Jazz à Juan: à 80 ans, une première «exaltante» pour Paul Anka

Paul Anka, le créateur de «My Way», a attendu ses 80 ans pour enfin se produire à Jazz à Juan (Alpes-Maritimes). (Photo, AFP)
Paul Anka, le créateur de «My Way», a attendu ses 80 ans pour enfin se produire à Jazz à Juan (Alpes-Maritimes). (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 03 juillet 2022

Jazz à Juan: à 80 ans, une première «exaltante» pour Paul Anka

Paul Anka, le créateur de «My Way», a attendu ses 80 ans pour enfin se produire à Jazz à Juan (Alpes-Maritimes). (Photo, AFP)
  • «J'ai une très longue relation avec la France et les Français et leur musique. Venir enfin à Juan-les-Pins ce sera un moment intense», a confié Paul Anka
  • «Je vais chanter des classiques, 'My Way' bien sûr, du jazz, ainsi qu'un hommage à Sammy Davis Junior», a ajouté le Canadien

JUAN-LES-PINS: « Chanter là où tant de grands musiciens ont joué, c'est exaltant »: Paul Anka, le créateur de « My Way », a attendu ses 80 ans pour enfin se produire à Jazz à Juan (Alpes-Maritimes) où sont aussi programmés George Benson, Herbie Hancock ou encore Gilberto Gil. 

« J'ai une très longue relation avec la France et les Français et leur musique. Venir enfin à Juan-les-Pins ce sera un moment intense », a confié la star nord-américaine dans un entretien depuis Los Angeles. 

« Je connais beaucoup de festivals dans le monde. Juan figure certainement dans le top 3 », a ajouté l'auteur de « Diana » ou « Destiny » qui, en 1969, a adapté « Comme d'habitude » de Claude François, repris ensuite par Frank Sinatra. 

Ce natif d'Ottawa (Canada) qui a vécu tout près, en Italie, dans les années 50, mais n'est « jamais venu à Juan, même en spectateur », succédera en effet le 8 juillet dans la Pinède Gould à des monstres tels Charles Migus, Miles Davis ou Ray Charles. 

« Proche de Charles Aznavour, Gilbert Bécaud et Johnny Hallyday » et de Michel Legrand, « l'un des plus grands auteurs », mais aussi de Michel Colombier, compositeur et arrangeur (de Gainsbourg ou Polnareff) »avec qui j'ai travaillé sur plusieurs albums », Paul Anka, qui ne choisira son répertoire « qu'une semaine avant », a cependant une petite idée de ce qu'il souhaite réserver au public. 

« My way »  

« Je vais chanter des classiques, 'My Way' bien sûr, du jazz, ainsi qu'un hommage à Sammy Davis Junior, cher au public français, et quelques-uns des premiers succès qui m'ont permis de venir en France très jeune, comme ‘Diana’ et ‘Destiny’ », a ajouté le Canadien qui « parlait français à la maison » avec ses parents francophones nés au Liban et en Syrie. 

Plus occupé que jamais, Paul Anka, qui confie encore être « amoureux » des films de Claude Chabrol et de Roger Vadim, « termine un nouvel album, une émission de télévision qui sera diffusée dans quatre ou cinq mois et la pré-production d'un documentaire sur ma vie que va réaliser une société de production ». 

Figure incontournable du jazz, initié par Wes Montgomery, guitariste de Miles Davis en 1967 sur l'album « Miles in the Sky », George Benson rend de son côté le 6 juillet une dixième visite à Jazz à Juan, depuis sa première apparition en 1964. 

Stakhanoviste de la scène avec une centaine de concerts par an, l'auteur du mythique « Give Me the Night », reste sur un album hommage à deux récents disparus, Chuck Berry et Fats Domino, paru en 2019. 

Aujourd'hui âgé de 79 ans, le guitariste de Pittsburgh aura comme d'habitude dans sa loge, selon une source proche, du rôti de boeuf, du jambon et de la pastèque, du jus de cerise et de canneberge mais aussi « une bouteille de champagne brut rosé de la plus haute qualité ». 

Pour sa 61e édition, le festival d'Antibes Juan-les-Pins, créé en 1960 en hommage à un célèbre Antibois d’adoption, Sidney Bechet, se veut résolument jazz avec Rhoda Scott (le 8 juillet), Diana Krall (le 17) ou encore Herbie Hancock (le 18) mais élargit aussi sa gamme avec le chanteur de soul américain John Legend (le 10) et l'Irlandais Van Morrison (le 13 juillet). 


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com