La richesse de la mode africaine célébrée au V&A museum de Londres

Conçus par Kofi Ansah, ensembles pour le mariage d'Ashley Shaw-Scott Adjaye et David Adjaye. Ghana, 2014. Photographié à Londres en 2014 par Robert Fairer (photo, V&A museum)
Conçus par Kofi Ansah, ensembles pour le mariage d'Ashley Shaw-Scott Adjaye et David Adjaye. Ghana, 2014. Photographié à Londres en 2014 par Robert Fairer (photo, V&A museum)
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Publié le Mardi 28 juin 2022

La richesse de la mode africaine célébrée au V&A museum de Londres

  • Nous voulions célébrer l'incroyable scène de la mode africaine aujourd'hui», a expliqué Elisabeth Murray qui a participé à la conception de l'exposition
  • Ces dernières années, les mouvements antiracistes dont Black Lives Matter ont poussé le Royaume-Uni à réfléchir sur le rapport à son passé colonial

LONDRES : Le musée londonien du V&A célèbre à partir de samedi la mode africaine, dans sa première grande exposition consacrée à l'infinie créativité des stylistes du continent.

«Nous voulions célébrer l'incroyable scène de la mode africaine aujourd'hui», a expliqué Elisabeth Murray qui a participé à la conception de l'exposition.

«Evidemment, c'est impossible de résumer un continent de la mode, donc le but de l'exposition est vraiment de donner un aperçu du glamour et de la politique de la scène de la mode», a-t-elle poursuivi.

Créé en 1852, à une époque où le Royaume-Uni étendait son empire, le V&A Museum est dédié à l'art et au design. Mais, fait remarquer la conservatrice Christine Checinska, «la créativité africaine a été grandement exclue ou mal représentée en raison de la division historique entre les musées d'art et d'ethnographie qui résulte de nos racines coloniales et de principes racistes ancrés».

Ces dernières années, les mouvements antiracistes dont Black Lives Matter ont poussé le Royaume-Uni à réfléchir sur le rapport à son passé colonial, des collections de ses musées aux statues et monuments.

«Africa Fashion» est la plus vaste exposition jamais consacrée à la mode africaine au Royaume-Uni.

Elle s'ouvre avec l'ère de l'indépendance, des années de libération et de grande transformation politique, sociale et culturelle.

- Vêtement politique -

Quand s'habiller peut-être un acte politique, à l'exemple du Premier ministre du Ghana Kwame Nkrumah qui, en 1957, s'affiche en pagne en kenté, tissu traditionnel coloré et épais. Juste après avoir annoncé l'indépendance du pays, il délaisse ainsi le costume européen dans un geste symbolique.

Aujourd'hui encore, le choix de porter telle couleur ou tel motif revêt des significations précises.

Aso oke, ankara, bogolan... Un large éventail de tissus est produit sur le continent africain avec des matériaux et des techniques très divers.

Comme l'a dit un jour le sculpteur El Anatsui, en écho à l'artiste Sonya Clark: «Le tissu est à l'Africain ce que les monuments sont aux Occidentaux».

Des étoffes qui sont réinventées aux goûts du jour à l'image de l'adire, un tissu teint à l'indigo traditionnellement produit dans le sud-ouest du Nigeria et aujourd'hui popularisé par des marques telles que Maki Oh, Lagos Space Programme et Orange Culture.

Sur deux niveaux se côtoient les créations de stylistes emblématiques du milieu du XXe siècle dont le Nigérien Alphadi, le Malien Chris Seydou ou la Nigériane Shade Thomas-Fahm, aux côtés de créateurs contemporains comme la Nigériane Bubu Ogisi, dont la marque IAMISIGO met à l'honneur tissus et techniques issus du continent.

L'esthétique minimaliste des marques Katush, basée au Kenya, ou Moshions au Rwanda, contredit les présupposés d'une mode africaine qui déborderait de couleurs et de motifs.

Dans ce catalogue très éclectique, «il y a un lien qui relie tout cela, c'est la passion de la culture», dit le styliste Artsi Ifrach.

«L'idée est de provoquer les souvenirs des gens (...) de leur faire ressentir quelque chose», ajoute le créateur. Pari réussi avec la pièce qu'il a spécialement réalisée pour l'exposition, conçue à partir d'un trenchcoat typique de la garde-robe britannique et transformé en une burqa dorée et surdimensionnée.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com