Laissez tomber les fleurs: au Liban, on s’offre désormais des bouquets d’argent 

Tamara Hariri (30 ans) raconte qu’elle a essayé de mettre à la disposition des Libanais qui peinent à se procurer de l'argent un substitut aux fleurs qui coûtent désormais une fortune. (Fournie)
Tamara Hariri (30 ans) raconte qu’elle a essayé de mettre à la disposition des Libanais qui peinent à se procurer de l'argent un substitut aux fleurs qui coûtent désormais une fortune. (Fournie)
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Publié le Mercredi 20 juillet 2022

Laissez tomber les fleurs: au Liban, on s’offre désormais des bouquets d’argent 

  • Tamara Hariri dit avoir confectionné une cinquantaine de bouquets depuis qu'elle a lancé son entreprise le mois dernier, à raison de deux arrangements par jour environ
  • Plus de 30% des fleurs cultivées dans le pays ont été jetées en 2020, à la suite de la chute de la demande

LONDRES: L'effondrement économique dont pâtit le Liban depuis trois ans a amené une entrepreneuse libanaise à proposer une alternative innovante aux bouquets de fleurs onéreux: des bouquets composés de billets de banque. 

Tamara Hariri (30 ans) raconte qu’elle a essayé de mettre à la disposition des Libanais qui peinent à se procurer de l'argent un substitut aux fleurs qui coûtent désormais une fortune.

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Le marché des fleurs compte donc parmi les secteurs les plus durement touchés par la crise économique. (Fournie)

«J’ai réalisé qu’il était désormais impossible d'offrir des fleurs en raison de leur prix élevé, explique Tamara Hariri à Reuters. J'ai donc voulu créer un produit qui ressemble aux fleurs.»

«Rien ne remplacera les fleurs, bien entendu, mais mes designs sont probablement plus appropriés que les bouquets de fleurs: on offre ainsi un bouquet d'argent et on aide la personne qui le reçoit que ce soit pour son anniversaire ou pour une autre occasion», affirme-t-elle.

Tamara Hariri dit avoir confectionné une cinquantaine de bouquets depuis qu'elle a lancé son entreprise le mois dernier, à raison de deux arrangements par jour environ.

Son équipe met entre trente minutes et une heure pour réaliser un petit bouquet. Les bouquets plus sophistiqués demandent plus de temps.

Les bouquets peuvent être réalisés à partir de billets en livres libanaises ou en dollars américains. Pour ces derniers, la prudence est de mise.

Pour éviter la contrefaçon, Mme Hariri demande à ses clients d'envoyer eux-mêmes les billets en dollars américains; le taux de change du dollar ne cesse d’augmenter par rapport à la livre libanaise.

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Plus de 30% des fleurs cultivées dans le pays ont été jetées en 2020, à la suite de la chute de la demande. (Fournie)

En effet, le prix d'un bouquet de fleurs au Liban peut varier entre 1,5 et 2 millions de livres libanaises (50 à 65 dollars [1 dollar = 0,98 euro]). Le marché des fleurs compte donc parmi les secteurs les plus durement touchés par la crise économique.

Plus de 30% des fleurs cultivées dans le pays ont été jetées en 2020, à la suite de la chute de la demande.

«Il faut que les Libanais s'entraident, et c'est très important. C'est ce qui m’a inspirée: il faut que nous nous entraidions, que nous offrions des cadeaux en argent liquide pour aider les gens, les étudiants, les universitaires et les employés», dit-elle.

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Quant au profit, il se situe généralement entre 4 et 10 dollars par bouquet. (Fournie) 

Selon Mme Hariri, les prix varient en fonction de la taille du bouquet et de la quantité de billets d’argent utilisés. Quant au profit, il se situe généralement entre 4 et 10 dollars par bouquet.

Elle est convaincue que ce concept se propagera au Liban, car «il nous assure des profits (aux fleuristes), mais il profite aussi aux personnes qui le reçoivent».

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Selon Mme Hariri, les prix varient en fonction de la taille du bouquet et de la quantité de billets d’argent utilisés. (Fournie)

Une crise économique sans précédent secoue le Liban depuis 2019 et la monnaie nationale a chuté de plus de 90%. Dans ce contexte, environ 80% de la population vit désormais sous le seuil de pauvreté.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com