Lancement de l’exposition Saudi 100 Brands à New York, qui met en lumière la culture et le patrimoine du Royaume

La princesse Rima Bandar al-Saoud, ambassadrice de l’Arabie saoudite auprès des États-Unis, participe à la cérémonie d’ouverture en présence de certaines créatrices saoudiennes. (Photo fournie)
La princesse Rima Bandar al-Saoud, ambassadrice de l’Arabie saoudite auprès des États-Unis, participe à la cérémonie d’ouverture en présence de certaines créatrices saoudiennes. (Photo fournie)
La princesse Rima Bandar al-Saoud, ambassadrice de l’Arabie saoudite auprès des États-Unis, lors de la cérémonie d’ouverture de l’exposition. (Photo fournie)
La princesse Rima Bandar al-Saoud, ambassadrice de l’Arabie saoudite auprès des États-Unis, lors de la cérémonie d’ouverture de l’exposition. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 28 juillet 2022

Lancement de l’exposition Saudi 100 Brands à New York, qui met en lumière la culture et le patrimoine du Royaume

  • C’est la Commission saoudienne de la mode, sous les auspices du ministère de la Culture, qui a accueilli cette exposition
  • Saudi 100 Brands est une exposition itinérante mondiale qui présente une sélection de vêtements et d’accessoires conçus par cent créateurs saoudiens

RIYAD: L’exposition Saudi 100 Brands a ouvert ses portes hier à New York. Elle présente les pièces de cent créateurs saoudiens qui reflètent la culture et le patrimoine du Royaume à travers la demi-couture, des robes de mariée, des sacs, des bijoux, entre autres.

La princesse Rima bent Bandar al-Saoud, ambassadrice de l’Arabie saoudite aux États-Unis, a inauguré la cérémonie d’ouverture de l’exposition par un discours.

«Je peux vous dire que les collections que vous voyez ici sont inspirées de l’Arabie, mais conçues pour le monde. C’est la touche de magie que la Commission saoudienne de la mode a apportée en exposant les collections à New York, le cœur même du monde de la mode», a-t-elle déclaré.

«La créativité ne naît pas dans un seul pays. La culture n’est pas définie par une frontière. Ce que vous vous apprêtez à découvrir, c’est un symbole qui n’a rien à voir avec la politique ou les gouvernements, mais qui est étroitement lié à l’esprit humain.»

L’un des modèles présentés lors de l’exposition Saudi 100 Brands à New York. (Photo fournie)
L’un des modèles présentés lors de l’exposition Saudi 100 Brands à New York. (Photo fournie)

La Commission saoudienne de la mode, sous les auspices du ministère de la Culture, a accueilli l’exposition et a choisi les créateurs en fonction du caractère unique et de l’intérêt culturel de leurs pièces.

L’exposition se tiendra du 26 juillet au 7 août 2022 à l’Iron23 de New York.

Parmi les participants à la cérémonie d’ouverture figuraient deux célèbres créatrices de mode, la Vénézuélienne Carolina Herrera et la Libanaise Reem Acra.

Saudi 100 Brands est une exposition itinérante mondiale qui présente une sélection de vêtements et d’accessoires conçus par cent créateurs saoudiens.

Les artistes sélectionnés ont été retenus parmi un groupe de mille cinq cents créateurs. Le top 100 a été défini en fonction de leurs pièces.

L’exposition est divisée en huit catégories: le prêt-à-porter, la mode pudique, la mode concept, les tenues de gala, la demi-couture, les robes de mariée, les sacs et les bijoux.

L’une des cent marques saoudiennes choisies est Loodyana, une entreprise qui a été fondée à Djeddah en 2001 et qui crée des pièces depuis vingt et un ans.

La marque est connue pour ses luxueux caftans et ses robes de soirée. Ses créatrices sont les sœurs Al-Haqbani, qui sont nées et ont grandi dans le Royaume.

Elles affirment que les valeurs de leur marque et leurs inspirations sont enracinées dans leur amour pour la famille et l’harmonie que les femmes apportent à la vie.

La marque utilise des broderies complexes et des silhouettes modernes pour combiner des caractéristiques traditionnelles et contemporaines dans des pièces uniques qui mettent en relief la culture du Royaume.

«Nous étions tellement enthousiastes à l’idée de vivre une nouvelle expérience», déclare Abir al-Haqbani, cofondatrice de Loodyana, dans un entretien accordé à Arab News.

Cette dernière indique qu’elle éprouve de la gratitude à l’idée de faire partie des créateurs de mode saoudiens choisis pour exposer leur travail à New York. «Aujourd’hui, nous écrivons l’histoire», confie-t-elle.

Le modèle de Loodyana mis en valeur lors de l’exposition est une robe noire décolletée avec une paire de gants brodés.

«Les femmes sont le pilier de la famille. La conception de notre robe est la belle armure qui protège l’esprit délicat de la femme derrière la robe», précise la créatrice.

Les membres de l’équipe de conception s’inspirent des souvenirs des réunions de famille dans les montagnes saoudiennes.

«Le contour net des montagnes lointaines est l’inspiration derrière la forme de la coupe A-line de la robe. Le mystère que suscite l’opacité du brouillard épais enveloppant les montagnes se reflète dans l’éclat gris de la broderie perlée à la main appliquée sur le tissu», explique-t-elle.

La cofondatrice souligne que la création de ce modèle complexe a duré plus de quatre mois.

«Tout comme il existe dans les montagnes escarpées et le paysage rocheux un caractère fragile et délicat secret, une féminité exquise se cache dans la silhouette robuste de notre robe», renchérit-elle.

Les créatrices ont d’abord appris que leur marque avait été sélectionnée pour l’exposition lorsqu’elles ont reçu un e-mail de la princesse Rima et de Manuel Arnaut, le rédacteur en chef de Vogue Arabia.

L’exposition se poursuivra pendant toute la semaine à venir; elle est ouverte au public. L’entrée est gratuite, mais les participants doivent réserver un billet via le lien suivant : https://www.saudi100brands.nyc

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Oman et le Liban appellent à un retrait total d’Israël et exhortent à la fin des attaques

Joseph Aoun et le sultan Haitham bin Tariq. (Fourni)
Joseph Aoun et le sultan Haitham bin Tariq. (Fourni)
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  • Joseph Aoun et le sultan Haitham ben Tariq lancent un appel conjoint pour un arrêt immédiat des attaques israéliennes sur le territoire libanais
  • Réaffirmation de la position arabe unifiée en faveur de la fin de l’occupation israélienne et de l’établissement d’un État palestinien indépendant sur la base des frontières de 1967

​​​​​​BEYROUTH : Le président libanais Joseph Aoun et son homologue omanais, le sultan Haitham ben Tariq, ont lancé mercredi un appel conjoint pour un arrêt immédiat des attaques israéliennes sur le territoire libanais et un retrait total de toutes les terres arabes occupées, avertissant que la poursuite des violations constitue une menace directe pour la stabilité régionale.

La déclaration a été faite lors d’un sommet de haut niveau à Mascate, où les deux dirigeants ont exprimé leur « profonde préoccupation face à l’agression israélienne en cours » et qualifié l’occupation de « violation flagrante » de la Résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU ainsi que d’autres résolutions internationales.

Les deux parties ont également exprimé leur soutien aux efforts internationaux visant à apaiser les tensions, stabiliser la situation sur le terrain, faciliter le retour des personnes déplacées et faire progresser la reconstruction post-conflit.

Aoun conduisait une délégation ministérielle libanaise à Oman, comprenant les ministres des affaires étrangères, de l’intérieur, de la défense, de la santé et de l’agriculture, pour des discussions avec des responsables omanais.

La déclaration commune a mis l'accent sur le renforcement des relations bilatérales et l'élargissement de la coopération dans des secteurs clés tels que la politique, l'économie, l'investissement, le secteur bancaire, le tourisme, les transports et la logistique.

Les deux parties ont appelé à engager rapidement les préparatifs pour tenir la première session du Comité mixte omano-libanais, coprésidé par les ministres des affaires étrangères à Mascate, et à poursuivre de nouveaux accords et mémorandums d’entente destinés à renforcer la collaboration dans le commerce, la culture et la science. La déclaration a également souligné la nécessité de dynamiser la participation du secteur privé dans les opportunités de développement partagé.

La partie omanaise a réaffirmé son plein soutien à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale du Liban, ainsi qu’au renforcement des institutions étatiques libanaises, en particulier l’armée et les forces de sécurité légitimes, et à l’appui apporté au pays dans ses réformes économiques, financières et administratives.

Les deux parties ont réaffirmé la position arabe unifiée appelant à mettre fin à l’occupation israélienne et à établir un État palestinien indépendant sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. Elles ont également souligné l’importance de renforcer la solidarité arabe, de respecter la souveraineté des États et de promouvoir les principes de bon voisinage et de droit international.

La visite officielle d’Aoun à Oman s’inscrivait dans le rôle établi de Mascate en tant que médiateur régional et international. Lors de ses rencontres, Aoun a salué le statut diplomatique et l’approche du Sultanat, la qualifiant de « sage et responsable ».

Il a salué la politique étrangère d’Oman, fondée sur le dialogue, la médiation, l’équilibre et le bon voisinage, estimant qu’elle avait conféré au Sultanat « un statut distingué et un rôle pivot dans la promotion de la stabilité et la résolution des conflits par des moyens pacifiques ».

Aoun a déclaré qu’au Liban, « nous tenons cette approche sage en haute estime et accordons une grande valeur au soutien constant du Sultanat envers le Liban dans divers forums internationaux, ainsi qu’à son appui face aux défis qui se dressent devant nous ».

Pour sa part, le sultan Haitham ben Tariq a réaffirmé l’engagement continu d’Oman envers la stabilité du Liban et son suivi attentif des développements récents dans le pays.

Il a souligné la profondeur des relations entre les deux pays et l’importance de renforcer la coopération et la coordination bilatérales. Le sultan a également salué les contributions positives de la communauté libanaise à Oman.

En marge de la visite, le ministre libanais de l’intérieur Ahmed Al-Hajjar a tenu une réunion avec son homologue omanais, Hamoud ben Faisal Al-Busaidi, au palais Al-Alam à Mascate. Ils ont souligné le renforcement de la coopération conjointe, en particulier dans les domaines de la sécurité et du maintien de l’ordre.

Selon une déclaration conjointe, les discussions ont également porté sur les efforts du Liban pour consolider la sécurité interne et maintenir la stabilité.

Ont participé aux discussions élargies, côté omanais : Al-Busaidi ; Shihab ben Tariq Al-Saïd, vice-premier ministre chargé des affaires de défense ; Badr ben Hamad Al-Busaidi, ministre des affaires étrangères ; Hamad ben Saïd Al-Aufi, chef du cabinet privé ; Mahad ben Saïd Ba’owain, ministre du travail et chef de la mission d’honneur ; Saoud ben Hamoud Al-Habsi, ministre de l'Agriculture, de la Pêche et des Ressources hydriques ; et Hilal ben Ali Al-Sabti, ministre de la santé.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le chef de la diplomatie libanaise décline une invitation de l'Iran

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji, s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien au siège du ministère des Affaires étrangères au Caire. (AFP)
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji, s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien au siège du ministère des Affaires étrangères au Caire. (AFP)
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  • Le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Raggi a refusé une invitation à se rendre en Iran, évoquant des conditions inappropriées, et a proposé une rencontre dans un pays tiers neutre
  • Ce refus intervient sur fond de pressions américaines pour désarmer le Hezbollah, soutenu par l'Iran, alors que Beyrouth insiste sur la non-ingérence dans ses affaires internes

BEYROUTH: Le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Raggi a décliné mercredi une invitation de son homologue à se rendre en Iran, qui soutient le Hezbollah islamiste, et proposé une rencontre dans un pays tiers.

Le gouvernement libanais est soumis à une intense pression des Etats-Unis pour désarmer le Hezbollah, affaibli par une guerre avec Israël, alors que l'Iran a affiché son opposition à cette mesure.

Début décembre, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi avait invité M. Raggi à se rendre à Téhéran pour évoquer "les relations bilatérales" ainsi que les "développements régionaux et internationaux", selon le ministère iranien des Affaires étrangères.

En réponse à M. Araghchi, "j'ai déclaré que je ne pouvais pas accepter son invitation à me rendre à Téhéran dans les circonstances actuelles", a annoncé mercredi M. Raggi sur X.

"Cela ne signifie pas un refus d'engager le dialogue, mais plutôt que les conditions ne sont pas propices à cette visite", a-t-il ajouté.

Il a proposé à son homologue de s'entendre pour se rencontrer "dans un pays tiers neutre", soulignant que les relations entre le Liban et l'Iran devaient être basées sur le principe de "non ingérence dans les affaires internes" de chaque pays.

L'Iran arme et finance le puissant Hezbollah, qu'une guerre a opposé à Israël d'octobre 2023 à novembre 2024.

En août, le Liban avait signifié à un haut responsable iranien, Ali Larijani, en visite à Beyrouth, son refus catégorique de "toute ingérence" dans ses affaires internes, après des critiques par Téhéran de la décision du gouvernement de désarmer le Hezbollah.

Téhéran dénonce régulièrement les frappes israéliennes qui le visent. Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, avaient appelé en novembre à "venger" l'assassinat par Israël au Liban du chef militaire du Hezbollah, Haitham Ali Tabatabai.


L'Arabie saoudite et l'Iran réaffirment leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin

Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
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  • Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a participé mardi à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint

RIYAD : L’Arabie saoudite et l’Iran ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin lors d’une réunion tenue mardi à Téhéran.

Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a assisté à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint entre l’Arabie saoudite, l’Iran et la Chine.

Les parties saoudienne et iranienne « ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin dans son intégralité, ainsi que leur volonté de renforcer les relations de bon voisinage entre leurs pays, dans le respect de la Charte des Nations unies, de la Charte de l’Organisation de la coopération islamique et du droit international », a indiqué l’Agence de presse saoudienne dans un communiqué.

L’Arabie saoudite et l’Iran ont également salué le rôle positif continu joué par la Chine ainsi que son soutien constant à la mise en œuvre de l’Accord de Pékin.

De son côté, la Chine a réaffirmé sa disponibilité à poursuivre son soutien et à encourager les démarches entreprises par le Royaume et l’Iran pour développer leurs relations dans divers domaines.

Les trois pays ont salué les progrès continus dans les relations saoudo-iraniennes et les perspectives qu’ils offrent à tous les niveaux, a ajouté la SPA.

Les trois pays ont également appelé à une cessation immédiate des agressions israéliennes en Palestine, au Liban et en Syrie.

Ils ont en outre condamné tout acte portant atteinte à l’intégrité territoriale de l’Iran.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com