Poutine n'assistera pas aux funérailles de Mikhaïl Gorbatchev

Une bougie brûle à côté d'une photo de feu l'ancien dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev à l'hôtel de ville de Berlin, le 1er septembre 2022, après que Gorbatchev soit décédé à l'âge de 91 ans à Moscou le 30 août. (AFP).
Une bougie brûle à côté d'une photo de feu l'ancien dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev à l'hôtel de ville de Berlin, le 1er septembre 2022, après que Gorbatchev soit décédé à l'âge de 91 ans à Moscou le 30 août. (AFP).
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Publié le Jeudi 01 septembre 2022

Poutine n'assistera pas aux funérailles de Mikhaïl Gorbatchev

  • Vladimir Poutine s'est déjà rendu jeudi à l’Hôpital central clinique (TSKB) de Moscou, où est décédé Mikhaïl Gorbatchev, pour lui rendre hommage
  • Le président russe a déposé un bouquet de roses rouges près du cercueil ouvert de l'ultime chef de l'URSS

MOSCOU : Le président russe Vladimir Poutine n'assistera pas aux funérailles samedi du dernier dirigeant de l'URSS, Mikhaïl Gorbatchev, mort à l'âge de 91 ans, et dont l'héritage est controversé et source de rancœur en Russie.

"Nous savons que la cérémonie principale sera le 3 septembre, ainsi que les funérailles, mais l'emploi du temps du président ne lui permettra pas d'être là", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Selon des images diffusées à la télévision, Vladimir Poutine s'est déjà rendu jeudi à l’Hôpital central clinique (TSKB) de Moscou, où est décédé Mikhaïl Gorbatchev, pour lui rendre hommage.

Le président russe a déposé un bouquet de roses rouges près du cercueil ouvert de l'ultime chef de l'URSS. Il a marqué un moment de recueillement de quelques secondes, en regardant la dépouille, puis il a incliné la tête en signe de déférence.

Il a ensuite touché le cercueil, fait un signe de croix de la main et s'est éloigné. Il était attendu jeudi pour une visite officielle dans l'enclave de Kaliningrad.

Mikhaïl Gorbatchev s'est éteint mardi soir des suites d'une "longue et grave maladie".

Grande figure politiques du XXe siècle, il a marqué l'Histoire en précipitant, malgré lui, la chute de l'empire soviétique en 1991, alors qu'il essayait de le sauver avec des réformes démocratiques et économiques.

La dislocation de l'URSS, qualifiée par Vladimir Poutine de "plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle", a signé la fin à la Guerre froide.

Les hommages discrets rendus en Russie à Mikhaïl Gorbatchev illustrent sa faible popularité dans les pays. A l'inverse, de nombreux dirigeants occidentaux ont salué son engagement pour la paix et la démocratie, en pleine offensive russe en Ukraine.

Malgré ses grandes réformes pour la liberté d'expression, il est tenu responsable par beaucoup de Russes de l'effondrement d'une superpuissance et des années de crise économique, sociale et morale qui suivirent.

L'ancien président russe Boris Elstine, grand rival de Gorbatchev, au pouvoir pendant les tumultueuses années 1990, et qui avait désigné Vladimir Poutine comme successeur en 1999, avait eu le droit, lui, à des funérailles nationales à sa mort en 2007.

Vladimir Poutine et Mikhaïl Gorbatchev avaient assisté à ses obsèques et une journée de deuil national avait été décrétée.

Jeudi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, s'est limité à dire que des "éléments de funérailles nationales" seraient présents lors de l'inhumation de Mikhaïl Gorbatchev, notamment une "garde d'honneur".


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.