Laisser des enfants seuls en voiture pourrait vous coûter $1 361 à Abu Dhabi

Laisser des enfants en voiture est particulièrement dangereux pendant les chauds mois d'été. (Shutterstock)
Laisser des enfants en voiture est particulièrement dangereux pendant les chauds mois d'été. (Shutterstock)
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Publié le Samedi 20 août 2022

Laisser des enfants seuls en voiture pourrait vous coûter $1 361 à Abu Dhabi

  • Les Émirats arabes unis ont enregistré plusieurs décès d'enfants qui avaient été laissés seuls en voiture
  • « Laisser des enfants sans surveillance est un crime puni par la loi, et la loi Wadeema n'épargne pas les contrevenants», dit Al-Isai

Une amende de 1 361 dollars sera imposée à toute personne qui laisse des enfants non surveillés en voiture aux Émirats arabes unis, étant donné que ce comportement risque de provoquer des blessures ou des décès, a averti cette semaine la police d'Abu Dhabi.

Laisser des enfants en voiture est particulièrement dangereux pendant les chauds mois d'été au cours desquels la température atteint 48°C partout dans le pays.

«Laisser des enfants sans surveillance est un crime puni par la loi, et la loi Wadeema n'épargne pas les contrevenants. Elle impose ainsi une amende minimale de 5 000 dirhams (1 dirham = 0,27 euro) à tout tuteur qui laisserait un enfant seul dans un véhicule, et cette amende pourrait être accompagnée d'une peine de prison », a affirmé le capitaine Mohammed Hamad al-Isai, responsable de la Direction de la circulation et des patrouilles de la police d'Abu Dhabi, lors d'une entrevue qu'il a accordée à Emarat TV.

Les Émirats arabes unis ont enregistré plusieurs décès d'enfants qui avaient été laissés seuls en voiture, a ajouté Al-Isai.

Le directeur a raconté qu'un père avait oublié son bébé en voiture parce qu'il était pris par un appel téléphonique. Au moment où l'homme s'est rendu compte que son enfant était enfermé dans la voiture sans air conditionné, le petit était déjà mort.

« J'espère que cet incident sera un avertissement pour les résidents. Chaque fois que vous sortez, vous devez vérifier votre voiture avant de la verrouiller. De plus, aucun automobiliste ne devrait jamais laisser un enfant sans surveillance lorsqu'il s'éloigne de son véhicule, ne serait-ce que pour une minute. Les tuteurs sont responsables du bien-être et de la sécurité des enfants », a prévenu le directeur.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier saoudien exige l'arrêt des attaques d'Israël au Liban et à Gaza

Le prince héritier Mohammed ben Salmane (Photo Fournie)
Le prince héritier Mohammed ben Salmane (Photo Fournie)
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  • Puissance incontournable Proche-Orient, l'Arabie saoudite accueille des dirigeants de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à l'occasion d'un sommet arabo-musulman à Ryad
  • « Nous appelons la communauté internationale à assumer ses responsabilités (... ) en mettant immédiatement un terme aux attaques israéliennes contre nos frères en Palestine et au Liban », a déclaré le prince héritier saoudien.

RIYAD: Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a appelé lundi la communauté internationale à stopper les attaques d'Israël à Gaza et au Liban, à l'occasion d'un sommet arabo-musulman à Ryad consacré à l'escalade au Moyen-Orient.

Puissance incontournable Proche-Orient, l'Arabie saoudite accueille des dirigeants de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à ce sommet, une occasion de présenter au président élu américain, Donald Trump, une position unie susceptible d'influencer la politique américaine dans la région, selon des experts.

Israël est en guerre contre le Hamas à Gaza après avoir juré de détruire ce mouvement islamiste palestinien, auteur d'une attaque contre son territoire le 7 octobre 2020 qui a entraîné la mort de 1 206 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes.

Au lendemain de cette attaque, le Hezbollah au Liban a ouvert un front contre Israël en soutien à son allié palestinien, les échanges de tirs transfrontaliers dégénérant en guerre ouverte le 23 septembre dernier.

« Nous appelons la communauté internationale à assumer ses responsabilités (... ) en mettant immédiatement un terme aux attaques israéliennes contre nos frères en Palestine et au Liban », a déclaré le prince héritier saoudien.

Il a accusé Israël de commettre un « génocide » dans la bande de Gaza, dévastée par une offensive de représailles israélienne qui a fait plus de 43 600 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire.

L'Arabie saoudite conditionne toute éventuelle normalisation avec Israël à la création d'un État palestinien, aux côtés d'Israël. Cette solution à deux États est prônée par une grande partie de la communauté internationale en vue de régler le conflit israélo-palestinien qui dure depuis plusieurs décennies.

- « Pas réaliste » -

Cependant, le gouvernement de Benjamin Netanyahu y est hostile et le Parlement israélien a voté en juillet une résolution contre la création d'un tel État dont l'autorité s'étendrait sur la Cisjordanie, occupée comme Jérusalem-Est depuis 1967 par Israël, et Gaza.

Vouloir établir un État palestinien n'est pas « aujourd'hui » un projet « réaliste », a ainsi déclaré lundi le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, à Jérusalem. 

« En un mot ? Non. »

À la question de savoir s'il était possible d'étendre la normalisation entre Israël et plusieurs pays arabes à l'Arabie saoudite en échange de la création d'un État palestinien, M. Saar a répondu : « Un État palestinien (...) sera un État Hamas. »

Mohammed ben Salmane a en outre affirmé qu'Israël devrait « s'abstenir d'attaquer » l'Iran, après des frappes israéliennes contre le territoire iranien en riposte à des tirs de missiles iraniens contre son territoire.

Il a qualifié l'Iran de « République soeur », signe du réchauffement entre les deux puissances rivales au Moyen-Orient, après la fin en 2023 d'une brouille diplomatique de sept ans.

Ennemi juré d'Israël, l'Iran soutient le Hezbollah, le Hamas ainsi que les rebelles yéménites houthis. En revanche, Ryad mène une guerre contre les Houthis et considère le Hezbollah comme une « organisation terroriste ».

Yémen, Irak, Gaza, Liban, Israël…

Dans une nouvelle attaque, les Houthis ont revendiqué une attaque contre une base militaire en Israël, où l'armée a confirmé avoir intercepté un missile en provenance de ce pays.

Des groupes irakiens pro-iraniens ont aussi revendiqué des attaques de drones contre Israël, qui ont été interceptés.

Au Liban, l'aviation israélienne a visé des localités du sud du pays, après un nouvel appel à évacuer des secteurs de cette région, selon l'Agence nationale d'information Ani.

Une mosquée a été détruite lors d'un raid à Nabatiyeh et plusieurs maisons ont été dynamitées par l'armée israélienne à Aïta el-Chaab, a ajouté l'agence.

Un responsable du Hezbollah, Mohammad Afif, a affirmé que son mouvement était « prêt pour une guerre de longue durée ». Il a également assuré que l'armée israélienne n'occupait toujours aucun village du sud du Liban, où elle a lancé une offensive terrestre le 30 septembre.

De son côté, M. Saar a fait état de « certains progrès » en vue d'un cessez-le-feu au Liban, qu'il a conditionné au fait que le « Hezbollah ne puisse plus s'armer » et qu'il soit repoussé à bonne distance de la frontière israélo-libanaise.

Dans la bande de Gaza assiégée, la Défense civile a fait état de cinq Palestiniens tués dans des frappes aériennes israéliennes qui ont ciblé une tente pour déplacés à Nousseirat (centre) et une maison à Jabalia (nord).

- Sommet « important » -

« Le sommet (de Ryad) représente une occasion importante pour les dirigeants de la région de montrer à la future administration Trump ce qu'ils attendent des États-Unis », affirme Anna Jacobs du groupe de réflexion International Crisis Group.

Lors de son premier mandat, Donald Trump avait multiplié les gestes en faveur d'Israël, notamment en transférant l'ambassade des États-Unis à Jérusalem, mais il avait aussi contribué à la normalisation des liens entre Israël et plusieurs pays arabes.


Le Premier ministre du Liban affirme qu'une crise « sans précédent » menace l'existence de son pays

M. Mikati a également appelé la communauté internationale à "continuer d'envoyer de l'aide au Liban", lors d'un sommet de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique à Ryad, en Arabie saoudite. (AFP)
M. Mikati a également appelé la communauté internationale à "continuer d'envoyer de l'aide au Liban", lors d'un sommet de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique à Ryad, en Arabie saoudite. (AFP)
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  • Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a affirmé lundi qu'une crise "sans précédent" menaçait l'existence de son pays
  • M. Mikati a également appelé la communauté internationale à "continuer d'envoyer de l'aide au Liban"

RIYAD: Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a affirmé lundi qu'une crise "sans précédent" menaçait l'existence de son pays, où l'armée israélienne a lancé à la mi-septembre une importante offensive militaire contre le mouvement islamiste Hezbollah.

M. Mikati a également appelé la communauté internationale à "continuer d'envoyer de l'aide au Liban", lors d'un sommet de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique à Ryad, en Arabie saoudite.

 


Le prince héritier saoudien condamne les attaques israéliennes sur Gaza et le Liban

Sheikh Mansour bin Zayed Al-Nahyan, Vice-Président des Émirats arabes unis, Vice-Premier ministre et Président de la Cour présidentielle, à gauche, à Riyad avec le Vice-Émir de la région. (SPA)
Sheikh Mansour bin Zayed Al-Nahyan, Vice-Président des Émirats arabes unis, Vice-Premier ministre et Président de la Cour présidentielle, à gauche, à Riyad avec le Vice-Émir de la région. (SPA)
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  • Un sommet extraordinaire parrainé par l'Arabie Saoudite s'ouvre ce lundi dans la capitale saoudienne, avec pour objectif de discuter de l'agression israélienne persistante sur les territoires palestiniens et le Liban
  • Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane condamne fermement la campagne israélienne à Gaza, la qualifiant de "génocide"

RIYADH : Le prince héritier Mohammed ben Salmane a réitéré la ferme opposition de l'Arabie saoudite aux attaques israéliennes sur Gaza et aux atteintes à la souveraineté du Liban.

Dans son discours inaugural du sommet extraordinaire arabe et islamique à Riyad, le prince héritier a condamné les entraves au travail des agences humanitaires à Gaza et a réaffirmé avec force l'importance du rôle de l'Autorité palestinienne.

Israël a officiellement informé les Nations unies de sa décision de rompre ses liens avec l'UNRWA, une démarche approuvée par les législateurs israéliens la semaine dernière.

Le prince héritier a appelé la communauté internationale à "mettre fin immédiatement aux actions israéliennes contre nos frères en Palestine et au Liban." Il a également dénoncé la campagne israélienne à Gaza, qu’il a qualifiée de "génocide".

"Nous condamnons avec force les opérations militaires israéliennes contre les territoires libanais et rejetons toute action susceptible de compromettre la stabilité et la sécurité du Liban, ou de porter atteinte à son intégrité territoriale".

Il a également condamné les attaques sur le territoire iranien.  

"Nous restons aux côtés de nos frères en Palestine et au Liban", a affirmé le prince héritier.

Le prince héritier a également affirmé que la Palestine remplissait toutes les conditions nécessaires pour devenir un membre à part entière des Nations unies, tout en soulignant l'importance de la création d’un État palestinien.

"Nous avons lancé une initiative mondiale en faveur de la solution à deux États", a-t-il déclaré.

L'Arabie saoudite a réussi à rallier davantage de nations éprises de paix en faveur de la reconnaissance d'un État palestinien par l'Assemblée générale des Nations unies. Le prince héritier a souligné que la Palestine répondait pleinement aux critères requis pour obtenir le statut de membre à part entière.
 
Les dirigeants arabo-islamiques sont arrivés à Riyad lundi pour assister à un sommet de suivi, organisé par l'Arabie saoudite, et dédié aux conflits en cours d'Israël à Gaza et au Liban.

Cheikh Mansour bin Zayed Al-Nahyan, vice-président des Émirats arabes unis, vice-premier ministre et président de la Cour présidentielle ; Shavkat Mirziyoyev, président de l'Ouzbékistan ; Abdel Fattah Al-Burhan, président du Conseil souverain transitoire du Soudan ; Bachar Al-Assad, président de la Syrie ; Mohammed Shia Al-Sudani, premier ministre de l'Irak ; Cheikh Khalid bin Abdulla Al-Khalifa, vice-premier ministre de Bahreïn ; ainsi qu'Abdel Fattah Al-Sissi, président de l'Égypte, sont arrivés à Riyad lundi pour participer au sommet extraordinaire.

Le roi Abdallah II de Jordanie, le président turc Recep Tayyip Erdogan, l’émir du Qatar Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, le prince héritier du Koweït Cheikh Sabah Al-Khaled Al-Hamad Al-Sabah, le premier vice-président iranien Mohammad Reza Aref, ainsi que le ministre omanais des Affaires étrangères, Sayyid Badr bin Hamad bin Hamood Al-Busaidi, sont également arrivés à Riyad lundi. Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires étrangères du Niger, a également rejoint l’événement.

Le président palestinien Mahmoud Abbas est arrivé dimanche, rejoint par d’autres hauts responsables, dont le Premier ministre libanais Najib Mikati, le ministre algérien des Affaires étrangères Ahmed Attaf, le ministre guinéen des Affaires étrangères Morissanda Kouyaté, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le président tchadien Mahamat Idriss Deby Itno, le président tadjik Emomali Rahmon, le président nigérian Bola Ahmed Tinubu, ainsi que la troisième vice-première ministre ougandaise Lukia Isanga Nakadama.

Le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani est arrivé dimanche dans la capitale du Royaume, après avoir accompli la Omra et prié, la veille, à la mosquée du Prophète à Médine.