Le projet de loi sur Facebook d’Israël risque d’aggraver la censure en ligne, selon les experts

Le projet de loi sera utilisé pour réduire au silence les militants et les journalistes qui recensent les violations contre les droits de l’homme perpétrées par Israël. (Twitter: @7amleh)
Le projet de loi sera utilisé pour réduire au silence les militants et les journalistes qui recensent les violations contre les droits de l’homme perpétrées par Israël. (Twitter: @7amleh)
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Publié le Vendredi 22 juillet 2022

Le projet de loi sur Facebook d’Israël risque d’aggraver la censure en ligne, selon les experts

  • Lors des attaques de l’année dernière contre Gaza, Facebook et Instagram ont supprimé des centaines de messages en lien avec la Palestine. 7amleh a documenté plus de sept cents cas de violations des droits numériques palestiniens
  • L’organisation 7amleh estime que les efforts déployés par les réseaux sociaux pour limiter les futures violations des droits numériques des utilisateurs sont importants, mais ne vont pas assez loin

LONDRES: Les autorités israéliennes se préparent à adopter un projet de loi controversé ayant trait à l’incitation sur les réseaux sociaux, communément appelé «projet de loi sur Facebook». Cette mesure risque d’aggraver la censure en ligne, à la lumière des tensions accrues avec les Palestiniens.

Le projet de loi, qui permet au gouvernement israélien de supprimer les contenus qu’il considère comme «incitatifs» ou «causant du tort» sur les réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram et Twitter, va plus loin que les lois similaires appliquées ailleurs.

Il permet aux autorités israéliennes de bloquer le contenu de tous les sites Web, y compris les sites d’information, en les soumettant aux mêmes réglementations que les réseaux sociaux.

Il accordera également au procureur général israélien le pouvoir d’utiliser des preuves secrètes devant les tribunaux pour supprimer du contenu et il empêchera les créateurs de contenu de se défendre et de défendre leur travail.

«Il s’agit d’une atteinte sans précédent à la liberté d’expression», s’indigne un utilisateur des réseaux sociaux.

Un autre dénonce l’hypocrisie d’Israël. Il déclare: «Si les autorités n’avaient rien à cacher, elles ne prendraient pas des mesures aussi radicales.»

Le Comité ministériel israélien pour la législation a approuvé à l’unanimité le projet de loi en décembre de l’année dernière. Selon les experts, cette décision transformera la relation entre les autorités israéliennes et les réseaux sociaux.

Nadim Nashif, fondateur et directeur de l’organisation de défense des droits numériques 7amleh, affirme dans une tribune que le projet de loi «sera utilisé pour réduire au silence les militants et les journalistes qui recensent les violations contre les droits de l’homme perpétrées par Israël. Des lois concernant l’incitation sont déjà utilisées pour porter atteinte à la liberté d’expression et criminaliser les journalistes et militants palestiniens qui couvrent les événements sur le terrain et publient en ligne les violations israéliennes.»

«La possibilité étendue de bloquer les sites d’information élargit les pouvoirs de censure des autorités israéliennes au-delà des principes démocratiques concernant la liberté d’expression et la diversité d’opinion», écrit M. Nashif.

L’adoption de ce projet de loi porte un coup dur à la liberté d’expression des Palestiniens. Cependant, ce n’est ni nouveau ni rare.

Lors des attaques de l’année dernière contre Gaza, Facebook et Instagram ont supprimé des centaines de messages en lien avec la Palestine. 7amleh a documenté plus de sept cents cas de violations des droits numériques palestiniens. Cinq cents cas auraient été recensés uniquement entre le 6 et le 19 mai.

À l’époque, Facebook affirmait qu’il s’agissait d’un problème technique plutôt que politique, soulignant que lors du récent conflit, le géant de la technologie avait mobilisé toute une équipe, comprenant des locuteurs arabes et hébreux, pour surveiller la situation sur le terrain et supprimer les contenus préjudiciables.

7amleh estime que les efforts déployés par les réseaux sociaux pour limiter les futures violations des droits numériques des utilisateurs sont importants, mais ne vont pas assez loin.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com