Funérailles de la reine: Le programme des prochains jours

Meghan, duchesse de Sussex (Photo, AFP).
Meghan, duchesse de Sussex (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 11 septembre 2022

Funérailles de la reine: Le programme des prochains jours

  • Voici le déroulé des événements annoncés samedi par le palais de Buckingham
  • Le public pourra venir se recueillir devant le cercueil qui reposera dans la cathédrale jusqu'au 13 septembre

LONDRES: Les funérailles de la reine Elizabeth II auront lieu le 19 septembre à l'Abbaye de Westminster à Londres à 11H00 (10H00 GMT), a annoncé samedi le Palais de Buckingham.

Des dignitaires du monde entier y sont attendus, pour rendre hommage à celle qui régnait depuis 70 ans et 7 mois, décédée jeudi à 96 ans dans son château de Balmoral au nord de l'Ecosse.

Voici le déroulé des événements annoncés samedi par le palais de Buckingham :

Dimanche 11 septembre

Le cercueil de la reine quitte à 10H00 (9H00 GMT) par la route le château de Balmoral pour se rendre au palais d'Holyroodhouse à Edimbourg, en passant par Aberdeen et Dundee. Il doit arriver à Edimbourg vers 16H00 (15H00 GMT). Il y passera la nuit dans la salle du trône.

Des points d'étape ont été prévus et les personnes présentes le long du parcours ont été priées de ne pas lancer des fleurs lors du passage du convoi.

Lundi 12 septembre

Le roi et la reine consort se rendent au Parlement à 09H00 GMT pour y recevoir les condoléances des présidents des deux chambres.

Ils s'envolent ensuite pour Edimbourg et se rendront d'abord à Holyroodhouse.

Procession jusqu'à la cathédrale Saint Gilles à laquelle se joindront le roi et la reine consort. Le cercueil y arrivera en début d'après midi pour une cérémonie religieuse prévue à 14h00 GMT. Veillée funèbre pour la famille royale en soirée. Auparavant le roi se sera rendu au parlement écossais pour une séance de condoléances.

Le public pourra venir se recueillir devant le cercueil qui reposera dans la cathédrale jusqu'au 13 septembre.

Mardi 13 septembre

Le roi et la reine consort quittent Edimbourg pour Belfast, là encore pour y rencontrer des responsables politiques et recevoir des condoléances menées par le président de l'Assemblée d'Irlande du Nord.

Le cercueil de la reine quittera la cathédrale Saint Gilles pour l'aéroport d'Edimbourg en fin d'après-midi. A 17h00 GMT il s'envolera pour Londres accompagné par la princesse Anne, et passera la nuit au palais de Buckingham, dans la Bow Room.

Il sera accueilli à son arrivée par le roi Charles et les membres de la famille royale.

Mercredi 14 septembre

Après des prières au palais en présence du roi, de la reine consort et des membres de la famille royale, une procession aura lieu en début d'après midi pour acheminer le cercueil de la reine du palais de Buckingham au palais de Westminster. Le roi, la reine et la famille royale s'y joindront. La célèbre cloche de Big Ben sonnera, des coups de canon seront tirés depuis Hyde Park.

La reine reposera à Westminster Hall jusqu'au 19 au matin sur un catafalque drapé de pourpre. Le public pourra venir s'y recueillir 23 heures sur 24. Des centaines de milliers de personnes sont attendues.

Vendredi 16 septembre

Le roi et la reine consort se rendent au Pays de Galles, complétant ainsi leur tournée des quatre nations du Royaume Uni.

Lundi 19 septembre

Funérailles d'Etat avec des dignitaires attendus du monde entier, dont le président américain Joe Biden, et une audience télévisée de millions de personnes à travers le monde.

Procession pour acheminer le cercueil jusqu'à l'Abbaye de Westminster avant la cérémonie prévue à 10H00 GMT.

La reine sera inhumée en privé dans la chapelle du roi George VI du château de Windsor, une annexe de la chapelle principale. Le cercueil de son époux le prince Philip décédé l'an dernier y sera déplacé pour être à ses côtés.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.