La «troisième vague» de Covid-19 : les écoles, les mosquées et les cafés fermés en Iran

Des Iraniens portent des masques en guise de précaution contre la pandémie du coronavirus  à Téhéran, le 19 octobre 2020 (Photo, AFP)
Des Iraniens portent des masques en guise de précaution contre la pandémie du coronavirus à Téhéran, le 19 octobre 2020 (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 01 novembre 2020

La «troisième vague» de Covid-19 : les écoles, les mosquées et les cafés fermés en Iran

  • Un médecin a déclaré que les décès quotidiens pourraient atteindre 900 à moins que des mesures plus strictes ne soient prises
  • Aucun confinement n'a été imposé depuis le début de l'épidémie en Iran en février, pays le plus touché par la pandémie au Moyen-Orient

JEDDAH : Les mosquées, les écoles, les universités, les salons de beauté, les cafés, les salles de sport et les piscines seront fermés à partir de mercredi dans 25 capitales provinciales.

À Téhéran, la fermeture des salons de beauté, des cinémas, des salons de thé et des salles de sport a été prolongée d'une semaine.

La police effectuera des visites inopinées à d’autres domaines à haut risque, et toute infraction aux règles de santé sera mis à l'arrêt. Les mariages, les funérailles et les conférences dans la capitale ont été interdits.

Les autorités ont reproché aux personnes qui ne respectaient pas les restrictions une forte augmentation des cas de coronavirus, et le président Hassan Rohani a déclaré qu'un siège des opérations serait mis en place pour assurer la conformité.

Aucun confinement n'a été imposé depuis le début de l'épidémie en Iran en février, pays le plus touché par la pandémie au Moyen-Orient. Le pays a enregistré un nombre de décès et d’infections quotidiens, à la hausse depuis  septembre

Samedi, la porte-parole du ministère iranien de la Santé, Sima Sadat Lari, avait annoncé un record de 7,820 nouveaux cas en 24 heures. Un total de 612.772 infections (dont 34.864 décès).

La plupart des analystes estiment que les chiffres réels sont plus élevés. « La maladie s'est répandue dans la province et la situation dans la ville de Téhéran est pire que ce que le gouvernement a révélé jusqu'à présent », a dénoncé samedi le quotidien Etemad.

Face à ces records, des experts sanitaires et des responsables ont réclamé un confinement total de la population dans la capitale Téhéran, auquel le président Hassan Rohani a résisté affirmant que l'économie du pays, frappée de sanctions internationales, ne pouvait se le permettre.

Un médecin a déclaré que les décès quotidiens pourraient atteindre 900 à moins que des mesures plus strictes ne soient prises.

« Le pays ou les villes à haut risque doivent être placés totalement en quarantaine pendant deux ou trois semaines », estime Alireza Naji, à la tête du département de virologie de l'hôpital Masih Daneshvari.

En Arabie saoudite, le virus est resté largement sous contrôle. Les chefs de la santé ont signalé 403 nouveaux cas samedi, portant le total à 347 282, et le nombre de décès a augmenté de 19 à 5 402. Dans le monde entier, le virus a infecté plus de 46 millions de personnes et tué près de 1,2 million.

Sur fond de crainte d'une deuxième vague de l’épidémie en Europe, le gouvernement autrichien a déclaré un second confinement est mis en place à compter de mardi et ce jusqu'à fin novembre et le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé un reconfinement en Angleterre à partir de jeudi et jusqu'au 2 décembre.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Introduction d'un service sans rendez-vous pour les ressortissants saoudiens

À partir d’aujourd’hui, les ressortissants saoudiens pourront bénéficier d'un service sans rendez-vous dans les centres VFS de Riyad et de Dammam. (Fournie)
À partir d’aujourd’hui, les ressortissants saoudiens pourront bénéficier d'un service sans rendez-vous dans les centres VFS de Riyad et de Dammam. (Fournie)
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DUBAÏ : À partir d’aujourd’hui, les ressortissants saoudiens pourront bénéficier d'un service sans rendez-vous dans les centres VFS de Riyad et de Dammam.

Cent rendez-vous à Riyad et cinquante rendez-vous à Dammam seront disponibles chaque jour, pendant les heures d'ouverture des centres. Le service sera fourni selon le principe du premier arrivé, premier servi, dans la limite des quotas journaliers.

 

L’ambassadeur de France en Arabie saoudite a déclaré que les citoyens saoudiens recevront des visas Schengen pour cinq ans dès la première demande.

Les demandeurs doivent soumettre leur demande complète et payer les frais de visa habituels en plus des frais de VFS.

Ce service s'ajoute au service de prise de rendez-vous, qui continuera d'être disponible sur le site web du VFS.


Liban: HRW juge «illégale» une attaque israélienne contre des secouristes

Des personnes et des membres de l'ONG libanaise Emergency and Relief Corps portent le corps d'une des victimes tuées lors d'un bombardement israélien, pendant les funérailles dans le village de Habariyeh au sud du Liban, le 27 mars 2024 (AFP).
Des personnes et des membres de l'ONG libanaise Emergency and Relief Corps portent le corps d'une des victimes tuées lors d'un bombardement israélien, pendant les funérailles dans le village de Habariyeh au sud du Liban, le 27 mars 2024 (AFP).
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  • «Une frappe israélienne contre un centre d'urgence et de secours» à Habariyé, dans le sud du Liban, le 27 mars, «a tué sept secouristes» et «constituait une attaque illégale contre des civils», a déclaré HRW dans un communiqué
  • «Les forces israéliennes ont utilisé une arme américaine pour mener une frappe qui a tué sept travailleurs humanitaires civils au Liban», a déclaré Ramzi Kaiss, chercheur pour le Liban à HRW

BEYROUTH, Liban : L'ONG Human Rights Watch (HRW) a considéré mardi comme «illégale» une frappe israélienne qui avait tué selon elle sept secouristes en mars dans le sud du Liban, exhortant Washington à suspendre ses ventes d'armes à Israël.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, le mouvement islamiste libanais Hezbollah, un allié du Hamas palestinien, échange quotidiennement des tirs avec Israël à la frontière libano-israélienne.

«Une frappe israélienne contre un centre d'urgence et de secours» à Habariyé, dans le sud du Liban, le 27 mars, «a tué sept secouristes» et «constituait une attaque illégale contre des civils», a déclaré HRW dans un communiqué.

«Si l'attaque contre des civils a été menée intentionnellement ou de manière imprudente, elle devrait faire l'objet d'une enquête pour ce qui semble être un crime de guerre», a ajouté HRW.

L'armée israélienne avait déclaré à l'époque que la cible était «un complexe militaire» et que la frappe avait tué un «terroriste important» de la Jamaa Islamiya, groupe islamiste libanais proche du Hamas, ainsi que d'autres «terroristes».

HRW a déclaré dans le communiqué n'avoir trouvé «aucune preuve d'une cible militaire sur le site», et a déclaré que la frappe avait ciblé un bâtiment «qui abritait l'association +Emergency And Relief Corps - Lebanese Succour Association+».

La Jamaa Islamiya a par la suite nié tout lien avec les secouristes, et l'association de secouristes a déclaré à l'AFP n'avoir aucune affiliation politique au Liban.

HRW a déclaré que les personnes tuées étaient des bénévoles.

Les familles des victimes et l'association pour laquelle les sept hommes travaillaient ont déclaré qu'ils étaient tous des civils et n'étaient «affiliés à aucun groupe armé», ajoute le communiqué.

HRW précise toutefois que, selon des publications sur les réseaux sociaux, au moins deux des victimes «pourraient être des partisans» de la Jamaa Islamiya.

L'ONG a déclaré que des photos prises sur le site visé montraient les restes d'une bombe israélienne et les restes d'un «kit de guidage produit par la société Boeing basée aux Etats-Unis».

«Les forces israéliennes ont utilisé une arme américaine pour mener une frappe qui a tué sept travailleurs humanitaires civils au Liban», a déclaré Ramzi Kaiss, chercheur pour le Liban à HRW.

L'ONG a exhorté Washington à «suspendre immédiatement les ventes d'armes et l'aide militaire à Israël étant donné la preuve que l'armée israélienne utilise illégalement les armes américaines».

 


Israël dit avoir pris le contrôle du côté gazaoui du point de passage de Rafah avec l'Egypte

Une file de camions attend sur une route égyptienne le long de la frontière avec Israël, près du poste frontière de Rafah avec la bande de Gaza. (Fichier/Reuters)
Une file de camions attend sur une route égyptienne le long de la frontière avec Israël, près du poste frontière de Rafah avec la bande de Gaza. (Fichier/Reuters)
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  • «Nous avons le contrôle opérationnel de la zone», a affirmé l'armée israélienne lors d'un point de presse

JÉRUSALEM : L'armée israélienne a annoncé mardi avoir pris le contrôle de la partie palestinienne du point de passage de Rafah entre la bande de Gaza et l'Egypte.

Une unité de blindés «a manoeuvré dans la zone. A l'instant présent, des forces spéciales inspectent le point de passage» de Rafah, «nous avons le contrôle opérationnel de la zone», a affirmé l'armée israélienne lors d'un point de presse, précisant parler «uniquement du côté gazaoui du point de passage».

L’armée israélienne a indiqué que les forces opéraient depuis hier soir dans une zone spécifique de l'est de Rafah, dont la plupart des habitants et certaines organisations internationales avaient été évacués.