Espagne: le grand incendie dans la région de Valence est contenu

Des centaines de pompiers avec le renfort d'hélicoptères et d'avions luttent contre cet incendie qui a débuté lundi dans la province de Castellon, s'approchant dangereusement du parc naturel de la Sierra Calderona (Photo, AFP).
Des centaines de pompiers avec le renfort d'hélicoptères et d'avions luttent contre cet incendie qui a débuté lundi dans la province de Castellon, s'approchant dangereusement du parc naturel de la Sierra Calderona (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 20 août 2022

Espagne: le grand incendie dans la région de Valence est contenu

  • La direction nationale de la Sécurité a indiqué que l'incendie s'étendait sur 135 km et que l'évacuation préventive de 2 200 habitants voisins était maintenue
  • L'incendie de Beijis s'est déclaré deux jours après celui du Vall d'Ebo, dans la même région et ils ont à eux deux entraîné l'évacuation de 3 000 personnes

MADRID: L'évolution de l'énorme incendie de Beijis dans la région de Valence (Est de l'Espagne) est favorable et son avancée a été contenue, ont annoncé samedi les services d'urgence et les autorités.

"L'incendie évolue favorablement. Il n'y a pas de flammes dans la majeure partie du périmètre", ont tweeté en début de journée les services d'urgence de la région de Valence.Il a fallu travailler "dans des ravins d'accès difficile où il y avait des flammes".

Le président de la région de Valence, Ximo Puig, a également annoncé que "l'évolution de l'incendie de Beijis est favorable et l'avancée du feu a été contenue".

La direction nationale de la Sécurité a indiqué pour sa part que l'incendie s'étendait sur 135 km et que l'évacuation préventive de 2 200 habitants voisins était maintenue ainsi que le confinement de quelque 1 500 personnes dans deux villages, Alcublas et Andilla.

Des centaines de pompiers avec le renfort d'hélicoptères et d'avions luttent contre cet incendie qui a débuté lundi dans la province de Castellon, s'approchant dangereusement du parc naturel de la Sierra Calderona.

L'incendie de Beijis s'est déclaré deux jours après celui du Vall d'Ebo, dans la même région et ils ont à eux deux entraîné l'évacuation de 3 000 personnes.

Les averses qui se sont abattues en milieu de semaine ont permis vendredi de venir à bout de l'incendie du Vall d'Ebo mais celui de Bejis restait actif.

Parallèlement, une enquête a été ouverte par la police, ainsi qu'au sein de la compagnie ferroviaire Renfe et de l'opérateur Adif, à propos d'un incident qui a fait une douzaine de blessés, dont trois graves, lors de la circulation d'un train transportant une cinquantaine de passagers mardi soir dans la zone touchée par l'incendie de Bejis.

La conductrice du train, parti de Valence pour Saragosse, n'avait pas été alertée du danger et a dû faire demi-tour face aux flammes. Mais, avant que la manœuvre ne soit effectuée, des passagers ont paniqué, hurlant de terreur et appelant à l'aide, certains brisant les fenêtres du train pour s'échapper à pied, selon des images diffusées à la télévision.

Selon des données provenant des satellites du programme européen Copernicus diffusées samedi, l'incendie de Beijis a dévoré 17 500 hectares et celui de Vall d'Ebo quelque 9.300 hectares.

Depuis le début de l'année, l'Espagne a connu 391 feux de forêt qui ont emporté 283 000 hectares, d'après le Système européen d'information sur les feux de forêts (EFFIS), soit plus de trois fois plus qu'en 2021.

Selon les scientifiques, le réchauffement climatique augmente la probabilité des canicules ainsi que des sécheresses et, par ricochet, des incendies.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.