Tennis: la reine Serena quitte son royaume

Serena Williams a annoncé vendredi après son élimination au troisième tour de l'US Open qu'on ne la reverrait vraisemblablement plus sur les courts de tennis. (Photo, AFP)
Serena Williams a annoncé vendredi après son élimination au troisième tour de l'US Open qu'on ne la reverrait vraisemblablement plus sur les courts de tennis. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 03 septembre 2022

Tennis: la reine Serena quitte son royaume

Serena Williams a annoncé vendredi après son élimination au troisième tour de l'US Open qu'on ne la reverrait vraisemblablement plus sur les courts de tennis. (Photo, AFP)
  • «Merci papa, je sais que tu regardes, merci maman (qui était présente en tribunes), merci à tous les gens qui m'ont soutenue tout ce temps, mon Dieu ça fait des dizaines d'années», a-t-elle égrené
  • Depuis sa première rencontre professionnelle à Québec en 1995 (non classée, elle avait perdu dès le premier tour des qualifications), Serena Williams a bousculé les barrières de son sport dont elle est devenue en 27 saisons la reine incontestée

NEW YORK: En pleurs, du bout des lèvres, Serena Williams a annoncé vendredi après son élimination au troisième tour de l'US Open qu'on ne la reverrait vraisemblablement plus sur les courts de tennis, où elle s'est construit l'une des carrières les plus prolifiques tous sports confondus. 

A la question "allez-vous revoir votre décision de prendre votre retraite ?", la championne aux 23 titres du Grand Chelem a répondu "je ne pense pas, mais on ne sait jamais". L'Américaine venait de s'incliner face à l'Australienne Ajla Tomljanovic (46e mondiale) 7-5, 6-7 (4/7), 6-1. 

On ne sait effectivement jamais. Mais de nombreuses stars, parmi lesquelles certaines amies proches, n'ont pas attendu pour lui rendre un vibrant hommage de circonstance. 

"Championne. Héroïne. Légende pour toujours !", a tweeté la star de la télévision Oprah Winfrey, quand l'ancienne Première dame des Etats-Unis Michelle Obama saluait "une jeune fille de Compton" devenue "l'une des plus grandes sportives de tous les temps". 

"Cela a été un honneur de suivre ton parcours. Je veux juste te remercier d'être cette source d'inspiration pour tant de personnes", a écrit LeBron James, superstar de la NBA. 

Serena Williams, qui aura 41 ans le 26 septembre, avait annoncé au début du mois d'août qu'elle cesserait prochainement la compétition, sans dire ni où ni quand. Le Majeur new-yorkais, où elle a remporté en 1999, à 17 ans, le premier de ses 23 titres du Grand Chelem, semblait être la porte de sortie idéale. 

"C'a été un voyage incroyable", a-t-elle lancé, émue. 

"Merci papa, je sais que tu regardes, merci maman (qui était présente en tribunes), merci à tous les gens qui m'ont soutenue tout ce temps, mon Dieu ça fait des dizaines d'années", a-t-elle égrené, avant de totalement fondre en larmes en évoquant sa soeur aînée: "Je ne serais pas Serena s'il n'y avait pas eu Venus, alors merci Venus". 

Quatre finales

Depuis sa première rencontre professionnelle à Québec en 1995 (non classée, elle avait perdu dès le premier tour des qualifications), Serena Williams a bousculé les barrières de son sport dont elle est devenue en 27 saisons la reine incontestée... même si elle a échoué à une petite unité du record de titres en Grands Chelems détenu par l'Australienne Margaret Court (24). 

Après son dernier titre majeur (Australie 2017) et la naissance quelques mois plus tard de sa fille Olympia, issue de son mariage avec le cofondateur du réseau social Reddit Alexis Ohanian, elle a joué encore quatre finales (Wimbledon et US Open 2018, Wimbledon et US Open 2019) sans parvenir à décrocher son Graal. 

Elle s'est ensuite petit à petit éloignée du circuit. Ces dernières années, elle ne jouait plus que quelques tournois par an avec les Majeurs comme priorité, se consacrant de plus en plus, outre son rôle de mère, à ses activités annexes, en particulier dans et autour de la mode, plutôt qu'au tennis. 

Absente du circuit depuis son abandon sur blessure au premier tour de Wimbledon 2021, elle avait fait un retour surprise cet été dans le Majeur sur gazon où elle avait de nouveau été éliminée au premier tour. 

Quelques semaines plus tard, après avoir perdu au deuxième tour à Toronto et au premier à Cincinnati, elle s'est donc résolue à ranger les raquettes. 

N.1 mondiale durant 319 semaines au total, soit plus de six ans (la première fois le 8 juillet 2002, la dernière fois la semaine du 8 mai 2017), elle n'était plus classée que 605e au soir de sa retraite. 

Serena Slam 

Seules Martina Navratilova (332) et Steffi Graf (377) ont passé plus de temps qu'elle au sommet de la pyramide du tennis féminin. 

Entre son premier titre en 1999 à Paris et son 73e et dernier à Auckland en 2020, Serena Williams, cadette d'une famille de cinq filles, a dominé quasiment sans partage le circuit. Et engrangé 94,8 millions de dollars de gains en tournois. 

Un sacré parcours pour la joueuse née à Saginaw (Michigan) et qui a grandi à Compton, longtemps un ghetto violent du grand Los Angeles. 

Avec sa puissance et sa volonté, elle a fait plier toutes ses principales adversaires, de sa soeur Venus à Ashleigh Barty, en passant par sa grande rivale Maria Sharapova, Viktoria Azarenka, Justine Hénin, Amélie Mauresmo, Kim Klijsters, Jennifer Capriati, Martina Hingis, Monica Seles ou Steffi Graf. 

Sa domination aurait pu être encore plus écrasante sans quelques lourds ennuis physiques et de santé (notamment une embolie pulmonaire qui a failli lui coûter la vie en 2011). 

Outre le record de Majeurs, Serena Williams aura également manqué le Grand Chelem (remporter les quatre tournois majeurs la même année). Elle a toutefois réussi deux fois un exploit qui porte depuis son nom: le "Serena Slam", à savoir remporter les quatre majeurs à la suite, mais à cheval sur deux années (2002-2003 et 2014-2015). 

Douze matches mémorables de Serena Williams

Voici une sélection de douze matches mémorables ayant jalonné la carrière de Serena Williams, dont la retraite a sonné à l'US Open 2022: 

1. US Open 1999, finale contre la N.1 mondiale Martina Hingis (6-3, 7-6). Premier titre du Grand Chelem. 

Un an et demi après avoir joué son premier Majeur (Australie 1998) et deux semaines avant ses 18 ans, Serena Williams s'offre un sacré cadeau. La saison ne lui a pas souri jusque-là: même si elle a atteint pour la première fois le top 10, elle reste sur des défaites au troisième tour à l'Open d'Australie puis à Roland-Garros et un forfait sur blessure à Wimbledon. Mais à New York, elle exécute une partition de très haute dextérité avec pour finir des victoires contre Monica Seles (4e mondiale), la tenante du titre Lindsay Davenport (2e) et Hingis. Cerise sur le gâteau, elle remporte également le titre en double avec sa soeur aînée Venus. 

2. Indian-Wells 2001. Le scandale 

Malgré un titre obtenu en finale face à Kim Kijsters, cette édition du cinquième Majeur officieux a viré au scandale et au boycott des soeurs Williams durant 14 ans. La raison ? Une attitude du public envers elle, sa soeur Venus et son père Richard que Serena a jugée raciste. Quelques minutes avant la demi-finale tant attendue entre les deux soeurs, l'aînée avait en effet déclaré forfait, ce qui avait déclenché la colère du public qui accusait Richard Williams d'avoir manigancé cet abandon. Lors de la finale, Serena sur le court et son père en tribune avaient été conspués par une partie des spectateurs. Si bien que le clan Williams n'est revenu à Indian-Wells qu'en 2015. 

3. US Open 2001, première finale majeure contre sa soeur Venus qui s'impose 6-2, 6-4. 

Serena et Venus se sont affrontées au total neuf fois en finales de Majeurs et Serena s'est imposée à sept reprises. Pour cette première très attendue, d'autant que jamais auparavant deux soeurs s'étaient affrontées en finale d'un tournoi du Grand Chelem, l'aînée (qui avait remporté trois des cinq derniers Majeurs) a gagné assez nettement. 

4. Australie 2003, finale remportée contre Venus (7-6, 3-6, 6-4). Le Serena Slam. 

Après Roland-Garros, Wimbledon -au lendemain duquel elle deviendra N.1 mondiale pour la première fois- et l'US Open en 2002, Serena bat Venus pour la quatrième fois d'affilée en finale de Majeur. Et réalise l'exploit de détenir en même temps les quatre titres du Grand Chelem, à cheval sur deux saisons. Elle a réédité la performance en 2014-2015 en terminant sur son 6e titre à Wimbledon. En remportant Roland-Garros juste avant, Williams était devenue la troisième joueuse de l'histoire à remporter au moins trois fois chacun des quatre Majeurs, après Margaret Court et Steffi Graf. 

5. Wimbledon 2004, défaite en finale face à Maria Sharapova (6-1, 6-4). L'insupportable affront. 

La jeune Russe, alors âgée de 17 ans, prive Serena d'un troisième sacre d'affilée à Wimbledon. Sharapova a expliqué dans son autobiographie avoir entendu Williams pleurer dans le vestiaire et assure que l'Américaine a ensuite juré qu'elle "ne perdrait plus jamais contre cette petite sal...". Williams a tenu promesse à chacune de leurs 18 confrontations suivantes. 

6. US Open 2008, finale remportée contre Jelena Jankovic (6-4, 7-5). Le come-back. 

Son titre à l'Open d'Australie 2007 semblait devoir valider le retour de Serena au plus haut niveau après plusieurs années marquées par des blessures qui l'ont vue tomber en-dehors du Top 100 mondial (140e en juillet 2006). Mais c'est le suivant, décroché en 2008 à Flushing Meadows, qui a réellement consacré la reprise de pouvoir de la reine Serena. Dans la foulée, elle s'est imposée en 2009 à Melbourne et Wimbledon, terminant l'année N.1 mondiale pour la deuxième fois de sa carrière. 

7. Wimbledon 2012, finale remportée face à Agnieszka Radwanska (6-1, 5-7, 6-2). La renaissance. 

En 2011, de nouveaux ennuis de santé ont handicapé Serena, en particulier une embolie pulmonaire qui a mis sa vie en danger. Son retour en 2012 a été marqué par sa toute première défaite au premier tour d'un tournoi du Grand Chelem, à Roland-Garros. Elle a alors intégré à son équipe le coach français Patrick Mouratoglou et un mois plus tard elle décrochait son 5e titre à Wimbledon, avant d'enchaîner sur les médailles d'or en simple et double (associée à sa soeur Venus) aux Jeux olympiques de Londres, sur le même gazon du All England Lawn Tennis Club. Par la suite, accompagnée de Mouratoglou, elle a ajouté à son incroyable palmarès trois titres à l'US Open, deux à Wimbledon, deux à Roland-Garros et deux à l'Open d'Australie. 

8. JO-2012, finale remportée face à Maria Sharapova 6-0, 6-1. L'or olympique en simple. 

En arrivant à Londres, Serena avait remporté tous les titres possibles sur le circuit et seule lui manquait la médaille d'or olympique en simple (elle était double championne olympique 2000 et 2008 en double avec sa soeur Venus). Et cette médaille en simple, elle la voulait tellement qu'elle a humilié sa grande rivale russe sur le central de Wimbledon. 

9. US Open 2015, battue par Roberta Vinci en demi-finales (2-6, 6-4, 6-4). Le Grand Chelem s'envole. 

Arrivée en demi-finales à New York, Serena n'était plus qu'à deux matchs de réussir le Grand Chelem, après ses victoires à l'Open d'Australie, Roland-Garros et Wimbledon, un triplé qu'aucune joueuse n'avait réussi depuis Steffi Graf 27 ans plus tôt. Mais l'Italienne, 43e mondiale et qui n'avait encore jamais atteint les quarts de finale d'un tournoi du Grand Chelem jusque-là, a mis un terme prématuré à l'épopée d'une Serena exténuée physiquement et mentalement. 

10. Open d'Australie 2017, finale remportée contre Venus (6-4, 6-4). Le dernier Majeur. 

Serena remporte à Melbourne son 7e et dernier Open d'Australie en battant une dernière fois en finale majeure sa soeur aînée. Enceinte de huit semaines, elle décroche ainsi son 23e titre du Grand Chelem et se rapproche à une longueur du record de Margaret Court. Malgré encore quatre finales, elle ne parviendra jamais à égaler l'Australienne. 

11. US Open 2018, finale perdue contre Naomi Osaka (6-2, 6-4). Le craquage. 

Serena Williams a perdu plusieurs fois ses nerfs à Flushing Meadows où elle doit supporter une pression particulièrement importante devant son public qui l'idôlatre. La plus marquante de ces crises restera celle piquée face à Osaka alors qu'elle n'est plus qu'à une victoire d'égaler le record de titres du Grand Chelem (24). Avertie pour "coaching" (des faits reconnus par son entraîneur Patrick Mouratoglou), elle reçoit un point de pénalité pour bris de raquette et s'en prend à l'arbitre qu'elle traite de "menteur" et de "voleur". Et laisse filer le titre. 

12. Auckland 2020, finale remportée face à Jessica Pegula (6-3, 6-4). Premier titre après son accouchement 

Après avoir perdu plusieurs finales depuis son retour de maternité, notamment en Grand Chelem, Serena devient enfin une maman titrée. Elle devient également la première joueuse à remporter un tournoi professionnel dans quatre décennies depuis son premier trophée à Miami en 1999. 


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com