A Manille, Blinken loue l'alliance américano-philippine «inébranlable»

Le président philippin Ferdinand Marcos Jr. accueille le secrétaire d'État américain Antony Blinken (R) au palais de Malacanang à Manille, le 6 août 2022. (Photo : Andrew Harnik / POOL / AFP)
Le président philippin Ferdinand Marcos Jr. accueille le secrétaire d'État américain Antony Blinken (R) au palais de Malacanang à Manille, le 6 août 2022. (Photo : Andrew Harnik / POOL / AFP)
Le Secrétaire d'Etat américain Antony Blinken rencontre le Président philippin Ferdinand Marcos Jr. au Palais Malacanang à Manille, le 6 août 2022. (Andrew Harnik/Pool via REUTERS)
Le Secrétaire d'Etat américain Antony Blinken rencontre le Président philippin Ferdinand Marcos Jr. au Palais Malacanang à Manille, le 6 août 2022. (Andrew Harnik/Pool via REUTERS)
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Publié le Samedi 06 août 2022

A Manille, Blinken loue l'alliance américano-philippine «inébranlable»

  • Les Etats-Unis sont liés aux Philippines par un pacte de sécurité, et soutiennent leur ancienne colonie dans les contentieux territoriaux qui l'opposent à Pékin en mer de Chine méridionale
  • La visite de M. Blinken dans l'archipel intervient au moment où la Chine mène les plus grands exercices militaires de son histoire autour de Taïwan, île située à seulement 400 km au nord des Philippines

MANILLE : Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a rencontré samedi à Manille le nouveau président philippin Ferdinand Marcos Jr et a fait l'éloge de l'alliance "inébranlable" entre les deux pays, au moment où les tensions montent avec la Chine.

"L'alliance est forte, et je pense qu'elle peut devenir plus forte encore", a déclaré le chef de la diplomatie américaine à M. Marcos Jr, qui a pris ses fonctions le 30 juin dernier.

Les Etats-Unis sont liés aux Philippines par un pacte de sécurité, et soutiennent leur ancienne colonie dans les contentieux territoriaux qui l'opposent à Pékin en mer de Chine méridionale.

L'engagement de Washington envers ce pacte de défense mutuelle est "inébranlable", a affirmé M. Blinken devant les journalistes. "Nous sommes toujours aux côtés de nos partenaires", a-t-il poursuivi. "Il est important de le souligner en raison de ce qui se passe au nord d'ici dans le détroit de Taïwan."

La visite du chef de la diplomatie américaine dans l'archipel intervient au moment où la Chine mène les plus grands exercices militaires de son histoire autour de Taïwan, île située à seulement 400 km au nord des Philippines, en représailles à la visite à Taipei de la cheffe des députés américains Nancy Pelosi.

Lors d'entretiens virtuels avec son homologue philippin Enrique Manalo, Blinken a déclaré que les Etats-Unis étaient "déterminés à agir de manière responsable" pour éviter une crise.

"Le maintien de la paix et de la stabilité de part et d'autre du détroit de Taïwan est vital non seulement pour Taïwan, mais aussi pour les Philippines et de nombreux autres pays", a déclaré M. Blinken.

M. Manalo a répondu à M. Blinken que les Philippines ne pouvaient pas se permettre une "nouvelle escalade des tensions dans la région", car elles doivent relever des "défis importants", tels que la relance de leur économie frappée par la pandémie.

"Les Philippines continuent de se tourner vers les grandes puissances pour les aider à calmer le jeu et à maintenir la paix", a-t-il déclaré.

Antony Blinken est le responsable américain de plus haut rang à rencontrer M. Marcos Jr depuis son arrivée au pouvoir.

Washington a une relation complexe avec la famille du nouveau président.

Ferdinand Marcos, le père de l'actuel chef de l'Etat, a dirigé sans partage les Philippines pendant deux décennies avec le soutien de Washington, qui voyait en lui un allié pendant la Guerre froide. Le gouvernement américain a ensuite pris ses distances avec lui, et il s'est réfugié à Hawaii en 1986 après avoir été renversé par un soulèvement populaire.

Alors que la tension monte dans la région, les Etats-Unis cherchent à consolider leur alliance avec les Philippines, en vertu de laquelle l'armée américaine peut accéder à certaines bases du pays et y stocker du matériel militaire.

Antony Blinken rencontre le chef de l'opposition cambodgienne

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a rencontré le dirigeant de l'opposition cambodgienne Kem Sokha, lors de son séjour à Phnom Penh vendredi, et a exprimé sa préoccupation face aux menaces pesant sur la démocratie dans ce pays lors d'une entrevue avec le Premier ministre Hun Sen.

Hun Sen dirige le Cambodge depuis plus de 37 ans. En 2018, son parti a remporté tous les sièges lors d'une élection nationale.

En juin, un tribunal de Phnom Penh a condamné une soixantaine de membres de l'opposition, dont l'Américano-Cambodgien Theary Seng, lors d'un procès pour trahison massive que les groupes de défense des droits humains ont qualifié de politiquement motivé.

M. Blinken a indiqué qu'il avait évoqué le sujet de la démocratie lors de son entretien avec le Premier ministre.

"L'une des choses qui font obstacle au renforcement des relations entre nos deux pays est notre préoccupation concernant l'érosion du respect des droits de l'Homme et des institutions démocratiques ici au Cambodge", a déclaré le chef de la diplomatie américaine lors d'une rencontre avec la presse vendredi.

Il a précisé qu'il avait rencontré le chef de l'opposition cambodgienne, Kem Sokha, en jugement pour trahison dans une affaire qui traîne depuis janvier 2020 - et qui pourrait l'empêcher de participer aux élections nationales de l'année prochaine.

À la veille des élections locales, il y a deux mois, le Bureau des droits de l'Homme de l'ONU s'est dit préoccupé par les informations faisant état de manœuvres d'obstruction envers l'opposition dans un "environnement politique paralysant".


Vote attendu du Conseil de sécurité de l'ONU pour autoriser une force internationale à Gaza

Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer lundi sur le soutien au plan de paix de Donald Trump à Gaza, en particulier le déploiement d'une force internationale, sous la pression des Etats-Unis qui mettent en garde contre le risque d'une reprise de la guerre. (AFP)
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer lundi sur le soutien au plan de paix de Donald Trump à Gaza, en particulier le déploiement d'une force internationale, sous la pression des Etats-Unis qui mettent en garde contre le risque d'une reprise de la guerre. (AFP)
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  • Le projet de résolution américaine, plusieurs fois modifié lors de négociations sensibles, "endosse" le plan de Donald Trump ayant permis la mise en place, le 10 octobre, d'un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hamas
  • Le texte, vu par l'AFP, "autorise" la mise en place d'une "force de stabilisation internationale" (ISF) chargée notamment de l'appui à la sécurisation des frontières en coopération avec Israël et l'Egypte, de la démilitarisation de Gaza

NATIONS-UNIES: Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer lundi sur le soutien au plan de paix de Donald Trump à Gaza, en particulier le déploiement d'une force internationale, sous la pression des Etats-Unis qui mettent en garde contre le risque d'une reprise de la guerre.

Le projet de résolution américaine, plusieurs fois modifié lors de négociations sensibles, "endosse" le plan de Donald Trump ayant permis la mise en place, le 10 octobre, d'un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hamas dans le territoire palestinien ravagé par deux années de guerre provoquée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre 2023.

Le texte, vu par l'AFP, "autorise" la mise en place d'une "force de stabilisation internationale" (ISF) chargée notamment de l'appui à la sécurisation des frontières en coopération avec Israël et l'Egypte, de la démilitarisation de Gaza, du désarmement "des groupes armés non étatiques", de la protection des civils, et de la formation d'une police palestinienne. La composition de cette force n'est pas évoquée.

Il donne également mandat jusqu'au 31 décembre 2027 à un "Comité de la paix", organe de "gouvernance de transition" à Gaza jusqu'à la réforme de l'Autorité palestinienne. Selon le plan en 20 points annexé à la résolution, ce comité doit être présidé par Donald Trump.

Contrairement aux premières versions du texte, le projet qui doit être soumis au vote lundi à 17H00 (22H00 GMT) évoque l'éventualité d'un Etat palestinien.

Après la réforme de l'Autorité palestinienne et l'avancée de la reconstruction de Gaza, "les conditions pourraient finalement être en place pour un chemin crédible vers une autodétermination palestinienne et un statut d'Etat", dit ainsi le texte.

Un avenir clairement rejeté par Israël. "Notre opposition à un Etat palestinien sur quelque territoire que ce soit n'a pas changé", a insisté dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Objections russes 

La Russie, qui a fait circuler un texte concurrent, a justifié cette initiative notamment par le fait que la résolution américaine n'allait pas assez loin sur ce point, affirmant quant à elle un "engagement indéfectible" en faveur de la solution à deux Etats.

Le texte russe, également consulté par l'AFP, n'autorise ni la création d'un Comité de la paix ni le déploiement d'une force à ce stade, demandant au secrétaire général de l'ONU de proposer des "options" en la matière.

Face à ce qu'ils ont qualifié de "tentatives de semer la discorde", les Etats-Unis ont redoublé d'efforts ces derniers jours pour pousser le Conseil à donner son feu vert.

"Tout refus de soutenir cette résolution est un vote en faveur de la poursuite du règne des terroristes du Hamas ou en faveur de la reprise de la guerre avec Israël, condamnant la région et sa population à un conflit perpétuel", a insisté vendredi l'ambassadeur américain à l'ONU Mike Waltz dans un texte publié dans le Washington Post.

Les Américains ont également mis en avant l'ampleur du soutien pour ce texte, publiant une déclaration commune avec le Qatar, l'Egypte, les Emirats arabes unis, l'Arabie saoudite, l'Indonésie, le Pakistan, la Jordanie et la Turquie.

Plusieurs sources diplomatiques ont estimé auprès de l'AFP que, malgré les critiques affichées de la Russie, qui a un droit de veto, et les réticences d'autres Etats membres, qui s'inquiètent d'un manque de clarté dans les mandats du Comité de la paix et de l'ISF, il serait surprenant que le texte américain soit rejeté.

"Les Russes savent que, même si beaucoup de membres du Conseil vont jouer le jeu des Américains, ils partagent des inquiétudes sur le contenu du texte américain et la façon dont Washington a tenté d'accélérer" son adoption, commente Richard Gowan, de l'International Crisis Group, doutant d'un veto russe à une résolution soutenue par les pays arabes.

"Il est plus probable que la Chine et la Russie s'abstiennent, expriment leur scepticisme sur le plan, puis regardent les Etats-Unis se débattre pour le mettre en oeuvre", ajoute-t-il auprès de l'AFP.

 


Gaza: les Etats-Unis font pression pour l'adoption de leur résolution à l'ONU lundi

Une Palestinienne marche sous une pluie battante devant des bâtiments détruits par les frappes israéliennes dans le quartier de Sheikh Radwan, à Gaza. (AP)
Une Palestinienne marche sous une pluie battante devant des bâtiments détruits par les frappes israéliennes dans le quartier de Sheikh Radwan, à Gaza. (AP)
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  • Les États-Unis poussent pour l’adoption par le Conseil de sécurité de leur résolution soutenant le plan de paix de Donald Trump pour Gaza
  • Malgré des réticences de certains membres et un texte concurrent présenté par la Russie, Washington met en avant un large soutien arabe et occidental et avertit qu’un rejet ouvrirait la voie à la poursuite du conflit

NATIONS UNIES: Les Etats-Unis ont mis la pression vendredi pour convaincre de la nécessité d'adopter leur projet de résolution endossant le plan de paix de Donald Trump pour Gaza, qui sera mis au vote du Conseil de sécurité de l'ONU lundi.

La semaine dernière, les Américains ont officiellement entamé des négociations au sein du Conseil sur un projet de texte qui "endosse" le plan du président américain ayant permis la mise en place, le 10 octobre, d'un cessez-le-feu fragile dans le territoire palestinien ravagé par deux années de guerre provoquée par une attaque sanglante du mouvement islamiste Hamas. Le texte autorise notamment le déploiement d'une "force de stabilisation internationale" (ISF).

Face aux réserves de certains membres et à la proposition d'un texte concurrent de la Russie, ils ont mis en garde vendredi contre les risques d'un rejet de leur texte et affiché le soutien de plusieurs pays arabes et musulmans.

"Les Etats-Unis, le Qatar, l'Egypte, les Emirats arabes unis, le royaume d'Arabie saoudite, l'Indonésie, le Pakistan, la Jordanie et la Turquie expriment leur soutien conjoint" au projet de résolution américaine autorisant notamment une force internationale dans le territoire palestinien, et espèrent son adoption "rapide", disent-ils dans une déclaration commune.

Ce plan offre "un chemin viable vers la paix et la stabilité, non seulement pour les Israéliens et les Palestiniens, mais pour toute la région", ont-ils insisté.

Le Royaume-Uni a également apporté vendredi son soutien public au texte américain.

Et le Conseil se prononcera lundi à 17H00 (22H00 GMT) sur le texte, ont indiqué vendredi soir plusieurs sources diplomatiques à l'AFP.

Le projet de résolution américain, plusieurs fois modifié, prévoit de donner un mandat jusqu'à fin décembre 2027 à un "comité de la paix" censé être présidé par Donald Trump, organe de "gouvernance de transition" pour administrer Gaza.

Il "autorise" également le déploiement de l'ISF qui pourra utiliser "toutes les mesures nécessaires pour mener son mandat dans le respect du droit international": appui à la sécurisation des frontières en coopération notamment avec Israël et l'Egypte, démilitarisation de Gaza, désarmement "des groupes armés non étatiques", protection des civils, formation d'une police palestinienne...

- Conflit perpétuel" -

La décision de programmer le vote intervient alors que la Russie a fait circuler aux membres du Conseil un projet de résolution concurrente qui n'autorise ni la création d'un "comité de la paix", ni le déploiement immédiat d'une force internationale à Gaza, selon le texte vu vendredi par l'AFP.

Ce texte demande simplement au secrétaire général de l'ONU "d'identifier des options pour appliquer les dispositions" du plan de paix et présenter "rapidement" des "options de déploiement d'une force" à Gaza.

"Nous voulons souligner que notre document ne contredit pas l'initiative américaine", a assuré vendredi dans un communiqué la mission russe à l'ONU.

La "logique" du texte russe est de permettre au Conseil "de définir des modalités claires de déploiement d'un contingent de maintien de la paix et d'établir une administration à Gaza tout en s'assurant que ces modalités sont en accord" avec les normes internationales, a-t-elle ajouté.

Alors que des échanges publics de ce type lors de négociations du Conseil sont plutôt rares, l'ambassadeur américain à l'ONU Mike Waltz a également publié un texte vendredi dans le Washington Post.

"Tout refus de soutenir cette résolution (le texte américain, ndlr) est un vote en faveur de la poursuite du règne des terroristes du Hamas ou en faveur de la reprise de la guerre avec Israël, condamnant la région et sa population à un conflit perpétuel", a-t-il déclaré.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du 7 octobre 2023 menée par le Hamas en Israël, qui a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de chiffres officiels.

Plus de 69.185 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza par la campagne militaire israélienne de représailles, essentiellement des civils, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l'autorité du Hamas et dont les chiffres sont jugés fiables par l'ONU.


Trump a écrit au président israélien pour lui demander de gracier Netanyahu

Le président américain, Donald Trump, a écrit à son homologue israélien, Isaac Herzog, pour lui demander d'accorder une grâce au Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption, a indiqué mercredi le bureau de la présidence. (REUTERS)
Le président américain, Donald Trump, a écrit à son homologue israélien, Isaac Herzog, pour lui demander d'accorder une grâce au Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption, a indiqué mercredi le bureau de la présidence. (REUTERS)
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  • "Le président Herzog tient le président Trump en très haute estime et continue d'exprimer sa profonde gratitude" pour son "soutien indéfectible" à Israël
  • "Monsieur le Président Herzog, écoutez le Président Trump", a écrit sur X le ministre d'extrême-droite Itamar Ben Gvir, tout en accusant la justice israélienne d'être biaisée à l'égard de M. Netanyahu

JERUSALEM: Le président américain, Donald Trump, a écrit à son homologue israélien, Isaac Herzog, pour lui demander d'accorder une grâce au Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption, a indiqué mercredi le bureau de la présidence.

M. Herzog a reçu "ce matin" une lettre de Donald Trump, "l'invitant à envisager d'accorder une grâce" à M. Netanyahu, détaille un communiqué du bureau présidentiel, qui précise que "toute personne souhaitant obtenir une grâce présidentielle doit présenter une demande officielle".

M. Netanyahu est poursuivi dans son pays pour corruption et est régulièrement entendu dans le cadre d'au moins trois procédures judiciaires, dans lesquels aucun jugement n'a encore été rendu.

"Le président Herzog tient le président Trump en très haute estime et continue d'exprimer sa profonde gratitude" pour son "soutien indéfectible" à Israël, "sa contribution considérable au retour des otages, à la refonte de la situation au Moyen-Orient et à Gaza en particulier, et à la garantie de la sécurité de l'Etat d'Israël", précise le communiqué.

Aussitôt plusieurs personnalités politiques israéliennes ont réagi.

"Monsieur le Président Herzog, écoutez le Président Trump", a écrit sur X le ministre d'extrême-droite Itamar Ben Gvir, tout en accusant la justice israélienne d'être biaisée à l'égard de M. Netanyahu.

Une députée également d'extrême-droite mais dans l'opposition, Yulia Malinovsky, du parti Israel Beitenou ("Israël est notre maison" en hébreu), a de son côté suggéré que le président américain faisait cette demande dans le cadre d'un accord avec M. Netanyahu sur des sujets relatifs au cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Quant au dirigeant de l'opposition, Yaïr Lapid, du parti centriste Yesh Atid ("il y a un futur", en hébreu), il a taclé M. Netanyahu en écrivan sur X: "rappel: la loi israélienne stipule que la première condition pour obtenir une grâce est l'aveu de culpabilité et l'expression de remords pour les actes commis".

Lors d'un discours au Parlement israélien le 13 octobre, M. Trump avait déjà suggéré qu'une grâce lui soit accordée.

"J'ai une idée. Monsieur le président (Isaac Herzog), pourquoi ne pas lui accorder une grâce? Ce passage n'était pas prévu dans le discours (...) Mais j'aime bien ce monsieur", avait dit le président américain dans son allocution, mettant en avant qu'il a été "l'un des plus grands" dirigeants "en temps de guerre".