Dans 30 ans, une «ceinture d'extrême chaleur» recouvrira le centre des Etats-Unis

Autour du Golfe du Mexique, de nombreuses régions comptent actuellement environ 100 jours par an à cette température, mais devraient en dénombrer plus de 120 en 2053. (Photo, AFP)
Autour du Golfe du Mexique, de nombreuses régions comptent actuellement environ 100 jours par an à cette température, mais devraient en dénombrer plus de 120 en 2053. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 16 août 2022

Dans 30 ans, une «ceinture d'extrême chaleur» recouvrira le centre des Etats-Unis

Autour du Golfe du Mexique, de nombreuses régions comptent actuellement environ 100 jours par an à cette température, mais devraient en dénombrer plus de 120 en 2053. (Photo, AFP)
  • Les Etats-Unis vont voir se développer d'ici 30 ans une «ceinture d'extrême chaleur» allant de la Louisiane, dans le sud du pays, au lac Michigan au nord, en traversant le Midwest américain
  • Le Midwest est particulièrement touché du fait de l'éloignement de la mer, note le rapport, même si d'autres plus petites régions sur la côte Est et dans le sud de la Californie sont aussi concernées

WASHINGTON: Les Etats-Unis vont voir se développer d'ici 30 ans une « ceinture d'extrême chaleur » allant de la Louisiane, dans le sud du pays, au lac Michigan au nord, en traversant le Midwest américain, selon un nouveau rapport publié lundi. 

Cette zone, où vivent plus de 100 millions d'Américains et qui couvre un quart du pays, subira en 2053 au moins une journée d'extrême chaleur par an, avec une température ressentie de plus de 51°C, selon ce rapport de l'organisation à but non lucratif First Street Foundation. 

Actuellement, c'est le cas pour seulement environ 50 comtés américains regroupant 8 millions de personnes. Dans 30 ans, cela concernera plus de 1 000 comtés, notamment dans les Etats du Texas, de Louisiane, d'Arkansas, du Missouri, de l'Illinois, de l'Iowa, de l'Indiana, et même du sud du Wisconsin. 

Le Midwest est particulièrement touché du fait de l'éloignement de la mer, note le rapport, même si d'autres plus petites régions sur la côte Est et dans le sud de la Californie sont aussi concernées. 

La chaleur est le phénomène météorologique qui tue le plus aux Etats-Unis, devant les inondations ou les ouragans. Elle peut conduire à des hospitalisations et des complications graves. Elle est particulièrement dangereuse dans les endroits n'étant pas habitués à de fortes chaleur -- comme le nord des Etats-Unis. 

La First Street Foundation s'est appuyée pour ses projections sur un scénario modéré des experts du climat des Nations Unies (Giec), dans lequel les émissions de gaz à effet de serre atteignent un pic dans les années 2040 avant de décliner. 

Au-delà de ces températures extrêmes, le pays entier doit se réchauffer. En moyenne, les 7 jours de l'année les plus chauds localement aujourd'hui, deviendront les 18 jours les plus chauds dans 30 ans. 

Le nombre de « jours dangereux », définis dans le rapport comme les journées où la température atteint quasiment les 38°C ressentis, va notamment s'accroître dans le sud du pays. 

Autour du Golfe du Mexique, de nombreuses régions comptent actuellement environ 100 jours par an à cette température, mais devraient en dénombrer plus de 120 en 2053. 

Les vagues de chaleur, qui voient ces très chaudes journées s'enchaîner sans interruption, devraient également se rallonger: dans trente ans, de grandes régions du Texas et de la Floride pourront subir jusqu'à plus de 70 jours consécutifs autour de 38°C ressentis. 

Le rapport a évalué ces changements à une échelle très fine, afin de permettre aux habitants, entreprises et responsables d'anticiper leur réponse localement. 

« Nous devons nous préparer à l'inévitable », a déclaré dans un communiqué Matthew Eby, fondateur de First Street Foundation. »Les conséquences vont être terribles. » 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.