Les premiers soldats de la nouvelle brigade allemande arrivent en Lituanie

Des membres du commandement avancé de la brigade d'infanterie allemande, 1re division Panzer à leur arrivée dans le port de Klaipeda, en Lituanie, le 4 septembre (Photo, AFP).
Des membres du commandement avancé de la brigade d'infanterie allemande, 1re division Panzer à leur arrivée dans le port de Klaipeda, en Lituanie, le 4 septembre (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Lundi 05 septembre 2022

Les premiers soldats de la nouvelle brigade allemande arrivent en Lituanie

  • L'unité de commandement de la brigade est arrivée avec le ferry de Kiel (Allemagne) à Klaipeda
  • La Lituanie accueille également un bataillon américain

KLAIPEDA, Lituanie: Les premiers soldats de la brigade allemande sont arrivés en Lituanie dimanche, alors que l'Otan a promis de renforcer son flanc oriental dans le contexte de l'invasion russe en Ukraine.

L'unité de commandement de la brigade, composée d'une centaine de soldats et de matériel militaire, est arrivée avec le ferry de Kiel (Allemagne) à Klaipeda (Lituanie).

Environ 1.500 soldats allemands sont actuellement déployés en Lituanie dans le cadre du groupement tactique multinational de l'Otan dans le pays, créé en 2017.

A la suite du sommet de l'Otan à Madrid cette année, l'Allemagne qui commande ce groupement, a promis d'intensifier ses efforts.

Lors du sommet, les dirigeants du bloc atlantique se sont engagés à "déployer des forces supplémentaires, fortes et prêtes au combat sur notre flanc oriental, qui passeront des groupements tactiques existants à des unités de la taille d'une brigade en cas de besoin".

Une brigade compte environ 4.000 hommes.

"Notre message à nos alliés ici, sur le flanc oriental, est que nous nous engageons à y assurer la sécurité", a déclaré à la presse le commandant de la brigade, Christian Nawrat.

L'unité de commandement de la brigade restera en Lituanie de manière permanente, tandis que les unités de combat se présenteront pour des exercices, a-t-il précisé.

"Nous discuterons dans la semaine qui vient des futurs entraînements et exercices, nous nous concerterons très certainement rapidement, et nous déploierons ensuite des forces pour ces exercices", a ajouté M. Nawrat.

Un haut responsable militaire allemand a déclaré à l'AFP que les premiers exercices au niveau du bataillon pourraient avoir lieu en octobre.

Arturas Radvilas, chef des forces terrestres lituaniennes, a déclaré pour sa part que "l'engagement de l'Allemagne est très important pour (son) pays".

"Nous savons que cela demande beaucoup d'efforts, beaucoup de travail préparatoire, mais notre objectif est de travailler en étroite collaboration", a déclaré M. Radvila.

"Nous sommes prêts à fournir les conditions nécessaires au déploiement, les troupes et les équipements", a-t-il ajouté.

La Lituanie accueille également un bataillon américain tournant, qui a été renforcé après l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février, ainsi que des avions de chasse hongrois et tchèques servant à la mission de police aérienne.

En 2017, quatre groupements tactiques multinationaux de niveau bataillon ont été déployés en Lituanie, en Estonie, en Lettonie et en Pologne. Ils sont dirigés respectivement par l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada et les États-Unis.

À la suite de l’invasion de l'Ukraine par la Russie, les pays membres de l'Otan ont décidé de mettre en place quatre nouveaux groupements tactiques en Bulgarie, en Hongrie, en Roumanie et en Slovaquie.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.