Art Jameel et le V&A Museum annoncent les finalistes du Prix Jameel

Jana Traboulsi, Kitab al-Hawamish (Le livre des marges), 2017). (Fournie)
Jana Traboulsi, Kitab al-Hawamish (Le livre des marges), 2017). (Fournie)
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Publié le Jeudi 25 mars 2021

Art Jameel et le V&A Museum annoncent les finalistes du Prix Jameel

  • Les huit finalistes du Prix Jameel ont été sélectionnés sur les 400 candidats qui s’étaient présentés. Ils tenteront de remporter le prix de 34 000 dollars
  • De la poésie à la politique, les finalistes ont été sélectionnés pour leurs projets innovants et créatifs qui créent des liens forts entre les traditions islamiques et le design contemporain

DUBAÏ: L’organisation créative Art Jameel, originaire de Dubaï, en collaboration avec le Victoria and Albert (V&A) Museum de Londres, a annoncé mardi les finalistes de son Prix Jameel, qui récompense l’art contemporain et le design inspirés de la tradition islamique.

Huit finalistes ont été sélectionnés sur 400 candidats. Ils tenteront de remporter le prix d’un montant de 34 000 dollars. Parmi les prétendants encore en lice figurent le saoudien Ajlan Gharem; Hadeyeh Badri, originaire des Émirats arabes unis; l’Indien Kallol Datta; les Libanaises Farah Fayyad et Jana Traboulsi; Sofia Karim du Royaume-Uni, Bushra Waqas du Pakistan; et l’Iranienne Golnar Adili.

Une exposition sera également organisée pour présenter les œuvres des huit artistes finalistes le 18 septembre au V&A Museum avant d’entamer une tournée internationale.

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Bushra Waqas Khan, pas de titre, 2019. (Fournie)

 

Ce sera la première exposition internationale consacrée au design contemporain innovant inspiré de la tradition islamique.

Les œuvres du concours rassemblent diverses formes d’art, du graphisme à la mode, en passant par la typographie, les textiles, l’installation et l’activisme.

«Les œuvres de l’exposition traiteront des événements mondiaux et des réalités vécues, ainsi que des héritages de la langue, de l’architecture et de l’artisanat», explique un communiqué.

Le gagnant de la sixième édition du Prix Jameel sera annoncé lors de l’inauguration de l’exposition en septembre.

Hadeyeh Badri, Prayer is my Mail, installation de l’œuvre aux Galeries Sullivan pour l’exposition SAIC MFA, 2019. (Fournie)
Hadeyeh Badri, Prayer is my Mail, installation de l’œuvre aux Galeries Sullivan pour l’exposition SAIC MFA, 2019. (Fournie)

Le jury international du Prix, qui a sélectionné les finalistes et choisira le gagnant, compte parmi ses membres le directeur du V&A, Tristram Hunt, président du jury; l’artiste irakien Mehdi Moutashar et l’architecte bangladaise Marina Tabassum, les deux vainqueurs du Prix Jameel de l’année dernière; la Britannique Alice Rawsthorn, auteure et critique de design; et l’Émirati Sultan Sooud al-Qassemi, écrivain, chercheur et fondateur de la Barjeel Art Foundation. 

Dans un communiqué publié par l’organisation, M. Hunt explique que «cette année, le Prix Jameel qui se focalisera pour la première fois sur le design contemporain, a attiré un nombre record de participants des quatre coins du monde. De la poésie à la politique, les personnes qui figurent sur la liste exceptionnelle et diversifiée des finalistes ont été sélectionnées pour leurs projets innovants et créatifs qui créent des liens forts entre les traditions islamiques et le design contemporain».

«Le V&A est ravi de poursuivre son partenariat avec Art Jameel pour ce prix, et de célébrer les praticiens contemporains inspirés par les traditions islamiques», conclut M. Hunt dans le communiqué.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com

 


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com