Tarfaya : la forteresse «Casa del Mar», un joyau architectural à forte valeur historique

«Casa del Mar» fut bâtie sous les ordres de l’explorateur et commerçant britannique Donald MacKenzie (Photo, Le Matin).
«Casa del Mar» fut bâtie sous les ordres de l’explorateur et commerçant britannique Donald MacKenzie (Photo, Le Matin).
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Publié le Mardi 16 août 2022

Tarfaya : la forteresse «Casa del Mar», un joyau architectural à forte valeur historique

  • Après des années de négligence et l’usure du temps, ce monument est tombé en décrépitude, d’où la nécessité de le réhabiliter
  • L'édifice fut aussi occupée par l’Espagnol Manuel Vitigo après le Britannique Donald MacKenzie

Joyau architectural à forte valeur historique, civilisationnelle et patrimoniale, la forteresse «Casa del Mar» constitue une composante indispensable de la mémoire collective de la ville de Tarfaya et une source de fierté pour ses habitants. «Casa del Mar», littéralement «Maison de la mer», fut bâtie sous les ordres de l’explorateur et commerçant britannique Donald MacKenzie, avec le soutien du gouvernement britannique, au large du Cap Juby, près de la ville de Tarfaya.Après des années de négligence et l’usure du temps, ce monument est tombé en décrépitude, d’où la nécessité de le réhabiliter et de le restaurer pour qu'il retrouve son lustre d'antan. Cette forteresse, qui résiste depuis environ 140 ans aux attaques de la houle de l’Atlantique, témoigne de la succession de plusieurs civilisations et cultures et contribue à enrichir le patrimoine matériel et immatériel de la région.

L'édifice fut aussi occupée par l’Espagnol Manuel Vitigo après le Britannique Donald MacKenzie, permettant ainsi de dynamiser les échanges commerciaux avec les Espagnols qui étaient des fournisseurs de denrées alimentaires, de vêtements et d'armes aux habitants de la cité, en échange de charbon. En tant que patrimoine colonial ayant assuré un rôle historique à la fin du 19e siècle et vu l’état déplorable de ce vestige historique, le département de tutelle a lancé un projet visant la restauration de ce site pour préserver la mémoire collective et faire de ce patrimoine une source de développement culturel, social et économique. Tarfaya est une ville riche de son histoire et de son patrimoine et regorge de monuments coloniaux tels que «Casa del Mar» et le «Port Victoria» dont les travaux de réalisation furent entamées en 1879 et se poursuivirent jusqu’en 1882, pour en faire une zone portuaire dédiée au trafic commercial entre les Iles Canaries et Tarfaya, a déclaré à la MAP le directeur régional de la Culture de Laâyoune-Sakia El Hamra, Lahcen Chorfi. M. Chorfi a également souligné que le département de tutelle se penche actuellement sur l’inscription de «Casa Del Mar» en tant que patrimoine national, précisant que le ministère a mobilisé un montant de 10 millions de dirhams.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Attaque terroriste à Moscou : L'Ukraine est-elle responsable ?

Vue de la salle de concert Crocus City Hall incendiée à Krasnogorsk, près de Moscou, le 26 mars 2024. (Photo, AFP)
Vue de la salle de concert Crocus City Hall incendiée à Krasnogorsk, près de Moscou, le 26 mars 2024. (Photo, AFP)
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  • Depuis plus de deux ans, l'Ukraine a pris en otage l'appareil d'État russe, l'empêchant d'accomplir les tâches essentielles de tout État bien organisé
  • Les hommes qui dirigent le FSB, le service de sécurité russe, ont détourné leurs ressources pour chasser les ombres liées à l'Ukraine dans un monde imaginaire

Il a fallu plusieurs jours à Vladimir Poutine pour admettre que l'attentat terroriste perpétré contre une salle de concert à Crocus, près de Moscou, était l'œuvre d'agents de l'ISIS originaires d'Asie centrale. Pourtant, il a continué à faire voler son ancien cerf-volant en affirmant que l'Ukraine était responsable.

Cette affirmation, dans le sens où l'entend le dirigeant russe, est trop ridicule pour mériter d'être réfutée. Néanmoins, examinée sous d'autres angles, elle contient plus qu'un grain de vérité.

Depuis plus de deux ans, l'Ukraine a pris en otage l'appareil d'État russe, l'empêchant d'accomplir les tâches essentielles de tout État bien organisé, notamment d'assurer la sécurité des citoyens. Les hommes qui dirigent le FSB, le service de sécurité russe, ont détourné leurs ressources pour chasser les ombres liées à l'Ukraine dans un monde imaginaire.

Des unités spéciales ont été envoyées au Kazakhstan, en Turquie, en Serbie, à Chypre et en Slovaquie, où environ 2,2 millions de Russes ont fui pour éviter d'être enrôlés dans une guerre qu'ils désapprouvent.

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Wydad Casablanca : Abdelmajid Bernaki succède à Said Naciri

Abdelmajid Bernaki, nouveau président du WAC. (Photo, X)
Abdelmajid Bernaki, nouveau président du WAC. (Photo, X)
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  • Son élection a lieu sur la base 81 votes pour et 3 abstentions
  • «Nous entamons un nouveau chapitre dans l'histoire du club. J'espère que nous allons mettre de côté les divergences pour pouvoir relever les grands défis qui nous attendent.»

Abdelmajid Bernaki, qui occupait la direction du Wydad Casablanca par intérim, est désormais le président officiel du club. Son élection a lieu sur la base 81 votes pour et 3 abstentions. Le nouveau bureau directeur du club casablancais est composé de 12 membres : Abdessadek Mourchid, Hicham El Mellakh, Kamal Lahlou, Mustapha Mellouki, Nabil Lahlou, Saad Drieb, Brahim Laassri, Mohamed Idrissi, Abdellah Bennani, Mouhcine Benssouda et El Kassri Mohamed Adil.

"Nous entamons un nouveau chapitre dans l'histoire du club. J'espère que nous allons mettre de côté les divergences pour pouvoir relever les grands défis qui nous attendent. La porte est ouverte pour accueillir de nouveaux adhérents dès demain au sein de notre grande famille. Tout wydadi portant un projet au profit du club est le bienvenu", a déclaré le nouveau patron des Rouges.

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Plusieurs pays se disent prêts à reconnaître l’État palestinien : L’autodétermination, après la paix à Gaza…

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  • A la faveur du soutien de plus en plus fervent affiché à l’égard de la population civile de Ghaza et, par ricochet, envers la cause palestinienne, l’idée de reconnaissance de l’Etat de Palestine est en train de faire son chemin
  • Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU s’est décidé enfin à réagir après plus de cinq mois de massacres et à appeler à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, un véritable front diplomatique est en train de se constituer

A la faveur du soutien de plus en plus fervent affiché à l’égard de la population civile de Gaza et, par ricochet, envers la cause palestinienne, l’idée de reconnaissance de l’Etat de Palestine (qui a vu le jour à Alger en 1988) est en train de faire son chemin en gagnant de plus en plus de terrain à l’échelle mondiale.

Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU s’est décidé enfin à réagir après plus de cinq mois de massacres et à appeler à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, un véritable front diplomatique est en train de se constituer sur la scène internationale pour élever le niveau des revendications entourant la question palestinienne.

Ce front diplomatique gagne de plus en plus de terrain à la faveur de l’élan de sympathie auquel l’on assiste à l’échelle mondiale envers les Palestiniens.

Un peu partout, en effet, les sociétés civiles et les opinions publiques, y compris dans les capitales occidentales, montent au créneau pour dénoncer les crimes de masse perpétrés chaque jour contre la population civile de Gaza, et dont la preuve la plus irréfutable est le massacre de plus de 13 000 enfants et adolescents depuis le 7 octobre, selon les chiffres de l’Unicef.

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