Le président du Yémen discute des derniers efforts de paix avec l’envoyé de l’ONU

Le président du Yémen, Rachad al-Alimi, rencontre l’envoyé de l’ONU au Yémen, Hans Grundberg, à Riyad. (Saba)
Le président du Yémen, Rachad al-Alimi, rencontre l’envoyé de l’ONU au Yémen, Hans Grundberg, à Riyad. (Saba)
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Publié le Jeudi 08 septembre 2022

Le président du Yémen discute des derniers efforts de paix avec l’envoyé de l’ONU

  • M. Al-Alimi a fait part de l’engagement du Conseil et du gouvernement à parvenir à une paix juste et globale dans ce pays ravagé par la guerre
  • M. Al-Alimi espère que la communauté internationale exercera davantage de pression sur les Houthis pour qu’ils s’engagent sérieusement «à prendre part aux efforts de paix»

RIYAD: Le dirigeant du Conseil présidentiel yéménite, Rachad al-Alimi, a salué mercredi la position internationale unifiée qui soutient le peuple du Yémen dans son désir de parvenir à la paix, de restaurer les institutions de l’État et de garantir des moyens de subsistance décents, rapporte l’agence de presse yéménite Saba.

S’exprimant lors d'une réunion avec l’envoyé de l’Organisation des nations unies (ONU) au Yémen, Hans Grundberg, à Riyad, M. Al-Alimi a fait part de l’engagement du Conseil et du gouvernement à parvenir à une paix juste et globale dans ce pays ravagé par la guerre.

Les participants à la réunion, parmi lesquels figure également Othman Megally, membre du Conseil, ont discuté des dernières évolutions concernant les efforts de paix et des moyens d’alléger les souffrances causées par les activités des Houthis.

La milice houthie soutenue par l’Iran continue de violer la trêve en cours et d’entraver les efforts de paix par ses actions, déclare M. Al-Alimi, ajoutant que «la dernière en date est d’empêcher les navires transportant du carburant d’atteindre les ports de Hodeïda et de relancer le marché noir, en faisant fi de la souffrance des citoyens». 

Il soutient que le gouvernement n’entrave pas l’arrivée de ces navires ou d’autres cargaisons commerciales et il réaffirme la volonté du gouvernement d’empêcher les Houthis de pratiquer des chantages sur la communauté internationale.

Rachad al-Alimi espère que la communauté internationale exercera davantage de pression sur les Houthis pour qu’ils s’engagent sérieusement «à prendre part aux efforts de paix et à donner la priorité aux intérêts du peuple yéménite sur les intérêts expansionnistes de l’Iran». 

Une trêve établie au mois d’avril, négociée par l’ONU au Yémen, a été largement respectée. Elle a été renouvelée le 2 août pour une durée de deux mois supplémentaires.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.