Les accords d’Abraham n’ont pas réussi à changer la situation des Palestiniens

Sven Koopmans, le représentant spécial de l’Union européenne pour le processus de paix au Proche-Orient. (Photo, AN)
Sven Koopmans, le représentant spécial de l’Union européenne pour le processus de paix au Proche-Orient. (Photo, AN)
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Publié le Mercredi 24 août 2022

Les accords d’Abraham n’ont pas réussi à changer la situation des Palestiniens

  • Les accords d’Abraham sont une série de traités qui ont abouti à l’établissement de relations diplomatiques entre Israël et quatre pays arabes
  • Les Émirats arabes unis ont été les premiers à les signer en 2020, inaugurant une nouvelle ère de coopération politique, économique et sécuritaire avec Israël face aux préoccupations stratégiques communes et aux menaces régionales

RIYAD: La normalisation entre Israël et les pays arabes devrait se faire conjointement avec le processus de paix au Moyen-Orient, puisque les accords d’Abraham n’ont pas réussi, à eux seuls, à changer fondamentalement la situation des Palestiniens, déclare Sven Koopmans, le représentant spécial de l’Union européenne pour le processus de paix au Proche-Orient, à Arab News, lors d’une visite à Riyad lundi dernier.

Les accords d’Abraham sont une série de traités qui ont abouti à l’établissement de relations diplomatiques entre Israël et quatre pays arabes. Les Émirats arabes unis ont été les premiers à les signer en 2020, inaugurant une nouvelle ère de coopération politique, économique et sécuritaire avec Israël face aux préoccupations stratégiques communes et aux menaces régionales.

 

«Je pense que ces accords ont en quelque sorte montré que le changement est possible», confie M. Koopmans, avocat international néerlandais et ancien homme politique, à Arab News. «Les relations entre les pays ont changé et nous sommes témoins de répercussions positives.»

«Cependant, je ne crois pas que ces accords aient fondamentalement changé la situation des Palestiniens.»

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En l’absence de progrès tangibles vers la mise en place d’un accord de paix capable de répondre aux besoins des Palestiniens, la plupart des pays arabes refusent de céder à la logique de normalisation des liens avec Israël. (Photo, fournie)

Bien que le traité ait été salué par une grande partie de la communauté internationale à l’époque, les détracteurs de l’accord avaient averti que la normalisation ne ferait pas grand-chose à elle seule pour résoudre un conflit israélo-palestinien qui dure depuis longtemps et qu’elle n’apporterait pas non plus un règlement définitif basé sur une solution à deux États.

En l’absence de progrès tangibles vers la mise en place d’un accord de paix capable de répondre aux besoins des Palestiniens, la plupart des pays arabes refusent de céder à la logique de normalisation des liens avec Israël.

M. Koopmans dit s’être entretenu avec Adel al-Joubeir, le ministre d’État saoudien aux affaires étrangères. Les deux hommes ont discuté des conflits israélo-palestinien et israélo-arabe et de la nécessité de trouver une solution positive qui aboutirait à la paix non seulement pour les Palestiniens et les Israéliens, mais pour l’ensemble de la région.

«Je crois que l’Arabie saoudite a un très grand rôle à jouer», déclare M. Koopmans à Arab News.

 

 

«Je crois que tout le monde espère que le conflit israélo-palestinien sera résolu et qu’un État palestinien verra le jour et sera reconnu. Pour cela, nous avons besoin de déployer plus d’efforts.»

«J’en discute également avec le gouvernement saoudien ainsi qu’avec de nombreux autres gouvernements de la région. Il faudrait fournir tous les efforts possibles pour aboutir en même temps à une normalisation des relations et à une paix réelle. Nous ne pouvons pas remettre à plus tard l’une des deux. Cela n’arrivera peut-être jamais.»

M. Koopmans, qui a été chargé par l’Union européenne de contribuer activement au règlement définitif du conflit israélo-palestinien, met en lumière la pertinence continue de l’Initiative de paix arabe proposée en 2002 par feu le roi Abdallah d’Arabie saoudite.

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(Photo, AN)

Cette initiative, qui a été de nouveau approuvée lors des sommets de la Ligue arabe de 2007 et de 2017, propose une normalisation des relations en échange d’un retrait complet d’Israël des territoires arabes occupés, d’un «règlement équitable» du problème des réfugiés palestiniens et de la création d’un État palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale.

L’Arabie saoudite et plusieurs autres États veulent voir l’Initiative de paix arabe mise en œuvre avant d’envisager une normalisation officielle des relations avec Israël.

«Je dois d’abord dire que l’Union européenne soutient également l’Initiative de paix arabe. Cette démarche, entreprise par le roi Abdallah à l’époque, était très courageuse et importante. Je crois bien qu’elle est toujours en vigueur et nous continuons de la soutenir», déclare M. Koopmans.

«De nombreux obstacles empêchent cette initiative de devenir réalité et nous y travaillons en ce moment.»

Les divisions au sein du corps politique palestinien, ainsi que les difficultés politiques prolongées d’Israël, ne sont que quelques-uns des nombreux obstacles qui entravent le processus de paix. Pour M. Koopmans, la voie à suivre est que toutes les parties reconnaissent les intérêts qu’elles ont en commun.

«Si nous nous tournons tous vers nos véritables intérêts, nous trouvons alors beaucoup de choses qui nous unissent, y compris les Européens», affirme-t-il.

 

«Nous voulons la sécurité au Moyen-Orient. Nous voulons que tout le monde puisse vivre en liberté. Nous voulons que les gens jouissent de droits égaux. Nous voulons que toutes les nations de cette partie du monde qui est si proche de la nôtre entretiennent de bonnes relations commerciales et signent des accords et des échanges sur l’énergie, l’eau et les changements climatiques.»

«Il y a beaucoup à faire à ce niveau et je pense que c’est dans l’intérêt de tous. C’est pour cela que je me trouve en Arabie saoudite afin d’en discuter avec votre gouvernement.»

Pour certains observateurs, la reconnaissance officielle d’un État de Palestine est une condition préalable importante pour relancer le processus de paix. Pour M. Koopmans, cependant, le moment de cette reconnaissance est important.

«Certains pays membres européens reconnaissent l’État de Palestine, mais la majorité d’entre eux ne le reconnaissent pas», précise-t-il.

Rejetant l’idée que des instructions à cet effet soient venues «d’organisations de l’Union européenne à Bruxelles ou de moi-même», il ajoute: «Je crois que si nous arrivons à résoudre le conflit israélo-palestinien et le conflit à plus grande échelle, il sera alors plus facile pour tout le monde de le reconnaître.»

 

«En réalité, il en ferait partie intégrante parce que, au moins en Europe, les pays qui ne reconnaissent pas l’État de Palestine croient fermement que cela est nécessaire et qu’il y aurait éventuellement un État palestinien.»

«Mais ils disent d’abord que cela devrait être reconnu et négocié. Où se trouvent exactement les frontières? Comment les institutions gouvernementales sont-elles mises en place et capables de mener leurs activités de manière souveraine, c’est-à-dire sans occupation israélienne? Les pays veulent d’abord voir tout cela. Et je pense que cela fait partie de l’accord de paix pour lequel nous devrions tous œuvrer, non seulement entre Israël et la Palestine, mais aussi avec les pays arabes voisins.»

«Il pourrait également y avoir même une certaine forme d’union. Quand les pays arabes qui ne reconnaissent pas Israël à l’heure actuelle le feront-ils? Je pense que ce sera au moment même où les pays européens reconnaîtront l’État de Palestine. Il est donc temps que nous le fassions tous ensemble.»

 

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Pour certains observateurs, la reconnaissance officielle d’un État de Palestine est une condition préalable importante pour relancer le processus de paix. (Photo, fournie)

En attendant, M. Koopmans et d’autres diplomates qui travaillent sur le dossier israélo-palestinien s’accordent pour dire que les attaques palestiniennes doivent s’arrêter et que l’expansion des colonies israéliennes doit prendre fin avant que les pourparlers puissent reprendre de bonne foi.

«Ces colonies sont illégales», soutient M. Koopmans. «L’Union européenne est très claire à ce sujet, tout comme l’ONU, les États-Unis et tant d’autres à travers le monde. Nous continuerons donc de les dénoncer. Mon rôle en tant que représentant spécial de l’Union européenne consiste à le faire, en plus d’œuvrer à relancer le processus de paix.»

«Je pense que beaucoup de gens disent que le processus de paix n’existe pas et, d’une certaine manière, ils ont raison. Il n’y a pas de négociations actives pour mettre fin aux conflits israélo-palestinien et israélo-arabe, mais il faudrait y remédier. L’occupation ne peut pas durer éternellement. La violence et les attentats terroristes dont nous sommes témoins ne peuvent se poursuivre à tout jamais.»

«Ils doivent prendre fin. Et le meilleur moyen de le faire est de tenir des négociations sérieuses sur la paix entre Israël et les Palestiniens afin qu’il y ait un État palestinien dynamique aux côtés d’un État hébreu dynamique, et que les deux se sentent en sécurité. Mais il faudrait aussi qu’il y ait la paix [entre Israël] et l’Arabie saoudite, le Liban, l’Algérie et tous les pays de la région.»

Selon M. Koopmans, un dialogue inclusif à grande échelle, qui reconnaît la nécessité de combiner la normalisation avec des progrès vers un véritable accord de paix, est la clé d’un règlement durable.

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Sven Koopmans, le représentant spécial de l’Union européenne pour le processus de paix au Proche-Orient. (Photo, AN)

«Je suis fermement convaincu que tous les pays de la région ont un intérêt dans ce conflit, ou plutôt dans la disparition de ce conflit et l’instauration de la paix», souligne M. Koopmans. Je pense qu’il faudrait en discuter avec l’Arabie saoudite, qui peut jouer un très grand rôle, mais aussi avec l’Égypte et la Jordanie, entre autres pays de la région.»

«Je pense que l’Iran est très préoccupé par ce qui se passe dans la région et qu’Israël, lui aussi, est fortement concerné par ce qui se passe en Iran. Je répète que ce n’est pas mon rôle d’identifier les acteurs ou de dire qui fait quoi. Mais je crois que mon rôle consiste à faire en sorte que tout le monde puisse prendre part à la recherche d’une solution.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
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  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
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  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
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  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com