Israël dit se préparer à « une semaine» de raids sur Gaza

Un pompier palestinien lutte contre le feu au milieu des destructions consécutives à une frappe aérienne israélienne sur la ville de Gaza, le 5 août 2022. (AFP)
Un pompier palestinien lutte contre le feu au milieu des destructions consécutives à une frappe aérienne israélienne sur la ville de Gaza, le 5 août 2022. (AFP)
Des personnes en deuil portent le corps de la jeune Palestinienne Alaa Qadoum lors de ses funérailles dans la ville de Gaza, le 5 août 2022. (REUTERS/Ashraf Amra)
Des personnes en deuil portent le corps de la jeune Palestinienne Alaa Qadoum lors de ses funérailles dans la ville de Gaza, le 5 août 2022. (REUTERS/Ashraf Amra)
Des rayons de lumière sont visibles lorsque le système antimissile israélien Iron Dome intercepte des roquettes lancées depuis la bande de Gaza, vu d'Ashkelon, Israël, le 5 août 2022. (REUTERS/Amir Cohen)
Des rayons de lumière sont visibles lorsque le système antimissile israélien Iron Dome intercepte des roquettes lancées depuis la bande de Gaza, vu d'Ashkelon, Israël, le 5 août 2022. (REUTERS/Amir Cohen)
De la fumée et du feu s'élèvent au-dessus de la ville de Gaza pendant une frappe aérienne israélienne, le 5 août 2022. (Anas Baba / AFP)
De la fumée et du feu s'élèvent au-dessus de la ville de Gaza pendant une frappe aérienne israélienne, le 5 août 2022. (Anas Baba / AFP)
De la fumée et des flammes sont visibles lors de frappes aériennes israéliennes dans la ville de Gaza, le 5 août 2022. (REUTERS/Ibraheem Abu Mustafa)
De la fumée et des flammes sont visibles lors de frappes aériennes israéliennes dans la ville de Gaza, le 5 août 2022. (REUTERS/Ibraheem Abu Mustafa)
Des traînées de fumée provenant de roquettes tirées par des militants palestiniens sur Israël sont photographiées à Gaza le 5 août 2022. (REUTERS/Ibraheem Abu Mustafa)
Des traînées de fumée provenant de roquettes tirées par des militants palestiniens sur Israël sont photographiées à Gaza le 5 août 2022. (REUTERS/Ibraheem Abu Mustafa)
Une boule de feu s’élève à la suite d'une frappe aérienne israélienne sur un immeuble de la ville de Gaza le 6 août 2022. (AFP)
Une boule de feu s’élève à la suite d'une frappe aérienne israélienne sur un immeuble de la ville de Gaza le 6 août 2022. (AFP)
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Publié le Samedi 06 août 2022

Israël dit se préparer à « une semaine» de raids sur Gaza

  • La pire flambée de violence entre les deux ennemis depuis une guerre-éclair l'an dernier a déjà privé la bande de Gaza et ses 2,3 millions d'habitants de leur unique centrale électrique
  • Depuis vendredi après-midi, Israël assure viser des sites appartenant au Djihad islamique, dont 15 combattants ont été tués selon l'armée israélienne

GAZA : L'armée israélienne a annoncé samedi se préparer à "une semaine" de raids sur la bande de Gaza, où les échanges de tirs avec le Jihad islamique ont déjà fait plus d'une dizaine de morts côté palestinien.

Pour la première fois depuis cette nouvelle flambée de violences ayant débuté vendredi, des sirènes d'alerte ont retenti dans la métropole israélienne de Tel-Aviv en fin d'après-midi. Jusqu'à présent, elles avaient retenti dans des localités proches de Gaza, d'où le Jihad islamique tire des roquettes en riposte aux frappes de l'armée israélienne.

La branche armée du groupe palestinien, les brigades Al-Qods, ont confirmé dans un court communiqué avoir tiré "un important barrage de roquettes" vers les villes israéliennes de Tel-Aviv, Ashkelon, Ashdod et Sderot.

"La bataille n'en est qu'à ses débuts", a affirmé dans un communiqué Mohammed Al-Hindi, un responsable de l'organisation. Et ce après que des sources égyptiennes ont pourtant indiqué à l'AFP que Le Caire, intermédiaire historique entre Israël et les groupes armés de Gaza, s'efforçait d'établir une médiation.

Un porte-parole militaire israélien a lui assuré que l'armée se préparait "à une opération d'une semaine" et "ne menait pas actuellement de négociations en vue d'un cessez-le-feu". Les autorités de Gaza ont fait état de 15 morts, dont une fillette de cinq ans, et de 125 blessés dans les bombardements israéliens.

Côté israélien, deux personnes ont été blessées par des éclats d'obus, selon les services de secours. La plupart des roquettes ont été interceptées par le bouclier antimissile, a indiqué l'armée, alors qu'un bâtiment a été endommagé à Sderot et un incendie s'est déclaré dans ce même secteur du sud, selon les autorités locales.

Des heures «difficiles»

Depuis 24h, Israël assure viser des sites appartenant au Jihad islamique, dont 15 combattants ont été tués selon l'armée israélienne. Parmi eux, un commandant en chef du groupe, Tayssir Al-Jabari.

Cette nouvelle escalade, la pire entre les deux ennemis depuis une guerre éclair l'an dernier, a déjà privé la petite langue de terre coincée entre l'Egypte, la Méditerranée et Israël et ses 2,3 millions d'habitants de leur unique centrale électrique.

Elle "a cessé (de fonctionner) en raison d'une pénurie" de carburant, a indiqué samedi la compagnie d'électricité après que l'Etat hébreu, qui impose un blocus sur Gaza depuis 2007, a bouclé les passages frontaliers ces derniers jours, interrompant de fait les livraisons de diesel.

En raison des coupures de courant, les heures à venir seront "cruciales et difficiles", a prévenu le ministère de la Santé à Gaza.

La coordinatrice des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) dans les Territoires palestiniens, Lynn Hastings, a appelé à permettre l'entrée dans l'enclave de "carburant, nourriture et fournitures médicales".

Dans la ville de Gaza, les habitants se sont terrés chez eux toute la journée, a constaté une journaliste de l'AFP.

 

Gaza : Londres soutient le droit d'israël à «se défendre», appelle à la «fin rapide» des violences

La ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss a soutenu samedi le droit d'Israël à "se défendre" et a appelé à "une fin rapide de la violence", après les échanges de tirs entre l'armée israélienne et le Jihad islamique palestinien dans la bande de Gaza.

"Le Royaume-Uni soutient Israël et son droit à se défendre", a déclaré la cheffe de la diplomatie britannique dans un communiqué sur Twitter.

"Nous condamnons les groupes terroristes qui ouvrent le feu sur des civils et la violence qui a fait des victimes des deux côtés", a dit Liz Truss, par ailleurs en campagne pour succéder à Boris Johnson à la tête du gouvernement britannique.

"Nous appelons à une fin rapide de la violence", a-t-elle ajouté, après que les échanges de tirs dans la bande de Gaza ont déjà fait une dizaine de morts côté palestinien.

Il s'agit de la pire flambée de violences entre le Jihad islamique palestinien et Israël depuis une guerre-éclair l'an dernier.

«Riposter»

C'est l'arrestation d'un chef du Jihad islamique en Cisjordanie en début de semaine qui a mené à cette nouvelle confrontation. Craignant des représailles, les autorités israéliennes ont affirmé lancer une "attaque préventive" à Gaza, micro-territoire gouverné par le mouvement islamiste Hamas et où le Jihad islamique est bien implanté.

Les forces israéliennes ont également arrêté en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par l'Etat hébreu, 19 membres du groupe considéré comme terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.

Il s'agit de la pire confrontation entre l'Etat hébreu et des organisations armées de Gaza depuis la guerre de mai 2021 qui avait fait en onze jours 260 morts côté palestinien, parmi lesquels des combattants, et 14 morts en Israël, dont un soldat, d'après les autorités locales.

Après les premiers raids, l'organisation a accusé l'Etat hébreu d'avoir "déclenché une guerre".

Pour le Premier ministre israélien Yaïr Lapid, c'est une "opération de contreterrorisme précise contre une menace immédiate", celle du Jihad islamique, "un supplétif de l'Iran" voulant "tuer des Israéliens innocents".

Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique iranienne, ont menacé Israël de "payer un lourd tribut", assurant que les Palestiniens n'étaient "pas seuls".

En 2019, la mort d'un commandant du Jihad islamique dans une opération israélienne avait déjà donné lieu à plusieurs jours d'échanges de tirs meurtriers. Le Hamas, qui a combattu Israël lors de quatre guerres depuis sa prise du pouvoir en 2007, s'était lui tenu à distance.

Pour Jamal al-Fadi, professeur de sciences politiques à l'université Al-Azhar de Gaza, le Hamas ne veut pas "être entraîné dans une guerre totale" et "comme il ne s'implique pas", cette nouvelle flambée de violence devrait prendre fin "dans les jours à venir".

"Mais si davantage de civils sont tués, il se sentira obligé de riposter", souligne Mairav Zonszein, expert de l'International Crisis Group (ICG).

Qu'est-ce que le Djihad islamique palestinien?

Ciblé par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza depuis vendredi, le Djihad islamique, fondé en 1981, est une organisation palestinienne engagée dans la lutte armée contre Israël.

Créée par des étudiants de l'Université islamique de Gaza, elle est considérée comme proche du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans l'enclave palestinienne depuis 2007.

Les deux groupes, soutenus par l'Iran qui est l'ennemi numéro 1 d'Israël, sont liés à la mouvance des Frères musulmans, confrérie établie en Egypte au XXe siècle.

Le Djihad islamique oeuvre principalement à Gaza mais le groupe est également présent en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par l'Etat hébreu.

Israël affirme que les relations entre le groupe et Téhéran se sont renforcées.

"Le chef du Djihad islamique (Ziad al-Nakhala) est à Téhéran au moment où nous parlons", a relevé vendredi le Premier ministre israélien Yaïr Lapid, alors que son pays bombardait Gaza dans le cadre d'une "attaque préventive" contre le groupe armé, par crainte de représailles après l'arrestation en Cisjordanie d'un de ses responsables quelques jours plus tôt.

Le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, a affirmé samedi au chef du Djihad islamique que les Palestiniens n'étaient "pas seuls" dans leur lutte contre Israël.


L'écrivain Boualem Sansal ne se pourvoira pas en cassation en Algérie

L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal pose après avoir reçu le Grand Prix du Roman à l'Académie française à Paris, le 29 octobre 2015. (Photo de FRANCOIS GUILLOT / AFP)
L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal pose après avoir reçu le Grand Prix du Roman à l'Académie française à Paris, le 29 octobre 2015. (Photo de FRANCOIS GUILLOT / AFP)
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  • « D'après nos informations, il ne fera pas de pourvoi en cassation », a d'abord assuré Noëlle Lenoir, présidente du comité de soutien international à l'écrivain franco-algérien, sur la station de radio publique française France Inter.
  • Ses proches, qui précisent qu'il est « bien traité », espèrent néanmoins qu'il obtiendra une « grâce humanitaire à titre personnel ».

PARIS : L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison pour « atteinte à l'unité nationale » en Algérie, ne fera pas de pourvoi en cassation, a appris l'AFP de sources concordantes samedi.

« D'après nos informations, il ne fera pas de pourvoi en cassation », a d'abord assuré Noëlle Lenoir, présidente du comité de soutien international à l'écrivain franco-algérien, sur la station de radio publique française France Inter.

« Cela signifie que la condamnation est définitive. D'ailleurs, compte tenu de l'état de la justice en Algérie, il n'a aucune chance en cassation pour faire requalifier son infraction », a ajouté l'ancienne ministre.

Des proches de l'écrivain ont ensuite indiqué à l'AFP qu'il avait « renoncé à un recours ».

Sollicité par l'AFP, son avocat français, Me Pierre Cornut-Gentille, a refusé de faire tout commentaire.

Emprisonné depuis plus de sept mois, le romancier et essayiste de 80 ans a vu sa condamnation confirmée en appel mardi. Il dispose en principe de huit jours pour introduire un pourvoi en cassation.

Parmi les faits qui lui sont reprochés par la justice algérienne, figurent notamment des déclarations faites en octobre 2024 au média d'extrême droite français Frontières, dans lesquelles l'écrivain estimait que l'Algérie avait hérité de territoires appartenant jusque-là au Maroc sous la colonisation française.

Selon ses proches, M. Sansal, atteint d'un cancer de la prostate, ne figurait pas parmi les milliers de personnes graciées par la présidence algérienne vendredi, à la veille de la fête de l'indépendance du pays, et rien ne laissait présager une grâce imminente ce week-end.

Ses proches, qui précisent qu'il est « bien traité », espèrent néanmoins qu'il obtiendra une « grâce humanitaire à titre personnel ».

Noëlle Lenoir estime également qu'il ne faut pas s'attendre à une grâce à l'occasion de la fête de l'indépendance, même si elle a assuré à France Inter « garder l'espoir ». 

« Nous pensons qu'il sera libéré. Il est impossible que l'Algérie prenne la responsabilité de sa mort en prison », a-t-elle avancé.

L'écrivain fait l'objet d'une âpre lutte diplomatique entre l'Algérie et la France depuis son arrestation à son arrivée à Alger, le 16 novembre.


334 000 citoyens saoudiens ont reçu une formation à intelligence artificielle

Le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a participé au Forum du secteur à but non lucratif sur l'éducation et la formation 2025 le 2 juillet, en compagnie du ministre de l'Éducation, Yousef Al-Benyan, et du vice-ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture, Mansour Al-Mushaiti. (SPA)
Le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a participé au Forum du secteur à but non lucratif sur l'éducation et la formation 2025 le 2 juillet, en compagnie du ministre de l'Éducation, Yousef Al-Benyan, et du vice-ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture, Mansour Al-Mushaiti. (SPA)
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  • Lancé en septembre 2024, ce programme de formation s'adresse aux citoyens de tous âges et de tous horizons professionnels.
  • Lors de la session plénière du Forum, le directeur de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a souligné les principales caractéristiques du programme.

RIYAD : Selon l'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle, 334 000 citoyens saoudiens ont bénéficié d'un programme gouvernemental leur permettant d'acquérir des compétences en intelligence artificielle.

Intitulé « Un million de Saoudiens dans l'IA », il a été mis en place en septembre 2024 en partenariat avec le ministère de l'Éducation et le ministère des Ressources humaines et du Développement social.

Lors de la session plénière du Forum du secteur à but non lucratif dans l'éducation et la formation 2025, qui s'est tenue à Riyad le 2 juillet, le directeur de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a souligné les principales caractéristiques du programme.

Il a déclaré que les partenariats noués par l'autorité avec d'autres agences gouvernementales avaient permis au Royaume de se positionner au niveau mondial en matière d'autonomisation des femmes dans le domaine de l'IA et de sensibilisation de la communauté, a récemment rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Lancée lors du Sommet mondial sur l'IA, l'initiative SAMAI s'adresse aux citoyens de tous âges et de tous horizons professionnels.

Il a également cité plusieurs initiatives nationales issues de cette collaboration, notamment l'Olympiade nationale de programmation et d'intelligence artificielle, ou concours ATHKA.

Plus de 260 000 élèves de collèges et de lycées y ont participé et 10 000 d'entre eux se sont qualifiés pour la finale, a-t-il ajouté.

Le directeur de la SDAIA a également cité le programme « Road to ATHKA », qui a formé plus de 570 000 élèves aux concepts de l'IA.

Une autre initiative, intitulée « Future Intelligence Programmers », a permis de former plus de 10 000 enseignants.

La SDAIA et le ministère de l'Éducation ont également créé le Centre d'excellence en éducation.

Il a été conçu pour « institutionnaliser l'intégration technologique dans le secteur de l'éducation, soutenir les initiatives tournées vers l'avenir et tirer parti de l'IA pour améliorer les résultats scolaires ». 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza : la Défense civile annonce 32 morts dans des raids et tirs israéliens

Des Palestiniens inspectent les dégâts causés par une frappe israélienne dans le camp d'Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 4 juillet 2025. (Photo : Eyad BABA / AFP)
Des Palestiniens inspectent les dégâts causés par une frappe israélienne dans le camp d'Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 4 juillet 2025. (Photo : Eyad BABA / AFP)
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  • Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation de premiers secours de Gaza, cinq personnes ont été tuées dans un raid aérien sur une école de Gaza-ville (nord), qui servait de refuge à des déplacés.
  • Une frappe nocturne à proximité d'une autre école de la ville a coûté la vie à trois Palestiniens et fait une dizaine de blessés, dont des enfants, a indiqué la même source.

GAZA, TERRITOIRES PALESTINIENS : La Défense civile locale a fait état de 32 Palestiniens tués samedi dans la bande de Gaza, où Israël a étendu son offensive, près de 21 mois après le début de la guerre contre le mouvement islamiste Hamas.

Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation de premiers secours de Gaza, cinq personnes ont été tuées dans un raid aérien sur une école de Gaza-ville (nord), qui servait de refuge à des déplacés.

Une frappe nocturne à proximité d'une autre école de la ville a coûté la vie à trois Palestiniens et fait une dizaine de blessés, dont des enfants, a indiqué la même source.

Depuis le début de la guerre, déclenchée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, de nombreux Gazaouis déplacés par le conflit trouvent refuge dans des bâtiments scolaires, qui ont été à plusieurs reprises la cible d'attaques israéliennes.

Selon l'armée israélienne, ces attaques visent des combattants du Hamas qu'elle accuse de se cacher parmi les civils.

M. Bassal a également fait état de huit Palestiniens tués par des tirs de l'armée israélienne à proximité d'un centre de distribution d'aide humanitaire, dans le sud du territoire assiégé par Israël.

Quatre Palestiniens, membres d'une même famille, ont été tués par une frappe qui a touché leur tente dans le secteur d'Al-Mawassi, dans le sud de la bande de Gaza, d'après la même source.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré ne pas être en mesure de faire de commentaires sur des frappes en particulier, en l'absence de coordonnées géographiques précises.

Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias et des difficultés d'accès au terrain à Gaza, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations de la Défense civile.

Vendredi soir, le Hamas a affirmé être prêt à engager « immédiatement » des négociations sur la mise en œuvre d'une proposition de cessez-le-feu parrainée par les États-Unis.

Un responsable gouvernemental israélien a indiqué à l'AFP qu'« aucune décision n'avait été prise à ce stade sur la question ».