baisse de l'aide allemande par rapport aux années précédentes. »

« La tendance est la même pour l'Italie et l'Espagne », a-t-il précisé. 

Au 30 avril 2025, 294 milliards d'euros au total ont été alloués à des dépenses précises en faveur de l'Ukraine (sur 405 milliards promis), selon les derniers chiffres du Kiel Institute. Les 111 milliards restants ont été promis à long terme, mais pas encore alloués.

Sur la somme déjà donnée, 140 milliards d'euros correspondent à de l'aide militaire, 133 milliards à de l'aide financière et 21 milliards à de l'aide humanitaire.

Les principaux donateurs sont l'Union européenne et ses membres (131 milliards d'euros donnés ou alloués), les États-Unis (115 milliards) et le Royaume-Uni (19 milliards).

En matière d'aide militaire, l'Europe, le Royaume-Uni compris, « dépasse pour la première fois depuis juin 2022 les États-Unis », selon le Kiel Institute. Les Européens ont déjà donné ou alloué 72 milliards d'euros d'aide militaire à l'Ukraine depuis le début de la guerre, contre 65 milliards pour les États-Unis. 


Les dirigeants du G7, dont Trump, se rejoignent au Canada tandis qu'un conflit oppose l'Iran et Israël

Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
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  • Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël.
  • La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

KANANASKIS, CANADA : Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël, alors que leurs dirigeants, dont le président américain, se retrouvent pour un sommet sous tension dans les Rocheuses canadiennes.

Il s'agit du premier grand sommet depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir en janvier, ce qui a fragilisé l'unité du club des grandes démocraties industrialisées (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, France, Italie et Japon).

Le président américain, qui n'a cessé de menacer le Canada ces derniers mois, est arrivé en fin de journée dans ce pays, avec sur la tête une casquette blanche portant son slogan « Make America Great Again » (« Rendre sa grandeur à l'Amérique »).

Pour cette réunion qui se déroule à Kananaskis, dans le parc national de Banff, dans l'ouest du Canada, il retrouvera ses alliés du G7 ainsi que les dirigeants de nombreux autres pays invités : l'Inde, l'Ukraine, le Mexique, l'Afrique du Sud et l'Australie seront notamment présents.

La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

Mais parviendront-ils à parler d'une voix commune, notamment sur cette région du monde ?

Israël a stupéfié le monde vendredi en ouvrant un nouveau front avec une campagne militaire surprise et massive contre l'Iran.

Selon une source gouvernementale citée par l'AFP, les dirigeants du G7 travaillent à une déclaration commune. Reste à décider s'il s'agit d'appeler à la désescalade ou simplement de soutenir Israël en affirmant que le pays a le droit de se défendre. 

Mais cette guerre n'est pas le seule enjeu des discussions à Kananaskis. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est parmi les invités et doit s'entretenir avec Donald Trump

Le président américain, qui s'est rapproché de façon spectaculaire de Moscou, a de nouveau eu un entretien téléphonique samedi avec le président russe Vladimir Poutine. Ce dernier lui a dit être prêt à un nouveau round de négociations.

De leur côté, les Européens tentent de convaincre Donald Trump de promulguer de nouvelles sanctions contre Moscou, ciblant plus précisément les ventes de pétrole russe. 

Tous les pays souhaitent par ailleurs aborder l'aspect commercial avec le président Trump. En imposant des taxes douanières d'au moins 10 % sur la plupart des produits entrant aux États-Unis, ce dernier a dévié le cours de la mondialisation et menacé l'économie mondiale d'un ralentissement général. 

Ce sommet du G7 est la première visite du président américain sur le sol canadien depuis qu'il a menacé son voisin du nord, estimant qu'il serait préférable qu'il devienne le 51^e État américain.

Le Premier ministre canadien, Mark Carney, et Donald Trump se rencontreront lundi matin lors d'un tête-à-tête. Outre MM. Carney et Zelensky, le dirigeant américain doit aussi rencontrer la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.