Forbes Moyen-Orient: Les compagnies saoudiennes dominent le classement des entreprises familiales

Les entreprises saoudiennes sont en tête de la liste annuelle des 100 meilleures entreprises familiales arabes établie par Forbes (Photo, Fournie).
Les entreprises saoudiennes sont en tête de la liste annuelle des 100 meilleures entreprises familiales arabes établie par Forbes (Photo, Fournie).
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Publié le Samedi 10 septembre 2022

Forbes Moyen-Orient: Les compagnies saoudiennes dominent le classement des entreprises familiales

RIYAD: Les entreprises saoudiennes sont en tête de la liste annuelle des 100 meilleures entreprises familiales arabes établie par Forbes, avec 37 entreprises participantes, suivies par les Émirats arabes unis et le Koweït, avec respectivement 25 et 8 entreprises candidates.

Selon le communiqué de presse de Forbes, ces trois pays constituaient 75 % des 20 premières entreprises de la liste. En outre, toutes les entreprises familiales figurant dans le top 10 étaient des entreprises diversifiées, présentes dans plusieurs secteurs.

La famille Olayan, qui dirige l'un des plus grands conglomérats d'Arabie saoudite, a été classée première entreprise familiale arabe pour la deuxième année consécutive.

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Omar al Futtaim, PDG d'Al Futtaim Group, Lubna Olayan, PDG d'Olayan Financing Group et Mohamed Mansour, PDG de Mansour Group (Photo, Fournie)

Fondé en 1947, le groupe Olayan comprend plus de 50 sociétés et entreprises affiliées. L'Égyptien Mansour Group et l'Émirien Al-Futtaim Group sont les deux autres groupes à être montés sur le podium.

Les investissements d'Olayan Financial Company dans le secteur public constituent la plus grande partie du portefeuille du groupe, puisque cette entreprise possédait 20,3 % de la Saudi British Bank (SABB) en juillet 2022.

 

EN BREF

Le communiqué a indiqué que sur les 100 premières entreprises familiales en 2022, huit sont détenues par des milliardaires arabes.


Le fondateur de Cevital Group, basé en Algérie, Issad Rebrab, possédait une valeur nette de 5,1 milliards de dollars américains (1 dollar américain = 0,98 euro) en août 2022, ce qui fait de lui le deuxième homme arabe le plus riche du monde.

Mansour Group a également été sous les projecteurs pour sa portée gigantesque couvrant 100 pays, avec plus de 60 000 employés et des revenus totaux dépassant 7,5 milliards de dollars.

Par l'intermédiaire de sa branche d'investissement, ManCapital, Mansour Group détient des parts dans des entreprises mondiales comme Spotify, Uber, Airbnb, Meta, Twitter et d'autres.

D'autres entreprises saoudiennes ont également fait partie du top 10, le groupe Al Muhaidib se classant quatrième, Abdul Laitf Jameel se classant septième et le groupe Rashed Abdul Rahman al Rashed and Sons se classant dixième. 

D'un point de vue géographique, les entreprises basées au Qatar avaient sept entreprises participantes, l'Égypte en avait six, Oman en avait six, Bahreïn en avait quatre, la Jordanie en avait deux, le Maroc en avait deux et l'Algérie, le Liban et le Yémen avaient une entreprise participante chacun.

En neuvième position, Al Faisal Holding est la seule nouvelle venue dans le top 10 des entreprises de cette année, alors qu'elle occupait la 11e place en 2021, a signalé la note de presse. En mai 2022, elle a lancé une nouvelle filiale offrant des services de production, Metaserra, une coentreprise avec la société turque Doludizgin.

Les sociétés commerciales diversifiées dominent le classement avec 89 entreprises participantes. Par exemple, le groupe Al Futtaim s'est construit un héritage grâce à ses activités dans les secteurs de l'automobile, de la finance, de l'immobilier, de la vente au détail et de la santé.

Le groupe est présent dans plus de 20 pays et emploie 35 000 personnes. Il détient des actionnariats importants dans Emirates Investment Bank, Commercial Bank of Dubai et Dubai Insurance Co.

Abdellah al Futtaim et sa famille disposaient également d'une valeur nette de 2,5 milliards de dollars en août 2022.

Le communiqué a indiqué en outre que sur les 100 premières entreprises familiales en 2022, huit sont détenues par des milliardaires arabes. Par exemple, le fondateur du groupe algérien Cevital, Issad Rebrab, possédait une valeur nette de 5,1 milliards de dollars en août 2022, ce qui fait de lui le deuxième homme arabe le plus riche du monde.

Pour établir cette liste, Forbes Moyen-Orient n'a pris en compte que les entreprises privées ou les sociétés de portefeuille détenues ou gérées conjointement par des familles arabes. Les conglomérats ont été classés en fonction de la taille et de la performance de leurs participations, de leur activité commerciale, de leur âge, de leur héritage et de la diversification de leurs activités en termes géographiques et sectoriels.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


CMA CGM annonce la reprise de la compagnie aérienne cargo en faillite Air Belgium

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
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  • Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium
  • L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable

PARIS: Le transporteur maritime français CMA CGM a annoncé mercredi qu'il reprenait la compagnie aérienne belge Air Belgium qui était placée en liquidation en raison d'un passif important accumulé pendant la pandémie de Covid, en promettant de sauvegarder 124 emplois sur 401.

Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium. Il totalisera dès lors neuf appareils effectuant plusieurs liaisons depuis la France, la Belgique et les Etats-Unis. Sa flotte doit doubler d'ici 2027.

L'ajout des quatre appareils d'Air Belgium - deux Airbus A330F et deux Boeing B747F - "permet de renforcer immédiatement nos capacités aériennes tout en répondant aux défis logistiques actuels", s'est réjoui le vice-président exécutif de la division aérienne de CMA CGM, Damien Mazaudier.

L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable.

Les liens entre Air Belgium et CMA CGM sont anciens puisque la compagnie belge était chargée de l'exploitation de quatre Airbus A330F appartenant à CMA CGM Air Cargo basés à Liège, avant que la compagnie n'obtienne son certificat de transporteur aérien français et ne rapatrie ses appareils à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle.

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. Deux d'entre eux effectuent une liaison régulière entre Bruxelles et la Chine, tandis que les deux autres sont exploités pour le compte de tiers, a indiqué Damien Mazaudier.

Parallèlement, le groupe marseillais a annoncé son intention de renforcer sa flotte basée à Chicago, où stationnent déjà deux Boeing B777F, "auxquels viendront s'ajouter trois autres appareils" du même modèle.

Ce hub permet d'effectuer des liaisons entre les Etats-Unis, la Chine et l'Asie du Sud-Est. CMA CGM n'a pas souhaité commenter l'impact de la guerre commerciale en cours entre Pékin et Washington sur cette activité.

"Ces avions renforceront la présence du groupe sur les routes transpacifiques et soutiendront l'expansion de ses activités cargo sur le marché américain", a expliqué CMA CGM.

En Europe, CMA CGM Air Cargo dispose déjà de liaisons régulières depuis Paris vers Hong Kong, Shanghai et Zhengzhou.


L’autorité portuaire saoudienne renforce l’attractivité de Dammam avec une zone logistique ambitieuse

La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
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  • L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam
  • Le projet renfore l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique

RIYAD : L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam, renforçant ainsi l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique.

Le projet, lancé en partenariat avec Alissa International Motors - une filiale du groupe Abdullatif Alissa Holding - couvrira 382 000 mètres carrés. La nouvelle installation servira de plaque tournante pour l'importation et la réexportation de véhicules et de pièces détachées, a indiqué l'autorité dans un communiqué.

Cette initiative s'aligne sur les objectifs de la stratégie nationale de l'Arabie saoudite en matière de transport et de logistique, qui vise à améliorer l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement et à attirer les investissements étrangers et nationaux. La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de RS visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume sous la supervision de l'autorité.

La nouvelle installation comprendra un entrepôt de 7 000 mètres carrés consacré au stockage des pièces détachées et conçu pour accueillir plus de 13 000 véhicules.

"Ce développement renforcera l'avantage concurrentiel du port et sa position en tant que centre logistique régional en fournissant des services logistiques de haute qualité", selon Mawani.

L'autorité a également souligné que le projet contribuerait à la diversification de l'économie et renforcerait la participation du secteur privé à la croissance du Royaume.

Le port Roi Abdulaziz, qui constitue déjà un lien vital entre l'Arabie saoudite et les marchés internationaux, offre des infrastructures et des capacités logistiques de pointe, ce qui en fait une destination attrayante pour les entreprises de commerce international.

Par ailleurs, Mawani a signé un autre contrat avec Sultan Logistics pour l'établissement d'une zone logistique supplémentaire dans le port du roi Abdulaziz, d'une valeur de 200 millions de RS. D'une superficie de 197 000 mètres carrés, l'installation comprendra 35 000 mètres carrés d'espace d'entreposage, des bureaux administratifs, des parcs de stockage pour les conteneurs secs et réfrigérés, ainsi qu'une zone de réexportation dédiée.

"Ces installations amélioreront la qualité des services logistiques offerts dans le port et soutiendront le commerce grâce à une efficacité opérationnelle accrue", a ajouté Mawani.

La création de ces nouvelles zones devrait considérablement renforcer la capacité opérationnelle et la compétitivité du port Roi Abdulaziz.

En 2024, l'Arabie saoudite a lancé, développé et inauguré huit zones et centres logistiques, soutenus par environ 2,9 milliards de RS d'investissements du secteur privé. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie plus large visant à consolider la position du Royaume en tant que puissance logistique mondiale de premier plan.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Moody’s et Fitch attribuent des notes de qualité à AviLease, société du PIF

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
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  • Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance
  •  Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030

RIYAD: La société saoudienne AviLease a reçu des notations de crédit de premier ordre de la part des agences Moody’s et Fitch Ratings, alors qu’elle poursuit l’expansion de son portefeuille et renforce son rôle stratégique dans le secteur aéronautique du Royaume.

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable.

Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie avec une forte combinaison de crédit, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance.

Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030.

«Les notations ouvrent la voie à une flexibilité financière encore plus grande, car nous pourrons accéder aux marchés des capitaux de la dette non garantie», a déclaré Edward O'Byrne, PDG d'AviLease, dans un communiqué de presse.

Il poursuit: «L'obtention d'une notation de qualité en moins de trois ans depuis notre création est un exploit remarquable, et nous pensons qu'elle positionne AviLease dans un groupe restreint de bailleurs de l'industrie en un temps record.»

Les notations reconnaissent également le rôle stratégique d'AviLease dans le soutien des initiatives du secteur de l'aviation du PIF dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

«Ces notations permettront à AviLease d'accéder aux marchés de capitaux mondiaux pour financer ses stratégies commerciales, en se positionnant à l'avant-garde de l'industrie du leasing d'avions, en parfaite adéquation avec la stratégie nationale de l'aviation et la Vision 2030 de l'Arabie saoudite», a déclaré Fahad al-Saif, président d'AviLease.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com