France: le retour des Américains au festival Jazz à la Villette

Le pianiste sud-africain Abdullah Ibrahim se produira au festival de musique Jazz à la Villette à Paris le 6 septembre 2022. (Photo par Mujahid Safodien / AFP)
Le pianiste sud-africain Abdullah Ibrahim se produira au festival de musique Jazz à la Villette à Paris le 6 septembre 2022. (Photo par Mujahid Safodien / AFP)
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Publié le Dimanche 28 août 2022

France: le retour des Américains au festival Jazz à la Villette

  • Ces musiciens viennent de La Nouvelle-Orléans, New York, Chicago, Los Angeles... autant de places fortes du jazz dans le pays où cette musique est née il y a un peu plus d'un siècle
  • Dans ce concert de découvertes, quelques légendes du jazz parviennent à se frayer un chemin : Abdullah Ibrahim, Dave Holland, Kenny Barron ou Ravi Coltrane

PARIS : Quasiment absents des deux dernières éditions à cause de la pandémie de Covid-19, les musiciens américains font un retour en force au festival Jazz à la Villette, organisé à partir de mercredi à Paris.

«Les Américains ne pouvaient pas du tout venir ; là, d'un seul coup, il y a quelque chose qui circule plus. On a retrouvé une configuration pré-Covid», se réjouit Frank Piquard, programmateur du festival qui se déroulera jusqu'au 11 septembre.

Ces musiciens viennent de La Nouvelle-Orléans, New York, Chicago, Los Angeles... autant de places fortes du jazz dans le pays où cette musique est née il y a un peu plus d'un siècle.

Ils incarnent les nouveaux courants d'une scène en pleine ébullition outre-Atlantique, avec de jeunes talents qui vont largement puiser leur inspiration dans le funk, le hip hop ou les musiques électroniques et bousculent sérieusement les codes du jazz.

«On s'est dit que c'était peut-être le moment de miser sur la jeunesse, il y avait énormément de propositions de nouveaux projets», explique Frank Piquard.

Parmi ces propositions qui ont eu le temps de s'épanouir pendant cette période confinée, figure DOMi & JD Beck, un duo de très jeunes musiciens interprète d'un jazz groove. Autre duo, entre électro-pop et funk : Knower, unissant le batteur Louis Cole et la chanteuse Geneviève Artadi. Voilà pour Los Angeles.

La Nouvelle-Orléans délègue Tank and the Bangas, un «combo» qui interprète avec humour une musique rafraîchissante où se télescopent funk, hip hop, soul et jazz.

Angel Bat Dawid, multi-instrumentiste, représentera l'école de Chicago avec un free jazz mystique et incantatoire dans la droite lignée de ses aînés initiateurs, dans les années 60, du concept de «Great Black Music».

Ces jeunes musiciens reçoivent souvent la caution de leurs aînés. Jazz à La Villette a tenu à témoigner de ces liens tissés entre les générations.

- «Légendes» de retour -

Cimafunk, jeune formation cubaine de funk-rap, dialoguera ainsi avec le tromboniste Fred Wesley (79 ans), ex-membre des JB Horns, légendaire section de cuivres de James Brown au siècle dernier.

Autre exemple de formation trans-générationnelle: Scary Pockets, un groupe funky-jazzy-soul vintage né sur la toile où cohabitent le septuagénaire John Scofield, ex-guitariste de Miles Davis, le «quinqua» Larry Goldings à l'orgue et les trentenaires MonoNeon (basse) ou Louis Cole (batterie).

Sans oublier que DOMi & JD Beck a été adoubé par le roi du jazz Herbie Hancock, qui joue sur leur premier disque tout juste sorti.

Dans ce concert de découvertes, quelques légendes du jazz parviennent à se frayer un chemin : Abdullah Ibrahim, Dave Holland, Kenny Barron ou Ravi Coltrane.

Abdullah Ibrahim est l'un des derniers survivants de l'aventure du jazz sud-africain né dans les townships au début des années soixante, au temps de l'apartheid. Seul devant son piano, il transportera son auditoire pour un de ces voyages dont il a le secret.

Jazz à La Villette aime se référer à l'histoire de la soul music et du funk, à travers des hommages à ses héros. Après ceux rendus à Bill Withers par José James et à Prince par Jeanne Added ces dernières années, c'est au tour de Marvin Gaye d'être honoré.

En 1971, Marvin Gaye sort un album révolutionnaire: «What's going on». Drogue, droits civiques, pauvreté, guerre du Vietnam, écologie... autant de thèmes qu'il y aborde, brisant son image d'interprète de romances.

Les chansons de cet album mythique vont revivre grâce au Nu Civilisation Orchestra, une émanation de Tomorrow's Warriors, une sorte d'école de jazz très ouverte, avec une grande mixité sociale, installée à Londres.

«Un projet qui a autant une dimension politique et sociale que purement artistique», souligne Frank Piquard.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com