Canicule en Chine: le Bund de Shanghai réduit l'éclairage pour économiser l'énergie

Des gens marchent sur le Bund dans le quartier de Huangpu à Shanghai, le 12 juillet 2022. (Photo, AFP)
Des gens marchent sur le Bund dans le quartier de Huangpu à Shanghai, le 12 juillet 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 22 août 2022

Canicule en Chine: le Bund de Shanghai réduit l'éclairage pour économiser l'énergie

Des gens marchent sur le Bund dans le quartier de Huangpu à Shanghai, le 12 juillet 2022. (Photo, AFP)
  • Plusieurs provinces ont imposé ces derniers jours des restrictions face à la vague de chaleur qui touche le pays et a fait grimper les températures jusqu'à 45 degrés par endroits
  • Cette canicule a conduit à une baisse des niveaux des cours d'eau, donc de la production d'énergie hydroélectrique

SHANGHAI: Shanghai va éteindre temporairement lundi et mardi les éclairages décoratifs aux alentours de sa célèbre avenue du Bund, a indiqué la mairie, au moment où une canicule en Chine force les autorités à rationner l'électricité. 

Plusieurs provinces ont imposé ces derniers jours des restrictions face à la vague de chaleur qui touche le pays et a fait grimper les températures jusqu'à 45 degrés par endroits. 

Cette canicule a conduit à une baisse des niveaux des cours d'eau, donc de la production d'énergie hydroélectrique. Une diminution qui met le réseau électrique sous pression alors que les climatiseurs tournent à plein régime. 

La Chine est touchée cet été par des températures record, des inondations soudaines et des périodes de sécheresse. Des phénomènes qui deviennent plus fréquents en raison du changement climatique, selon des scientifiques. 

Pour économiser l'électricité, la mairie de Shanghai a appelé dimanche soir à éteindre les "illuminations décoratives" le long de l'avenue du Bund et de l'autre côté du fleuve Huangpu, dans une partie du quartier de Lujiazui. 

L'avenue du Bund est notamment connue pour offrir un point de vue époustouflant sur les gratte-ciel de Lujiazui, illuminés de mille feux le soir avec d'innombrables écrans géants publicitaires voire des faisceaux de lumière. 

Mais tout éclairage décoratif et écran vidéo devra être désactivé lundi et mardi, a indiqué le bureau municipal chargé des espaces verts et de l'apparence de la ville. 

La vague de chaleur en Chine a fait baisser le niveau du fleuve Yangtsé, la plus importante voie navigable intérieure du pays, dans des proportions sans précédent à certains endroits, selon des données officielles. 

Plusieurs centrales hydroélectriques en subissent les conséquences, notamment dans la province du Sichuan (sud-ouest) où les autorités ont activé le niveau d'urgence le plus élevé face à la canicule. 

Depuis la semaine dernière, le Sichuan rationne l'électricité, avec nombre d'usines et d'entreprises à l'arrêt et des coupures de courant intermittentes pour une partie des habitants. 

De grands constructeurs automobiles comme Toyota disposent d'usines dans la province. Elle abrite également de nombreux fabricants de pièces détachées qui jouent un rôle crucial dans les chaînes d'approvisionnement mondiales du secteur automobile. 

Les rationnements d'électricité devaient prendre fin samedi, mais elles ont été prolongées jusqu'à jeudi, selon le média chinois Caixin. 

Ces difficultés posent un défi au poumon économique de la Chine, car les régions côtières du Jiangsu et du Zhejiang (est) sont alimentées par l'électricité du Sichuan. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.