Sabres, roulades et ciseaux volants: le vovinam vietvodao débarque à Paris

Il s'agit du vovinam vietvodao, un art martial spectaculaire venu du Vietnam, dont la Coupe du monde se tient samedi à Paris (Photo, AFP).
Il s'agit du vovinam vietvodao, un art martial spectaculaire venu du Vietnam, dont la Coupe du monde se tient samedi à Paris (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 22 juillet 2022

Sabres, roulades et ciseaux volants: le vovinam vietvodao débarque à Paris

  • Les mouvements autorisés sont nombreux et variés
  • Mais la discipline est surtout connue pour sa technique des «ciseaux volants» consistant à attaquer son opposant en l'agrippant avec les jambes

PARIS: Vêtu d'un kimono bleu et d'une ceinture jaune, un combattant saute au cou de son adversaire, le saisit avec les jambes et le fait basculer au sol sous un vacarme d'applaudissements.

Il s'agit du vovinam vietvodao, un art martial spectaculaire venu du Vietnam, dont la Coupe du monde se tient samedi à Paris.

Coups de pied, coups de poing, coups de coude, coups de genou, roulades, sauts... les mouvements autorisés sont nombreux et variés. Mais la discipline est surtout connue pour sa technique des "ciseaux volants" consistant à attaquer son opposant en l'agrippant avec les jambes, comme le faisaient autrefois les combattants vietnamiens pour désarçonner les cavaliers de l'armée mongole.

"Le vovinam repose sur des techniques qui existent depuis la nuit des temps et qui étaient utilisées dans l'art militaire pour neutraliser l'adversaire", explique à l'AFP Tran Nguyen Dao, 66 ans.

"Depuis, ces techniques ont été transformées en un sport plus ludique, mais on a conservé l'aspect traditionnel, même au haut niveau pour conserver son authenticité", poursuit ce "Grand maître" de la discipline.

«Au cœur de la bataille»

C'est en 1938 que le vovinam a acquis ses lettres de noblesse, sous l'impulsion de son maître fondateur, Nguyen Loc, qui en a codifié les règles en combinant des éléments de plusieurs arts martiaux asiatiques.

Interdit par les colons français puis pendant la guerre Nord-Sud, il a persisté grâce à la persévérance des maîtres avant de se répandre dans plus de 70 nations à travers le monde.

Tran Nguyen Dao a d'ailleurs été envoyé en France en 1975 pour contribuer au développement du vovinam en dehors des frontières vietnamiennes.

Samedi, plusieurs centaines de concurrents du monde entier (France, Belgique, Vietnam, Burkina Faso, Sénégal...) se réunissent à la halle Georges-Carpentier de Paris pour se disputer la trentaine de titres décernés lors de cette sixième édition de la Coupe du monde.

Les épreuves se déroulent soit lors d'un combat en un contre un, soit dans le cadre d'un affrontement chorégraphié où deux ou plusieurs combattants font la démonstration de leurs compétences.

Les adeptes sont entraînés à utiliser leurs mains et leurs jambes en recherchant l'harmonie entre la force et la souplesse, mais aussi, à partir d'un certain niveau, à manier des armes traditionnelles: hallebardes, couteaux, bâtons longs, sabres...

"Quand je manie une hallebarde, je me mets dans la peau d'un général", décrit dans un grand sourire Serge Crozon, 52 ans, maître 6e dang. "Je ne suis plus Serge, je découpe tout ce qu'il y a autour de moi, je suis au cœur de la bataille dans mon esprit."

Thèses, cascades et 2be3

Ce cascadeur de renom, doublure d'Omar Sy et récemment nommé aux Taurus Awards (l'équivalent des Oscars des cascadeurs) pour sa prestation dans le film Mortal Kombat, a appris la discipline à Longjumeau en région parisienne avant d'en devenir champion de France, d'Europe et du monde.

"Sans le vovinam vietvodao, je ne serais pas allé aussi loin (dans le métier de cascadeur)", explique celui qui a vu passer sur le tatami plusieurs générations de pratiquants, dont Frank Delay et Filip Nikolic, deux membres du célèbre boys band des années 90, les 2be3.

"C'est un art martial très riche, très physique avec des roulades, des chutes, des sauts. C'est très démonstratif",

Mais limiter le vovinam aux performances physiques serait réducteur, insiste Tran Nguyen Dao, qui rappelle le but de la discipline: la formation de "l'homme vrai".

"Il y a un cursus technique jusqu'au 4e dang, puis il faut présenter une thèse pour monter jusqu'au 10e", détaille-t-il. "II y a un vrai travail de recherche."

Moins connu que d'autres arts martiaux, le vovinam compte aujourd'hui plus de 2,5 millions de pratiquants dans le monde, d'après l'agence de presse publique Vietnam News Agency.

"On aimerait développer la discipline auprès d'un public beaucoup plus large car c'est un art martial à part", déclare Serge Crozon. "C'est un des arts martiaux les plus authentiques où la forme sportive n'a pas de valeur sans la tradition."


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.