Formé à l'école de la rue, un magicien belge sacré champion du monde

L'illusionniste belge et champion du monde de magie 2022 Laurent Piron pose à Soumagne près de Liège, le 22 août 2022. (AFP).
L'illusionniste belge et champion du monde de magie 2022 Laurent Piron pose à Soumagne près de Liège, le 22 août 2022. (AFP).
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Publié le Mardi 23 août 2022

Formé à l'école de la rue, un magicien belge sacré champion du monde

  • Fils d'un ingénieur du son dans le monde du spectacle et bricoleur dès son plus jeune âge, Laurent Piron a commencé la magie à l'âge de 18 ans, apprenant ses premiers tours avec un ami
  • «La rue m'a appris à développer mon personnage pour attirer la foule. Après, j'y ai mêlé du théâtre», confie-t-il

SOUMAGNE : Une petite boule de papier qui prend vie, virevolte et se laisse apprivoiser: c'est le tour plein de poésie qui a valu au Belge Laurent Piron de devenir champion du monde de magie fin juillet à Québec, un art appris dans la rue.

Un mois plus tard son agenda s'affole avec des invitations dans le monde entier grâce à ce numéro travaillé pendant plusieurs années par cet adepte de "La Magie nouvelle", qui se veut un conteur d'histoires et un créateur d'émotions. Loin des grandes illusions du show-biz.

Le 30 juillet, en compétition avec une centaine de ses confrères, le créateur de "Paper Ball", un numéro de huit minutes, a remporté le 1er prix dans la catégorie magie générale et le grand prix de ce championnat du monde qui a lieu tous les trois ans, la récompense suprême.

"Beaucoup de vieux magiciens sont venus me voir après mon numéro pour me dire qu'ils étaient retombés en enfance et avaient oublié les techniques. C'est ce qu'on voulait avec cette boulette de papier. On s'en fiche du trucage, le but, c'est l'émotion magique", confie Laurent Piron, rencontré dans son atelier à Soumagne, près de Liège (est de la Belgique).

A son retour en Belgique, il découvre sur son téléphone un message de félicitations de la star de la magie mondiale, David Copperfield, l'Américain qui est passé à travers la Muraille de Chine et a fait disparaitre la Statue de la Liberté.

Copperfield «bluffé»

"Il a adoré, j'espère que nous allons nous rencontrer. Même s'il fait de grands show, c'est un vrai amoureux de la magie. Il en reste le maître incontesté, il connait tous les tours, les trucages. On a réussi à le bluffer avec ce numéro", se réjouit l'illusionniste de 35 ans, allure de jeune homme, en casquette et baskets.

Fils d'un ingénieur du son dans le monde du spectacle et bricoleur dès son plus jeune âge, Laurent Piron a commencé la magie à l'âge de 18 ans, apprenant ses premiers tours avec un ami. Ils montent ensemble des petits spectacles jusqu'à son départ à l'âge de 22 ans pour Vancouver, au Canada, où il rencontre des magiciens de rue.

"La rue m'a apporté la connaissance du métier et le rapport avec le public. Si le public ne vous aime pas, il continue son chemin. Il faut avoir suffisamment d'énergie, d'accroches, de blagues, capter les regards. La rue m'a appris à développer mon personnage pour attirer la foule. Après, j'y ai mêlé du théâtre".

Après plusieurs années à passer le chapeau "en suivant le soleil", au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande et l'été en Europe, le magicien rentre en Belgique à la recherche d'un lien plus fort avec le théâtre.

"J'ai toujours aimé la magie théâtralisée, une narration qui va amener du visuel, pas seulement des boites à paillettes ou un lapin sorti du chapeau et puis j'ai découvert 'La Magie nouvelle'". Séduit par ce mouvement qui utilise l'illusion avec d'autres formes d'art pour créer un nouveau langage, il suivra une formation en France au Centre national des arts du cirque (CNAC) en 2015.

"La magie devient alors un pur divertissement et l'on sort du rapport de forces entre le magicien et son public", explique Laurent Piron, associé pour ses créations à un metteur en scène et une dramaturge au sein de la compagnie "Alogique".

Il espère que cette nouvelle tendance va revaloriser la magie, "parent pauvre" des arts vivants, comme cela s'est produit avec le cirque, et regrette que trop souvent les spectacles de magicien soient dépourvus de recherches artistiques sur la lumière, le visuel, le texte.

Le magicien, qui a reçu à la suite de son prix un afflux de propositions pour montrer son numéro au public ou à ses pairs au Japon, en Angleterre ou à Las Vegas, aimerait se produire à Broadway, un rêve mais pour une fois pas une illusion.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com