Affaire «Wagatha Christie»: victoire de l'influenceuse-enquêteuse Coleen Rooney

Mme Vardy avait nié et décidé d'attaquer Mme Rooney en justice pour diffamation. Selon la loi britannique, c'était à Mme Rooney de prouver la véracité des accusations proférées. (Photo, AFP)
Mme Vardy avait nié et décidé d'attaquer Mme Rooney en justice pour diffamation. Selon la loi britannique, c'était à Mme Rooney de prouver la véracité des accusations proférées. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 30 juillet 2022

Affaire «Wagatha Christie»: victoire de l'influenceuse-enquêteuse Coleen Rooney

  • Tout commence en octobre 2019 quand Coleen Rooney accuse Rebekah Vardy d'avoir transmis au tabloïd The Sun de «fausses histoires» la concernant
  • La juge Karen Steyn a donné raison vendredi à Mme Rooney, estimant qu'il était « probable» que les fuites viennent de l'agente en relations publiques de Mme Vardy, Caroline Watt, qui agissait avec l'aval de sa patronne

LONDRES : Fin d'une bataille d'influenceuses et femmes de footballeurs qui a tenu le Royaume-Uni en haleine: la justice a donné raison vendredi à Coleen Rooney dans le procès rocambolesque pour diffamation que lui avait intenté Rebekah Vardy.

Une enquête à base de fausses stories sur Instagram, des règlements de compte entre célébrités, un procès chiffré en millions... L'affaire suscite un tel intérêt qu'elle a son propre surnom: "Wagatha Christie", référence à WAG (Wives and girlfriends), acronyme utilisé pour désigner les compagnes des sportifs célèbres, et à la célébrissime romancière.

Rebekah Vardy, femme de l'attaquant de Leicester City Jamie Vardy, poursuivait en justice Coleen Rooney, épouse de l'ancienne star du football anglais Wayne Rooney, après que cette dernière l'avait accusée d'avoir fait fuiter des informations la concernant dans les tabloïds.

Mais la juge Karen Steyn a donné raison vendredi à Mme Rooney, estimant qu'il était "probable", comme elle l'affirmait, que les fuites viennent de l'agente en relations publiques de Mme Vardy, Caroline Watt, qui agissait avec l'aval de sa patronne.

"Mme Vardy était au courant de ce comportement et l'a toléré, en s'y engageant activement", a affirmé la juge.

La Haute Cour de Londres, qui a publié son verdict après un procès de dix jours en mai, avait refusé d'informer en avance les deux parties de peur que le jugement fuite.

«Enquête» sur Instagram

Tout commence en octobre 2019 quand Coleen Rooney accuse Rebekah Vardy d'avoir transmis au tabloïd The Sun de "fausses histoires" la concernant.

Dans une publication sur Instagram et Twitter largement relayée et tournée en dérision par les internautes, Mme Rooney avait expliqué s'être rendu compte que ce qu'elle publiait sur son compte privé sortait régulièrement dans le journal, qui avait à l'époque une rubrique consacrée aux femmes de footballeurs.

Suspectant Mme Vardy, elle avait expliqué avoir mené l'enquête en "bloquant tout le monde de mes stories sauf UN compte". Elle avait alors publié de fausses histoires sur sa vie - notamment un voyage au Mexique pour un prétendu traitement permettant de sélectionner le genre de son enfant - pour voir si elles se retrouvaient dans le tabloïd, ce qui fut le cas.

"J'ai fait des captures d'écrans qui montrent clairement qu'une seule personne avait vu" les stories, avait elle affirmé. "C'est... le compte de Rebekah Vardy."

Mme Vardy avait nié et décidé d'attaquer Mme Rooney en justice pour diffamation. Selon la loi britannique, c'était à Mme Rooney de prouver la véracité des accusations proférées.

"Je n'ai donné aucune information aux journaux", avait assuré Mme Vardy devant la cour.

#TeamRebekah ou #TeamColeen

Dans son verdict, la juge a admis que les informations révélées "n'étaient pas profondément confidentielles et pouvaient être décrites comme triviales".

"Mais il n'est pas nécessaire que ce soit confidentiel ou important pour relever de la diffamation", a-t-elle estimé. "Il s'agissait d'informations provenant de publications privées que Mme Rooney ne voulait pas rendre publiques."

Rebekah Vardy s'est dit "extrêmement triste et déçue" de cette décision. "J'ai intenté cette action pour rétablir ma réputation et je suis anéantie par la conclusion de la juge". Elle a indiqué qu'elle n'avait pas l'intention de faire appel, affirmant que "l'affaire est terminée" et a imploré ceux qui l'insultent elle et sa famille à "arrêter maintenant".

De son côté, Coleen Rooney s'est déclarée "heureuse" du verdict. "Ce n'est pas une affaire que j'ai cherchée ou souhaitée. Je n'ai jamais pensé qu'elle (Mme Vardy) aurait dû aller au tribunal à un tel coût", a-t-elle réagi dans un communiqué.

L'affaire a tellement passionné les internautes qu'ils s'opposaient pendant le procès à coups de #TeamRebekah ou #TeamColeen sur les réseaux sociaux.

Si Coleen Rooney, 36 ans, et Rebekah Vardy, 40 ans, sont devenues des personnalités publiques en raison de leur relation avec des footballeurs, elles sont depuis des "peoples" à part entière. Suivies par des centaines de milliers d'abonnées sur Instagram, elles y partagent régulièrement des photos de leurs enfants respectifs.


Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël

Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
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  • À la basilique Saint-Pierre, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël en tant que pape, plaçant son pontificat sous le signe de la charité, de l’espérance et de la dignité humaine
  • Fidèle à son appel à une paix « désarmée et désarmante », il s’apprête à renouveler ses appels à la trêve et à la paix mondiale

CITÉ DU VATICAN, SAINT-SIÈGE: Léon XIV a célébré mercredi soir la première messe de Noël de son pontificat dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, délivrant un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Peu avant la messe, le pape américain est sorti sur le parvis de la place Saint-Pierre pour saluer les quelque 5.000 fidèles massés sous la pluie pour suivre la cérémonie sur écrans géants, faute de place à l'intérieur de la basilique.

"La basilique Saint-Pierre est très grande, mais malheureusement pas assez pour tous vous accueillir. J'admire et respecte et vous remercie pour votre courage et votre envie d'être ici ce soir", a-t-il lancé en anglais.

Devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, Léon XIV, qui affiche un style plus discret que son prédécesseur François, a ensuite prononcé une homélie très religieuse sans évoquer directement de sujet d'actualité.

"Alors qu’une économie faussée conduit à traiter les hommes comme de la marchandise, Dieu se fait semblable à nous, révélant la dignité infinie de toute personne", a déclaré le pape.

"Proclamons la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l’espérance", a-t-il ajouté.

Cette cérémonie commémorant la naissance du Christ, l'une des plus solennelles de l'année, a mêlé chants traditionnels et gestes symboliques. Le pape de 70 ans a décidé de la célébrer à un horaire plus tardif que sous le pontificat de François (19H30).

Autre changement majeur : Léon XIV présidera jeudi matin la messe du jour de Noël, renouant ainsi avec une tradition qui remontait au pontificat de Jean-Paul II (1978-2005).

Il prononcera ensuite à 12H00 (11H00 GMT) sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) en mondovision depuis le balcon de la basilique, lors de laquelle le pape se livre traditionnellement à un tour d’horizon des conflits dans le monde.

Fervent défenseur d’une paix "désarmée et désarmante", le chef de l'Eglise catholique devrait y renouveler ses appels à la paix. Mardi soir, Léon XIV a déjà demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

Aucun texte du Nouveau testament ne précise le jour et l'heure de naissance de Jésus de Nazareth. Sa célébration le 25 décembre dans la tradition chrétienne a été choisie au IVe siècle en Occident.

Ce Noël 2025 coïncide avec la clôture du Jubilé, "Année sainte" de l'Eglise qui a attiré des millions de pèlerins à Rome.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.