Quatre ans de prison pour un des ravisseurs des chiens de Lady Gaga

Lady Gaga, connue pour ses tubes «Poker Face» ou «Bad Romance», avait offert une récompense de 500 000 dollars pour le retour de ses précieux bouledogues français (Photo, AFP).
Lady Gaga, connue pour ses tubes «Poker Face» ou «Bad Romance», avait offert une récompense de 500 000 dollars pour le retour de ses précieux bouledogues français (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 04 août 2022

Quatre ans de prison pour un des ravisseurs des chiens de Lady Gaga

  • Jaylin Keyshawn White, 20 ans, a plaidé coupable de vol
  • Des images de vidéo-surveillance montraient deux hommes sortir d'une voiture près de l'employé de la chanteuse, avant de le blesser par balle à la poitrine

LOS ANGELES: Un des trois hommes accusés d'avoir agressé violemment un employé de Lady Gaga pour enlever les chiens de la star a été condamné à quatre ans de prison mercredi à Los Angeles.

Jaylin Keyshawn White, 20 ans, a plaidé coupable de vol, reconnaissant avoir fait partie du groupe qui avait tiré sur Ryan Fischer alors qu'il promenait les trois bouledogues français à Hollywood, en février 2021.

Des images de vidéo-surveillance montraient deux hommes sortir d'une voiture près de l'employé de la chanteuse, avant de le blesser par balle à la poitrine.

Les individus s'étaient alors emparés de deux des chiens, Koji et Gustav, s'enfuyant en laissant Ryan Fischer à terre, en sang.

Le troisième chien, Miss Asia, s'était enfui mais était ensuite revenu se blottir près de son promeneur.

Lady Gaga, connue pour ses tubes "Poker Face" ou "Bad Romance", avait offert une récompense de 500.000 dollars pour le retour de ses précieux bouledogues français.

Une femme les avait ramenés, disant les avoir trouvés attachés à un poteau, avant d'être arrêtée à son tour. Selon les policiers, elle entretenait une relation avec le père d'un des agresseurs et avait été chargée de récupérer la récompense pour leur compte.

Les trois suspects avaient finalement été inculpés de tentative de meurtre et de vol en avril 2021.

L'un d'eux, auteur du coup de feu, a été libéré en avril, à la suite d'une erreur administrative.

Les autorités recherchent depuis activement James Howard Jackson, et ont offert jusqu'à 5.000 dollars de récompense pour toute information menant à sa capture.

L'affaire avait illustré la popularité de ces chiens auprès des stars... et des criminels, pour qui leur petite taille et leur prix élevé en font des cibles privilégiées en vue d'une revente sur le marché noir.

Lady Gaga est particulièrement attachée à ses chiens, qui l'accompagnent fréquemment lors d'événements publics et dont elle publie des photos sur les réseaux sociaux.


Mika Kobayashi chante pour la première fois en Arabie saoudite, à Djeddah

La chanteuse japonaise Mika Kobayashi a donné deux concerts à Djeddah en Arabie saoudite (Photo Fournie).
La chanteuse japonaise Mika Kobayashi a donné deux concerts à Djeddah en Arabie saoudite (Photo Fournie).
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  • La chanteuse Mika Kobayashi travaille avec Hiroyuki Sawano depuis 2010
  • Elle a d'abord collaboré à l'album «Massugu na Otoko», en prêtant sa voix pour la chanson «Illusion.»

DJEDDAH: La chanteuse japonaise Mika Kobayashi a chanté pour la première fois en Arabie saoudite avec deux concerts à Djeddah vendredi et samedi.

La chanteuse a hypnotisé son public avec un spectacle puissant de morceaux célèbres, allant de Attack on Titan, Gundam UC à Aldnoah Zero, au City Walk's Anime Village.

Mika Kobayashi a confié à Arab News que l'Arabie saoudite lui avait laissé une impression totalement différente des autres lieux où elle avait chanté.

Elle a affirmé : «Le public était dès le départ réellement attachant et stimulant. C'était incroyable de voir que mes chansons allaient au-delà de la langue, et que tant de gens me connaissaient et m'écoutaient.

Malgré la chaleur, Mika Kobayashi a senti que l’ambiance était détendue, car la réaction du public l'a maintenue à l'aise tout au long de son spectacle.

Elle souhaite maintenant en savoir plus sur ses fans en Arabie saoudite, et attend avec impatience les opportunités futures qui l’attendent dans le Royaume.

Amour pour l’anime 

Elle a ajouté: «Je ne connaissais pas vraiment l'Arabie saoudite auparavant, mais visiter ce pays a été vraiment mémorable et a changé ma vision des choses.»

«Les gens sont tellement aimables et accueillants. C'est l'une des raisons pour lesquelles je veux revenir et chanter à nouveau».

La chanteuse Mika Kobayashi travaille avec Hiroyuki Sawano depuis 2010. Elle a d'abord collaboré à l'album Massugu na Otoko, en prêtant sa voix pour la chanson Illusion.

On la retrouve dans Final Fantasy, Blue Exorcist et divers autres projets en solo. Son style particulier de chant doit beaucoup à la musique classique, sachant que son talent se distingue par la puissance qu'elle déploie lorsqu'elle interprète des chansons de batailles et de conflits.

Hamza Mohammed, âgé de 25 ans, qui a assisté à l'un de ses spectacles, a confié  : «Ce fut un véritable régal pour le public. Nous avons fredonné les passages connus des chansons avec Mika Kobayashi.

«L'amour pour l'anime dans le Royaume a augmenté, et de tels concerts apportent tellement aux fans comme nous qui peuvent écouter nos chansons préférées et dialoguer avec les chanteurs.»

Muzn Alhind, 29 ans, a indiqué: «L’Anime Village est la meilleure zone de City Walk. J'ai assisté à trois concerts jusqu'à présent et je les ai tous appréciés. Le concert de Mika était l'un des meilleurs en tant que premier spectacle. Elle a chanté intensément et puissamment tout en dialoguant avec le public.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Algérie: Le mois du patrimoine, un riche programme culturel à travers le territoire

Restauration de la casbah d'Alger. (Photo fournie)
Restauration de la casbah d'Alger. (Photo fournie)
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  • Sous le thème «Patrimoine culturel algérien et ses prolongements africains», cette manifestation a été inaugurée le 18 avril 2023 par Soraya Mouloudji, ministre de la Culture et des Arts
  • «Le vaste Sahara algérien a joué un rôle essentiel dans l'émergence de l'humanité en donnant naissance à des cultures et des civilisations depuis près de deux millions d’années»

PARIS: Séminaires et rencontres académiques, conférences, ateliers de formation, journées d’étude et expositions sont au programme dans les musées à travers tout le territoire national à l’occasion de la célébration du mois du patrimoine organisé par le ministère de la Culture et des Arts.

bardo
L'intérieur du musée bardo à Alger (Photo fournie).

Sous le thème «Patrimoine culturel algérien et ses prolongements africains», cette manifestation a été inaugurée le 18 avril 2023 par Soraya Mouloudji, ministre de la Culture et des Arts, en présence de nombreuses personnalités du monde de la culture, des arts et des sciences. Son objectif principal est d'évaluer les progrès réalisés dans le programme de restauration, de conservation et de mise en valeur du riche patrimoine culturel et historique de l'Algérie. Des visites guidées et des ateliers ont été organisés pour l’occasion par l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés (OGEBC) dans les musées et sites archéologiques tels que le musée de Tipasa, le mausolée du roi Massinissa à Constantine, le fort de Santa Cruz à Oran, le site de Timgad à Batna ou encore le musée des antiquités et des arts islamiques à Alger.

timgad
Timgad, vue du ciel. (Photo fournie)

Le Musée national de Cherchell propose au public la découverte de l’Histoire de la Numidie à travers la Maurétanie Césarienne, sous le règne de Juba II. De son côté, le Musée national Cirta de Constantine organise des journées portes ouvertes, des conférences académiques ainsi que des ateliers pour enfants. À Alger, le palais de la Culture abrite, quant à lui, une exposition sur les diverses traditions et coutumes du patrimoine algérien et africain. Il s’agit de pièces qui ont permis de démontrer les spécificités et les liens culturels, historiques et spirituels unissant les pays africains.

musée cherchell
Le Musée national de Cherchell. (Photo fournie)

Algérie, carrefour de la culture africaine

Lors de son intervention à une conférence organisée au Musée national de Sétif, Djawhar Brahim, chercheur de l’institut d’archéologie de l’université Alger, a indiqué que l’Algérie constitue «un carrefour des cultures africaines». Il a rappelé que ce lien culturel remonte à la préhistoire avec des sites datant de 2,4 millions d’années, à l’exemple des sites d’Aïn Boucherit, dans la commune de Guelta Zerka, à l’est de Sétif, et le site de Gona, en Éthiopie, présentant de nombreuses similitudes. L’universitaire a précisé que les migrations humaines ont favorisé les influences mutuelles entre les cultures algériennes et celles des autres pays d’Afrique.

Soraya Mouloudji a annoncé l’inauguration en juin 2023 du projet de construction d’un musée africain qui sera «un phare pour l’Algérie et l’Afrique et jouera un rôle important dans la promotion et la valorisation du patrimoine africain».

De son côté, Soraya Mouloudji a souligné l’extrême importance accordée par le pays au patrimoine culturel, avec toutes ses composantes. La ministre a annoncé l’inauguration en juin 2023 du projet de construction d’un musée africain qui sera «un phare pour l’Algérie et l’Afrique et jouera un rôle important dans la promotion et la valorisation du patrimoine africain».

«L’appartenance et l’Histoire communes nous imposent de coopérer et de déployer plus d’efforts afin de renforcer des visions constructives qui visent à protéger le patrimoine culturel humain algérien et africain», a-t-elle affirmé. Elle a souligné que «l’Algérie demeure fidèle à ses engagements envers le continent, à travers le Centre régional pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique qui accompagne tous les pays africains dans la préservation et l’inscription du patrimoine immatériel».

Le Sahara à travers les civilisations et les cultures préhistoriques

Lors d’une conférence tenue à l’École nationale supérieure de conservation et de restauration des biens culturels à Tipasa, le thème abordé était «Le Sahara à travers les civilisations et les cultures préhistoriques». Farid Ighilahriz, universitaire et chercheur au Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH), a souligné que «le vaste Sahara algérien, qui n’a pas toujours été aride, a joué un rôle essentiel dans l'émergence de l'humanité en donnant naissance à des cultures et des civilisations depuis près de deux millions d’années». Le chercheur ajoute que «les habitants du Sahara algérien ont créé des œuvres superbes, imprégnées d’une esthétique remarquable, tant dans la peinture que dans la gravure».

fresques
Les fresques de Tassili n'Ajjar. (Photo fournie)

 

 


70 ans après sa conquête, la cime de l'Everest attire toujours

Des Sherpas se reposent au sommet du mont Everest au Népal (Photo, AFP).
Des Sherpas se reposent au sommet du mont Everest au Népal (Photo, AFP).
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  • Le trek de huit jours pour atteindre le camp de base de l'Everest figure parmi les randonnées les plus populaires du Népal
  • Dans la région, l'alpinisme fait vivre des hommes et des femmes depuis trois générations

KHUMJUNG: Depuis que l'Everest a été vaincu pour la première fois il y a 70 ans par Edmund Hillary et Tenzing Norgay Sherpa, des milliers d'alpinistes ont tenté de suivre leurs pas et se sont lancés à la conquête du toit du monde.

Le trek de huit jours pour atteindre le camp de base de l'Everest figure parmi les randonnées les plus populaires du Népal. Chaque année, ce sont des dizaines de milliers de touristes qui arpentent ce chemin.

A l'époque de l'expédition de 1953, de petits villages agricoles peuplaient encore la région. Ces derniers ont depuis été remplacés par d'importants complexes hôteliers, des magasins d'équipement et des maisons de thé, qui alimentent toute une économie locale.

Le long de la route qui mène à l'Everest, les Sherpas et autres peuples d'Himalaya ont également ouvert des restaurants et des maisons d'hôtes.

Dans la région, l'alpinisme fait vivre des hommes et des femmes depuis trois générations. Un secteur d'activité bien plus lucratif que l'agriculture ou l'élevage de yacks.

Au cours d'une saison d'escalade, qui dure environ trois mois, un guide expérimenté peut espérer gagner jusqu'à 10.000 dollars (9.300 euros), soit plusieurs fois le revenu annuel moyen népalais.

Guide de montagne retraité, Phurba Tashi Sherpa est né dans le village de Khumjung, à une dizaine de kilomètres du camp de base de l'Everest. Durant toute son enfance, il a observé son père et ses oncles partir en montagne pour y accompagner des expéditions.

Dans leur sillage, ce dernier a conquis 21 fois l'Everest. "Il n'y avait que quelques expéditions" par an, se souvient Phurba Tashi Sherpa.

Depuis, leur nombre a connu une spectaculaire hausse, générant ainsi "une augmentation des revenus", souligne cet ancien guide de haute montagne. "Cela a contribué à l'amélioration de nos modes de vie ici".

Les alpinistes népalais, issus pour la plupart de l'ethnie Sherpa, ont toujours accompagné les expéditions visant la conquête de l'Everest, et ce depuis la première tentative d'ascension du toit du monde dans les 1920 par une équipe britannique.

Aujourd'hui, le terme "sherpas" désigne plus généralement les guides de haute montagne de l'Himalaya, qui fixent les cordes, réparent les échelles et transportent la nourriture et l'équipement des alpinistes venus de l'étranger.

Longtemps restés dans l'ombre des grimpeurs occidentaux, les sherpas ont récemment connu la lumière, grâce aux exploits d'une jeune génération d'alpinistes népalais, qui a révélé au grand jour le rôle clé de ces guides de haute montagne.

Dans une interview avec l'AFP, en 2021, le célèbre alpiniste italien Reinhold Messner avait ainsi souligné une ascension bien méritée. "C'est une évolution", avait-il insisté. "Et c'est également important pour l'économie du pays".

«Cadeau des montagnes»

Chaque année, la région du Khumbu (est), qui ouvre la marche vers le toit du monde, accueille plus de 50.000 randonneurs.

"C'est un cadeau des montagnes et nous devons remercier le premier des sommets (l'Everest, ndlr) d'avoir ouvert la région au tourisme", estime Mingma Chhiri Sherpa, maire du village de Khumbu Pasanglhamu.

Afin d'aider la communauté avec laquelle il travaillait, l'alpiniste néo-zélandais Edmund Hillary a financé la première école de cette région. Située dans le village de Khumjung, il y aurait même transporté du bois pour aider à sa construction.

Ang Tsering Sherpa, un des premiers élèves de l'école, est désormais propriétaire d'une agence spécialisée dans les expéditions himalayennes.

"C'est grâce à l'alpinisme que les jeunes Sherpas ont aujourd'hui un niveau d'éducation plus élevé", estime-t-il. "Cela a apporté une vague de prospérité économique."

Actuellement, plus de 10% des Népalais travaillent dans le secteur du tourisme. Les permis d'ascension de l'Everest ont rapporté cette année plus de 5 millions de dollars (4,6 millions d'euros) au gouvernement népalais, à raison de 11.000 dollars (près de 10.000 euros) par alpiniste étranger.

Selon le glaciologue Tenzing Chogyal Sherpa, dont le grand-père Kancha Sherpa faisait partie de l'expédition de 1953, l'accès à l'éducation a ouvert de nouvelles perspectives aux jeunes Sherpas.

"Un Sherpa peut désormais être médecin, ingénieur ou homme d'affaires, tout ce qu'il veut. C'est une très bonne chose", juge-t-il. "Et s'ils veulent devenir alpinistes, ils le peuvent".