En Ecosse, une artiste donne une deuxième vie à des sacs plastiques

L’artiste Katrina Cobain pose devant sa collection de sacs plastiques (Photo, Andy BUCHANAN/AFP).
L’artiste Katrina Cobain pose devant sa collection de sacs plastiques (Photo, Andy BUCHANAN/AFP).
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Publié le Dimanche 01 novembre 2020

En Ecosse, une artiste donne une deuxième vie à des sacs plastiques

  • Pour l'artiste de 24 ans, ces objets, insignifiants de prime abord, racontent en réalité tout de notre histoire moderne
  • « L'idée m'est venue quand j'ai pensé au fait que nos paysages seront un jour les sites archéologiques du futur pour notre civilisation, et qu'ils seront remplis de plastique »

GLASGOW: Parce qu'ils « révèlent tant de choses sur notre style de vie » et pour alerter sur leur impact sur l'environnement, l'artiste britannique Katrina Cobain a mis en ligne une collection de sacs plastique, en attendant de pouvoir ouvrir un musée. 

Délicatement, comme si elle manipulait un objet ancien et précieux, Katrina Cobain déballe son colis et place soigneusement les sacs plastique qu'il contient sur une table d'exposition d'un atelier de fortune, installé dans une ancienne fabrique de pipes de l'est de la ville écossaise de Glasgow. 

Pour l'artiste de 24 ans, ces objets, insignifiants de prime abord, racontent en réalité tout de notre histoire moderne. C'est pourquoi elle les collectionne depuis deux ans, avec dans l'idée d'ouvrir un jour un musée du sac plastique. 

« L'idée m'est venue quand j'ai pensé au fait que nos paysages seront un jour les sites archéologiques du futur pour notre civilisation, et qu'ils seront remplis de plastique », a-t-elle confié. 

« Ils révèlent tellement de choses sur notre mode de vie des 60 dernières années, en termes de consommation et d'histoire sociale », explique la jeune artiste, qui s'enthousiasme pour leur capacité à refléter « des événements historiques clés ou des changements importants dans les styles graphiques ». 

Lorsque Katrina Cobain a fait connaître son intention d'ouvrir un musée, elle s'est retrouvée noyée sous des sacs plastique envoyés du monde entier.

Sa collection comporte des sacs venus de New York ou datant de l'ancienne Union soviétique.

Elle a aussi reçu de nombreux sacs commémorant des événements spéciaux, comme le vol supersonique du Concorde ou le mariage du prince Charles et de la princesse Diana en 1981. 

« Je ne sais pas pourquoi on fabriquait des sacs commémorant le mariage royal », s'amuse-t-elle. « Cela montre le niveau de production à l'époque ! »

Objets du passé

Dans son immense collection, le sac auquel elle attache le plus de valeur provient de la chaîne britannique de grands magasins Woolworths où, enfant, elle achetait ses CD. L'institution presque centenaire avait dû fermer ses 800 magasins en 2008, victime de la crise financière. Un moment très marquant, pour Katrina Cobain. 

Malgré son amour des sacs plastique, l'artiste attend pourtant avec impatience la disparition de ces objets « très néfastes pour l'environnement ». 

« Des photos montrent les quantités de sacs plastique qui se trouvent dans les océans et à quel point ils perturbent les habitats des animaux », se désole-t-elle. 

« Ils sont juste incroyablement pas écologiques à produire et à utiliser », souligne Katrina Cobain, espérant que leur consacrer un musée « aidera les gens à comprendre que ces objets appartiennent au passé ».

Son projet de monter une exposition a été contrecarré par la pandémie de nouveau coronavirus. Mais loin de se laisser abattre, elle s'est alors lancée dans une exposition en ligne, considérant le confinement comme le moment parfait pour photographier sa collection, monter un site web et mettre en ligne son musée. 

Elle espère pouvoir bientôt ouvrir une exposition physique, se félicitant pour l'instant que tout le monde puisse admirer sa collection sur internet. 

« Je pense que plus on avance dans le temps, plus les sacs en plastique vont disparaître complètement », estime Katrina Cobain. « Et quand ils auront disparu, c'est là qu'ils seront le plus intéressants ».


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com