Le programme de mentorat «One of Not Many» lancé en Arabie saoudite

Le fabricant de montres de luxe, Vacheron Constantin, a lancé son deuxième programme de mentorat «One of Not Many» en Arabie Saoudite (fournie)
Le fabricant de montres de luxe, Vacheron Constantin, a lancé son deuxième programme de mentorat «One of Not Many» en Arabie Saoudite (fournie)
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Publié le Dimanche 07 août 2022

Le programme de mentorat «One of Not Many» lancé en Arabie saoudite

  • Six dirigeantes saoudiennes ont été sélectionnées pour encadrer des étudiants de premier cycle pendant six mois
  • Après avoir mené à bien le programme, les étudiants ont la possibilité de suivre un stage chez Vacheron Constantin ou toute autre Maison Richemont

DJEDDAH: Le fabricant de montres de luxe, Vacheron Constantin, a lancé son deuxième programme de mentorat «One of Not Many» en Arabie Saoudite, en partenariat avec l’université Dar al-Hekma de Djeddah.

L’entreprise avait initialement mis en place son premier projet aux Émirats arabes unis en 2020.

Six dirigeantes saoudiennes ont été sélectionnées pour encadrer des étudiants de premier cycle pendant six mois. Le programme est conforme à l’initiative Vision 2030 et a pour objectif d’encourager les jeunes à devenir entrepreneurs.

Christophe Ramel, directeur régional de la marque Vacheron Constantin au Moyen-Orient, déclare: «Le Royaume est très prometteur et dispose d’un énorme potentiel. Les valeurs de la Maison sont en harmonie parfaite avec l’initiative Vision 2030.

«Chez Vacheron Constantin, nous sommes conscients de l’importance de transmettre les compétences à la prochaine génération pour accompagner les leaders de demain. Nous souhaitons à tous les étudiants sélectionnés un programme fructueux. Par ailleurs, nous nous réjouissons à l’idée de les voir exceller dans leurs ambitions de carrière.»

Shahd al-Shehail, entrepreneure et cofondatrice de la marque de luxe éthique Abadia, affirme que les petits choix que les gens font chaque jour comptent et que les jeunes doivent continuer à travailler dur sans avoir peur de l'échec.

Aya al-Bitar, designer saoudienne de produits et de meubles et fondatrice d’AYA the Art of Living, soutient qu’elle encouragerait les étudiants à explorer leur patrimoine et leur individualité s’ils choisissaient d’entrer dans son domaine.

Emon Shakoor, fondatrice et PDG de Blossom Accelerator, le premier accélérateur d’Arabie saoudite axé sur les femmes et l’inclusion, dit: «En tant qu’entrepreneur, l’important n’est pas la quantité de ressources que vous avez, mais votre capacité à être inventif. Chaque individu peut mettre en œuvre la vie dont il rêve. Ce programme permettra certainement à l’étudiant de comprendre et d’exécuter les choses qu’il désire réellement dans la vie, sans jamais laisser les obstacles entraver son chemin.»

Nora Aldabal, directrice exécutive des arts et des industries créatives au sein de la Commission royale pour AlUla, précise: «L’Arabie saoudite est une mine d’or en matière d’inspiration; l’inspiration attire le talent et le talent donne des idées. Ce programme permettra aux individus d’être la version la plus créative d’eux-mêmes.»

Nouf al-Moajil, analyste stratégique et PDG du Conseil de responsabilité sociale de la province de l’Est, déclare qu’elle conseillerait aux étudiants d’explorer et de suivre leur passion, même dans un nouveau domaine d’activité. Ils devraient essayer d’être aussi authentiques que possible, souligne-t-elle.

Basma el-Khereiji, entrepreneure et fondatrice de Social Kitchen, dit que les étudiants devraient être passionnés par ce qu’ils font et permettre aux gens de le ressentir et de l’apprécier.

Après avoir mené à bien le programme, les étudiants ont la possibilité de suivre un stage chez Vacheron Constantin ou toute autre Maison Richemont.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


L'Arabie saoudite et l'Iran réaffirment leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin

Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
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  • Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a participé mardi à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint

RIYAD : L’Arabie saoudite et l’Iran ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin lors d’une réunion tenue mardi à Téhéran.

Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a assisté à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint entre l’Arabie saoudite, l’Iran et la Chine.

Les parties saoudienne et iranienne « ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin dans son intégralité, ainsi que leur volonté de renforcer les relations de bon voisinage entre leurs pays, dans le respect de la Charte des Nations unies, de la Charte de l’Organisation de la coopération islamique et du droit international », a indiqué l’Agence de presse saoudienne dans un communiqué.

L’Arabie saoudite et l’Iran ont également salué le rôle positif continu joué par la Chine ainsi que son soutien constant à la mise en œuvre de l’Accord de Pékin.

De son côté, la Chine a réaffirmé sa disponibilité à poursuivre son soutien et à encourager les démarches entreprises par le Royaume et l’Iran pour développer leurs relations dans divers domaines.

Les trois pays ont salué les progrès continus dans les relations saoudo-iraniennes et les perspectives qu’ils offrent à tous les niveaux, a ajouté la SPA.

Les trois pays ont également appelé à une cessation immédiate des agressions israéliennes en Palestine, au Liban et en Syrie.

Ils ont en outre condamné tout acte portant atteinte à l’intégrité territoriale de l’Iran.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
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  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.


Accord Arabie saoudite-Qatar pour une liaison ferroviaire à grande vitesse

Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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  • L’Arabie saoudite et le Qatar lancent une ligne TGV de 785 km reliant Riyad à Doha, achevée d’ici six ans et destinée à transporter plus de 10 millions de passagers par an
  • Le projet, estimé à 115 milliards de SR, vise à renforcer l’intégration régionale, stimuler commerce et tourisme, et soutenir la transition vers des transports durables

RIYAD: L’Arabie saoudite et le Qatar ont signé lundi un accord pour construire une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux pays.

L’annonce est intervenue à l’issue d’une rencontre à Riyad entre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, tenue dans le cadre du Conseil de coordination saoudo-qatari.

La liaison ferroviaire, qui connectera l’aéroport international King Salman de Riyad à l’aéroport international Hamad de Doha, constituera une première pour les deux nations et réduira le temps de trajet entre les deux capitales à seulement deux heures.

Selon un communiqué conjoint, le projet devrait être achevé d’ici six ans et créer 30 000 emplois dans les deux pays. Une fois opérationnel, il transportera plus de 10 millions de passagers par an.

Les dirigeants ont assisté à la signature de l’accord au palais Al-Yamamah à Riyad, où ils ont également coprésidé la huitième session du Conseil de coordination qataro-saoudien.

L’accord a été signé par le ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Saleh Al-Jasser, et par le ministre qatari des Transports, cheikh Mohammed ben Abdulla ben Mohammed Al-Thani. Il est considéré comme une étape stratégique visant à renforcer la coopération, l’intégration développementale et le développement durable, et à démontrer un engagement commun en faveur de la prospérité régionale.

La ligne à grande vitesse s’étendra sur 785 km et accueillera des trains capables de dépasser les 300 km/h. Plusieurs arrêts sont prévus entre les deux aéroports, notamment à Hofuf et Dammam.

Le service devrait considérablement améliorer les déplacements ferroviaires dans la région et stimuler le commerce ainsi que le tourisme. Le bénéfice économique pour les deux pays est estimé à 115 milliards de riyals saoudiens (30,6 milliards de dollars).

Conçue avec des technologies de pointe et une ingénierie intelligente, la ligne contribuera également à la durabilité environnementale en réduisant les émissions de carbone et en soutenant la transition vers des modes de transport plus efficaces et innovants. Elle constitue l’un des projets clés soutenant le développement régional et renforçant la connectivité ainsi que l’intégration au sein des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Au cours de la réunion du conseil, les deux parties ont souligné la solidité de leurs liens économiques, avec un commerce bilatéral en 2024 en hausse de 634 % depuis 2021, à 930,3 millions de dollars (hors réexportations).

Le cheikh Tamim était accompagné lors des discussions par le Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim Al-Thani, ainsi que par d’autres hauts responsables.