Crimée: attaque au drone contre l'état-major de la Flotte russe de la mer Noire, pas de blessés

Il s'agit de la deuxième attaque au drone contre l'état-major de la Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol en moins d'un mois (Photo, AP)
Il s'agit de la deuxième attaque au drone contre l'état-major de la Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol en moins d'un mois (Photo, AP)
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Publié le Samedi 20 août 2022

Crimée: attaque au drone contre l'état-major de la Flotte russe de la mer Noire, pas de blessés

  • Le 31 juillet, un drone s'était posé dans la cour de l'état-major de la Flotte, faisant cinq blessés parmi ses employés et provoquant l'annulation de toutes les festivités prévues
  • Accusée par la Russie d'être derrière cette attaque, l'Ukraine avait alors démenti son implication, en qualifiant ces accusations de «provocation»

MOSCOU : Une attaque au drone a visé samedi l'état-major de la Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, sans faire de blessés, a indiqué le gouverneur de cette ville de la péninsule annexée de Crimée, Mikhaïl Razvojaïev.

"Le drone a été abattu juste au-dessus de l'état-major de la Flotte, il est tombé sur le toit et a pris feu", a écrit M. Razvojaïev sur Telegram.

L'incident "n'a pas fait de graves dégâts", ni de blessés, a-t-il précisé en rejetant la responsabilité de l'attaque sur les forces ukrainiennes.

Il s'agit de la deuxième attaque au drone contre l'état-major de la Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol en moins d'un mois.

Le 31 juillet, un drone s'était posé dans la cour de l'état-major de la Flotte, faisant cinq blessés parmi ses employés et provoquant l'annulation de toutes les festivités prévues à l'occasion de la Journée de la Flotte russe célébrée ce jour-là.

Accusée par la Russie d'être derrière cette attaque, l'Ukraine avait alors démenti son implication, en qualifiant ces accusations de "provocation".

Cette nouvelle attaque intervient alors que des explosions et des attaques visant des infrastructures militaires russes se multiplient en Crimée.

Jeudi soir, les forces russes ont ainsi abattu un drone près d'un aérodrome militaire de Sébastopol.

Mardi, des explosions se sont produites sur une base militaire et un dépôt de munitions situés en Crimée, la Russie les qualifiant d'acte de "sabotage".

Début août, l'explosion de munitions destinées à l'aviation militaire près de l'aérodrome militaire de Saki, en Crimée, a fait un mort et plusieurs blessés.

Par ailleurs, le système de défense anti-aérienne a été activé samedi à Evpatoria, dans l'Ouest de la Crimée, selon le gouverneur de la péninsule, Sergueï Aksionov.

L'incident "n'a fait ni dégâts, ni blessés", a-t-il assuré sur Telegram.

Toujours samedi, Konstantin Ivachtchenko, nommé par les forces pro-russes maire de la ville portuaire de Marioupol (sud-est de l'Ukraine), conquise par la Russie après un siège de plusieurs mois, a été victime d'une tentative d'assassinat, selon les agences de presse russes.

Une explosion s'est produite sur le chemin de sa voiture alors qu'elle passait devant le zoo municipal, a affirmé l'agence de presse RIA Novosti citant une source policière.

M. Ivachtchenko "n'a pas été blessé", a assuré cette source.

Dans les tous premiers jours de son offensive contre l'Ukraine, la Russie a conquis une partie du Sud ukrainien, notamment la région de Kherson, située non loin de la Crimée annexée en 2014.

Ces dernières semaines, les forces ukrainiennes sont repassées à l'offensive dans le Sud pour reprendre ces territoires perdus et ont connu certains succès.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.