Les créateurs émiratis s'épanouissent après un stage unique à la Biennale de Venise

Des stagiaires du Pavillon national des EAU à la Biennale de Venise. (Photo fournie)
Des stagiaires du Pavillon national des EAU à la Biennale de Venise. (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 03 août 2022

Les créateurs émiratis s'épanouissent après un stage unique à la Biennale de Venise

  • Artiste pluridisciplinaire, conservatrice et éducatrice, Sarah al-Agroobi figure parmi les premiers participants du stage organisé par le Pavillon national des EAU lors de la Biennale de Venise de 2011
  • Sarah al-Agroobi est l'une des quelque deux cents stagiaires qui ont participé à ce programme. Ils occupent aujourd'hui des postes importants dans le domaine de l'art et de la culture

DUBAÏ: Des créateurs émiratis ont expliqué comment le Pavillon national du pays à la Biennale de Venise a élargi leur carrière et changé leur vie.
Artiste pluridisciplinaire, conservatrice et éducatrice, Sarah al-Agroobi figure parmi les premiers participants du stage organisé par le Pavillon national des Émirats arabes unis (EAU) lors de la Biennale de Venise de 2011. Elle travaille aujourd’hui à temps plein en tant que spécialiste de l'interprétation au sein du département de l'éducation au département de la culture et du tourisme d'Abu Dhabi, et à temps partiel en tant que professeure adjointe à l'université Zayed. Elle y enseigne la conception graphique et les bases de l'art.

UAE
Le programme de stage a été conçu pour offrir à des Émiratis et à des résidents des EAU âgés de 21 ans et plus la possibilité de passer un mois à Venise pour participer aux expositions d'art et d'architecture du pays à la Biennale de Venise. (Photo fournie)


Selon Mme Al-Agroobi, ce programme a servi de véritable catalyseur pour sa carrière. Il a été conçu pour offrir aux Émiratis et aux résidents des EAU âgés de 21 ans et plus passionnés par les arts, la diplomatie et l'architecture la possibilité de passer un mois à Venise pour présenter les expositions d'art et d'architecture du pays à la Biennale de Venise. Sarah al-Agroobi est l'une des quelque deux cents stagiaires qui ont participé à ce programme. Ils occupent aujourd'hui des postes importants dans le domaine de l'art et de la culture.


Ce qu'elle a particulièrement apprécié dans ce stage, c'est «la liberté d'être curieux, ainsi que la flexibilité et la capacité d'explorer cette curiosité».
La première fois que Mme Al-Agroobi s'est rendue à la Biennale de Venise, se souvient-elle, c’était en 2007, alors qu'elle avait 16 ans. «Je me souviens encore de ce que j'ai ressenti en entrant dans l'Arsenale et en me disant que, un jour, j'y travaillerai afin de représenter les EAU», confie-t-elle à Arab News. «Que ce soit une intervention divine ou la magie de l’événement, c'était en tout cas une sorte d'appel.»


Bien qu'elle se considère avant tout comme une praticienne de l’art, Sarah al-Agroobi est également la fondatrice de The Letters Project. Cette plate-forme en ligne a pour objectif de mettre en avant les lettres anonymes qui reflètent le climat anthropologique et socioculturel de la région arabe.
Elle a été conservatrice adjointe et a collaboré avec des initiatives locales telles que Banat Collective et Samt, deux communautés créatrices créées pour les artistes et ouvertes aux débats sur la féminité dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.
«J'ai vraiment profité de la possibilité qui m’a été offerte pour naviguer dans la sphère artistique et poser des bases solides dans mon parcours professionnel», souligne-t-elle.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les astronomes profitent de deux événements rares : les taches solaires et le «point rouge» de Mars

De grandes taches solaires ont été observées sur la planète ardente depuis le nord de l'Arabie saoudite. (SPA)
De grandes taches solaires ont été observées sur la planète ardente depuis le nord de l'Arabie saoudite. (SPA)
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  • Des taches solaires ont été observées sur la surface du soleil mardi, apparaissant sombres mais affichant une brillance rayonnante
  • Selon les astronomes, l'étude de ces taches est essentielle pour comprendre le cycle de 11 ans du soleil, qui régule l'activité solaire

RIYAD : La région de la frontière nord a été témoin de deux événements astronomiques majeurs mardi soir - une conjonction frappante de la Lune avec Mars et l'étoile Chi Virginis, et l'apparition de taches solaires massives.

La première était visible pour les visiteurs et offrait des conditions idéales pour les astrophotographes, avec Mars identifiable par sa teinte rouge-orange.

Adnan Khalifah, membre du club d'astronomie et d'espace, a déclaré que la lune semblait alignée avec Mars, visible au-dessus de l'étoile Chi Virginis dans la constellation de la Vierge.

Par ailleurs, plusieurs taches solaires ont été observées à la surface du soleil mardi, apparaissant sombres mais affichant une brillance rayonnante. Ces taches sont parmi les plus grandes enregistrées cette année, chacune s'étendant sur des dizaines de milliers de kilomètres et étant visible à l'aide de petits télescopes.

Selon les astronomes, l'étude de ces taches est essentielle pour comprendre le cycle de 11 ans du soleil, qui régule l'activité solaire. Les taches solaires peuvent déclencher des éruptions solaires ou des tempêtes géomagnétiques susceptibles d'affecter les systèmes de navigation et de communication par satellite.


Le savoir-faire des artisans du Qassim mis à l’honneur

La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, notamment dans l'industrie de l'osier de palme. (SPA)
La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, notamment dans l'industrie de l'osier de palme. (SPA)
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  • Un art transmis de génération en génération continue de prospérer, alors que les artisans mêlent patrimoine culturel et créativité au Festival des dattes de Buraidah
  • Le tressage de palmes remonte à l’Antiquité, servant à l’origine aux besoins essentiels du foyer

RIYAD : La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, en particulier dans le domaine du tressage de palmes. Cet art ancestral, transmis de génération en génération, continue de prospérer grâce aux artisans qui allient patrimoine culturel et créativité lors du Festival des dattes de Buraidah.

L'artisane Umm Abdullah a démontré le processus minutieux du tressage de palmes : les feuilles sont d’abord trempées et séchées, puis habilement transformées en divers objets comme des paniers, des nattes ou des sets de table.

Elle a expliqué que l’abondance de palmiers dans la région a fait de cet artisanat une source de revenus essentielle pour de nombreuses familles travaillant dans l’industrie artisanale locale, selon l’Agence de presse saoudienne.

Umm Abdullah a ajouté que les objets en feuilles de palmier sont très recherchés pour leur valeur culturelle et leur lien précieux avec le patrimoine.

Remontant à l’Antiquité, le tressage de palmes répondait aux besoins domestiques du quotidien. Avec le temps, l’innovation a permis de diversifier les produits et les designs, affirmant cet artisanat comme un véritable pilier du patrimoine.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


De Cannes au Casino du Liban, le flûtiste Daniel Alhaiby revient au Liban

Ce spectacle fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international. (Fichier/ Fourni)
Ce spectacle fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international. (Fichier/ Fourni)
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  • "Se produire au Liban, c'est comme boucler la boucle pour moi. C'est là que tout a commencé, et c'est tellement important", a-t-il déclaré
  • "Partager ma musique dans mon pays d'origine est comme une célébration de mon voyage, de Paris à la scène mondiale et de retour à la maison

DUBAI : Flûte en main, Daniel Alhaiby, profondément attaché à l'Orient et à l'Occident, se prépare à donner son premier concert solo au Casino du Liban le 10 septembre.

Ce concert fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international.
"Cannes, c'est de la magie à l'état pur. Chaque fois que je joue, j'ai l'impression de représenter non seulement moi-même, mais aussi toute une culture, toute une histoire", a déclaré M. Alhaiby à Arab News.

Le retour au Liban pour son concert solo est un moment profondément personnel pour Alhaiby.

"Se produire au Liban, c'est comme boucler la boucle pour moi. C'est là que tout a commencé, et c'est tellement important", a-t-il déclaré.


"Partager ma musique dans mon pays d'origine est comme une célébration de mon voyage, de Paris à la scène mondiale et de retour à la maison.

"Le Casino du Liban a toujours été un lieu de rêve pour moi... Le public peut s'attendre à une expérience vraiment spéciale. J'ai soigneusement élaboré la liste des morceaux pour les emmener dans un voyage musical qui mêle mes compositions originales à des classiques revisités."

Les influences musicales d'Alhaiby sont diverses, allant de Piazzolla et Rimsky-Korsakov à Fairuz, Hans Zimmer, Pink Floyd et Bach.

"Je suis plus influencé par l'émotion que par le genre. Tout ce qui me touche, qu'il s'agisse d'une partita de Bach ou d'une improvisation orientale, se retrouve dans ma musique", a-t-il déclaré.

Le musicien a expliqué qu'il avait été attiré par la flûte dès son "plus jeune âge" : "Sa sonorité a toujours été proche de mon âme, il y a quelque chose dans son souffle, dans sa tonalité expressive, qui se connecte profondément à mes émotions. Au fil du temps, elle est devenue plus qu'un simple instrument ; elle est devenue ma voix, ma façon d'exprimer tout ce que les mots ne peuvent pas exprimer".