L'Ukraine affirme enchaîner les succès, la Russie bombarde des zones reconquises

Des personnes passent devant des bâtiments fortement endommagés après la dernière attaque à la roquette russe à Dnipro, en Ukraine, le lundi 12 septembre 2022. (Photo, AP)
Des personnes passent devant des bâtiments fortement endommagés après la dernière attaque à la roquette russe à Dnipro, en Ukraine, le lundi 12 septembre 2022. (Photo, AP)
Une vue montre une 5e centrale thermique en feu touchée par une frappe de missile russe à Kharkiv, en Ukraine, le 11 septembre 2022. (Photo, Reuters)
Une vue montre une 5e centrale thermique en feu touchée par une frappe de missile russe à Kharkiv, en Ukraine, le 11 septembre 2022. (Photo, Reuters)
Short Url
Publié le Mardi 13 septembre 2022

L'Ukraine affirme enchaîner les succès, la Russie bombarde des zones reconquises

Des personnes passent devant des bâtiments fortement endommagés après la dernière attaque à la roquette russe à Dnipro, en Ukraine, le lundi 12 septembre 2022. (Photo, AP)
Une vue montre une 5e centrale thermique en feu touchée par une frappe de missile russe à Kharkiv, en Ukraine, le 11 septembre 2022. (Photo, Reuters)
  • «La libération des localités d'envahisseurs russes se poursuit dans les régions de Kharkiv et Donetsk» (est), a indiqué l'armée ukrainienne
  • Toujours dans le sud, la situation restait préoccupante à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, dont les six réacteurs sont désormais à l'arrêt

KRAMATORSK: L'Ukraine a annoncé lundi de nouveaux succès militaires, disant avoir atteint la frontière russe et repris l'équivalent de sept fois la superficie de Kiev en un mois à l'armée russe, qui a répliqué en bombardant certaines zones reconquises.

L'armée ukrainienne avait d'abord annoncé une contre-offensive dans le sud, avant de réaliser au cours de la semaine écoulée une avancée éclair dans la région de Kharkiv (nord-est).

Dans l'est, "la libération des localités d'envahisseurs russes se poursuit dans les régions de Kharkiv et de Donetsk", a proclamé l'armée ukrainienne. Et dans la région de Kherson (sud), elle a revendiqué la reconquête de 500 km2 en deux semaines, sa première estimation chiffrée de ses avancées dans le sud.

Au total, "depuis le début du mois de septembre, nos soldats ont déjà libéré 6 000 km2 de territoire ukrainien dans l'est et le sud, et nous continuons d'avancer", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky lundi soir dans une vidéo en ligne. Kiev ne revendiquait dimanche que 3 000 km2 "libérés".

Sur l'ensemble du front, l'armée ukrainienne a déclaré lundi avoir "réussi à chasser l'ennemi de plus de 20 localités" en 24 heures, ajoutant que "les troupes russes abandonnent leurs positions hâtivement et s'enfuient".

Dans la soirée, le chef du cabinet de la présidence ukrainienne Andriï Iermak a publié une vidéo dans laquelle une voix off explique: "La 14e brigade mécanisée séparée a atteint la frontière de la région de Kharkiv avec la Russie. Ceci est le village de Ternova", situé à cinq kilomètres de la frontière russe.

Toujours dans la région de Kharkiv, le parquet ukrainien a annoncé lundi la découverte de quatre corps de civils avec des "traces de torture" dans le village de Zaliznytchné, récemment repris aux Russes. "Selon la version préliminaire de l'enquête, les victimes ont été tuées par les militaires russes pendant l'occupation du village", a précisé le parquet.

Les forces russes ont été accusées d'exactions à de multiples reprises en Ukraine.

«Défaite opérationnelle majeure»

Dimanche matin, Nadia Nessolena, 61 ans, était dans la rue lorsque les premiers soldats ukrainiens sont entrés à Izioum, dans le nord-est, qui comptait 50 000 habitants avant la guerre et était devenue un point clef pour la logistique et le ravitaillement des troupes russes.

"Nous les avons accueillis la larme à l'oeil. Nous les attendions depuis des mois (...) nous sommes très heureux", raconte-t-elle, évoquant une occupation russe "très difficile".

La perte de cette ville pourrait sérieusement contrer les ambitions militaires de Moscou dans l'Est ukrainien, jugent des experts militaires.

"L'Ukraine a infligé une défaite opérationnelle majeure à la Russie en reprenant la quasi-totalité de l'oblast de Kharkiv (...), mais la contre-offensive actuelle ne mettra pas fin à la guerre", a cependant prévenu l'ISW (Institute for the study of war).

"Les soldats ukrainiens ont aussi regagné du terrain dans l'oblast de Lougansk", où les séparatistes prorusses ont, comme dans celui voisin de Donetsk, unilatéralement proclamé en 2014 une "république", a ajouté ce centre de réflexion américain.

Les autorités d'occupation de la région de Kharkiv ont raconté être parties dans la province de Belgorod, en Russie, près de la frontière, officiellement pour aider à faire face à un afflux de réfugiés, selon les agences de presse russes.

"Dans la région de Kharkiv (...) les forces russes ont largement abandonné leurs gains (territoriaux) aux Ukrainiens et se sont retirées. Vers le nord et l'est, la plupart de ces forces sont retournées en Russie", a expliqué un haut gradé américain sous couvert d'anonymat.

"Les Ukrainiens mènent des opérations qui forcent les Russes à devoir décider sur le champ de bataille où ils vont diriger leurs ressources, et comment", a-t-il résumé. Et au vu des difficultés des Russes "sur le plan de l'approvisionnement et la logistique, comme pour le commandement (...) c'est un problème très difficile à régler" pour eux.

Moscou a affirmé lundi avoir bombardé des zones récupérées par l'Ukraine non loin de Kharkiv, dans les secteurs de Koupiansk et d'Izioum.

L'état-major ukrainien a de son côté dénombré une quarantaine de frappes russes pendant la journée "sur des installations militaires et civiles ukrainiennes" et signalé des dégâts dans de multiples "infrastructures essentielles de villes ukrainiennes pacifiques", dont Kharkiv, Zaporijjia, Sloviansk et Kramatorsk.

L'offensive russe déclenchée le 24 février va continuer "jusqu'à ce que les objectifs soient atteints", a martelé le Kremlin, selon qui il n'y a actuellement "pas de perspectives de négociations" entre Moscou et Kiev.

L'un des principaux dirigeants séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine, Denis Pouchiline, a reconnu lundi une situation "difficile" sur le front est, tout en assurant que les forces russes "tiennent bon".

Parallèlement, un bombardement ukrainien sur le poste-frontière russe de Logatchevka a fait au moins un mort et quatre blessés, selon le gouverneur russe de la région de Belgorod.

Blinken juge qu'il est «trop tôt» pour juger la contre-offensive ukrainienne

"Il est trop tôt pour dire exactement où tout cela va nous mener", a déclaré M. Blinken lors d'une conférence de presse à Mexico. "Nous sommes dans les premiers jours (de la contre-offensive, ndlr) donc je pense qu'il ne serait pas bien de prédire exactement où tout cela va nous conduire".

"Les Russes maintiennent des forces très significatives en Ukraine, ainsi que des équipements et des munitions", a observé le secrétaire d'Etat, en voyage-éclair à Mexico pour un "dialogue économique américano-mexicain" de haut niveau.

"Mais clairement nous avons des progrès significatifs de la part des Ukrainiens particulièrement dans le nord-est", a souligné l'émissaire de Joe Biden qui se trouvait la semaine dernière à Kiev.

"C'est le résultat du soutien que nous avons fourni mais d'abord et avant tout c'est le résultat de l'extraordinaire courage et résilience des forces armées ukrainiennes et du peuple ukrainien", a-t-il ajouté.

"Les Ukrainiens se battent pour leur patrie et pour leur avenir, pas les Russes", a-t-il souligné, ajoutant que "nous continuerons de faire ce qui est nécessaire" pour soutenir l'Ukraine.

«Succès» dans le sud

Dans la région de Kherson également, "nos succès de ces deux dernières semaines sont assez convaincants", a affirmé lundi Natalia Goumeniouk, la porte-parole militaire pour le sud.

Evoquant une situation "sous contrôle" russe, Kirill Stremooussov, le chef adjoint de  l’occupation russe à Kherson, a de son côté assuré qu'"une évolution comme à Kharkiv est tout simplement impossible".

Toujours dans le sud, la situation restait préoccupante à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, dont les six réacteurs sont désormais à l'arrêt.

Lors d'un entretien téléphonique dimanche avec son homologue russe Vladimir Poutine, le président français Emmanuel Macron lui a lancé que "l'occupation russe" était "la cause des risques" pesant sur la plus grande centrale nucléaire d'Europe et réclamé que l'armée russe en retire ses armes.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui a des contacts avec les deux belligérants pour l'établissement d'une zone de sécurité autour de la centrale, a évoqué lundi des signaux positifs. "J'ai vu des signes montrant qu'ils sont intéressés par un tel accord", selon son directeur général Rafael Grossi.

Dans les régions de l'est, du nord, du sud et du centre de l'Ukraine qui ont subi dimanche soir de vastes coupures d'électricité, imputées par Kiev à des frappes russes, le courant est en partie revenu.

Dans la région de Kharkiv, "80%" de l'approvisionnement en électricité et en eau a été rétabli, selon les autorités ukrainiennes.


Nigeria: au moins 40 morts après des affrontements avec un gang armé

Régulièrement en proie à des tensions intercommunautaires, notamment entre agriculteurs sédentaires et éleveurs nomades qui se disputent l'accès aux terres et aux ressources, l'Etat du Plateau connaît depuis plusieurs mois une flambée des violences. (AFP)
Régulièrement en proie à des tensions intercommunautaires, notamment entre agriculteurs sédentaires et éleveurs nomades qui se disputent l'accès aux terres et aux ressources, l'Etat du Plateau connaît depuis plusieurs mois une flambée des violences. (AFP)
Short Url
  • Des membres d'un groupe armé ont tué au moins 40 membres d'un groupe d'auto-défense lors de l'attaque d'un village dans le centre du Nigeria et des affrontements qui ont suivi, dimanche, ont déclaré mardi des sources locales et la Croix rouge à l'AFP
  • Régulièrement en proie à des tensions intercommunautaires, notamment entre agriculteurs sédentaires et éleveurs nomades qui se disputent l'accès aux terres et aux ressources, l'Etat du Plateau connaît depuis plusieurs mois une flambée des violences

JOS: Des membres d'un groupe armé ont tué au moins 40 membres d'un groupe d'auto-défense lors de l'attaque d'un village dans le centre du Nigeria et des affrontements qui ont suivi, dimanche, ont déclaré mardi des sources locales et la Croix rouge à l'AFP.

Le secrétaire de la Croix-Rouge de l'Etat de Plateau, Nuruddeen Hussain Magaji, a déclaré à l'AFP que "des centaines de miliciens d'auto-défense ont été pris en embuscade" dimanche dans le village de Kukawa. Cette attaque est survenue alors que les miliciens se regroupaient après des affrontements qui ont fait dix morts parmi les miliciens dans le village voisin de Bunyun, selon un habitant.

Régulièrement en proie à des tensions intercommunautaires, notamment entre agriculteurs sédentaires et éleveurs nomades qui se disputent l'accès aux terres et aux ressources, l'Etat du Plateau connaît depuis plusieurs mois une flambée des violences.

"Selon les premiers rapports de notre personnel sur le terrain, au moins 30 corps ont été amenés dans un hôpital local, et certains blessés ont été transférés vers un hôpital de l'Etat voisin de Bauchi", a précisé Nuruddeen Hussain Magaji. "On s'attend à ce que d'autres corps de miliciens soient retrouvés dans la brousse", a-t-il ajouté.

Musa Ibrahim, un habitant de Bunyun, dans la circonscription voisine de Wase, a déclaré que "dix membres des milices ont été confirmés morts après que des bandits ont attaqué notre communauté, dimanche".


Trump reçoit Netanyahu à la recherche d'un accord à Gaza

Le président américain Donald Trump rencontre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans la Salle bleue de la Maison Blanche à Washington, DC, le 7 juillet 2025. (AFP)
Le président américain Donald Trump rencontre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans la Salle bleue de la Maison Blanche à Washington, DC, le 7 juillet 2025. (AFP)
Short Url
  • M. Netanyahu a de nouveau exclu la création d'un Etat palestinien à part entière, affirmant qu'Israël conserverait "toujours" le contrôle de la sécurité dans la bande de Gaza
  • Selon des sources palestiniennes proches des discussions, l'accord comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des corps de captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus

WASHINGTON: Donald Trump, qui se dit déterminé à mettre fin à la guerre à Gaza, a reçu Benjamin Netanyahu à dîner à la Maison Blanche lundi soir, lequel a dit avoir présenté le président américain pour le Nobel de la Paix.

La troisième visite à Washington du Premier ministre israélien M. Netanyahu depuis le retour au pouvoir de Donald Trump intervient à un moment crucial, le président américain espérant profiter de l'élan donné par la récente trêve entre Israël et l'Iran après une guerre de 12 jours.

"Je ne pense pas qu'il y ait de blocage. Je pense que les choses se passent très bien", a déclaré M. Trump aux journalistes au début du dîner, lorsqu'on lui a demandé ce qui empêchait la conclusion d'un accord de paix.

Assis l'un en face de l'autre autour d'une grande table, le président américain s'est dit convaincu que le Hamas était prêt à accepter un cessez-le-feu à Gaza.

"Ils veulent une rencontre et ils veulent ce cessez-le-feu", a-t-il dit.

Le Premier ministre israélien a lui annoncé avoir présenté la nomination du président américain pour le prix Nobel de la paix, en lui remettant la lettre qu'il a envoyée au comité Nobel.

"A l'heure où nous parlons, il rétablit la paix dans un pays (après l'autre), dans une région après l'autre", a loué M. Netanyahu.

La rencontre lundi intervient en pleins pourparlers indirects entre Israël et le Hamas.

Depuis dimanche, deux sessions de pourparlers indirects entre Israël et le Hamas se sont tenues à Doha, selon des sources palestiniennes proches des négociations. "Aucune percée" n'a été encore réalisée, a indiqué à l'AFP l'une d'elles.

Mardi matin, l'armée israélienne a annoncé que cinq soldats avaient été tués et deux autres grièvement blessés au combat dans le nord de la bande de Gaza.

L'émissaire américain Steve Witkoff doit se rendre dans la semaine à Doha, selon la Maison Blanche.

Auparavant, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, avait indiqué que "la priorité absolue du président au Moyen-Orient est de mettre fin à la guerre à Gaza et le retour de tous les otages".

La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël, à laquelle l'armée a riposté en lançant une offensive d'envergure à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire.

Dimanche, Donald Trump a estimé qu'il existait "de bonnes chances" de parvenir à un accord "cette semaine".

Les négociations indirectes, menées via les médiateurs qatari, égyptien et américain, portent "sur les mécanismes de mise en oeuvre" d'un accord de cessez-le-feu et d'un "échange" d'otages retenus à Gaza contre des Palestiniens détenus en Israël, selon un responsable palestinien.

- "Inacceptables" -

La délégation du Hamas se trouvait dans une salle et la délégation israélienne dans une autre, dans le même bâtiment, a-t-il précisé.

"Le Hamas est sérieux et soucieux d'aboutir à un accord pour mettre fin à la guerre et à la souffrance de notre peuple, à condition que la partie israélienne fasse preuve de bonne foi et ne cherche pas à entraver ou à faire traîner le processus", a affirmé le responsable palestinien.

Lundi soir, M. Netanyahu a de nouveau exclu la création d'un Etat palestinien à part entière, affirmant qu'Israël conserverait "toujours" le contrôle de la sécurité dans la bande de Gaza.

"Maintenant, les gens diront que ce n'est pas un Etat complet, que ce n'est pas un Etat. Nous nous en moquons", a-t-il dit.

Selon des sources palestiniennes proches des discussions, l'accord comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des corps de captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.

- "On ne savait plus où aller" -

Des dizaines de personnes, dont des parents d'otages détenus à Gaza, se sont rassemblées lundi soir devant l'antenne de Tel-Aviv de l'ambassade des Etats-Unis en Israël pour demander à M. Trump de parvenir à un cessez-le-feu.

Les manifestants ont brandi des drapeaux américains, des affiches portant des photos d'otages et une grande pancarte sur laquelle on pouvait lire "Président Trump, faites l'histoire, ramenez-les tous à la maison, mettez fin à la guerre".

Sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du Hamas du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l'armée israélienne.

Une première trêve d'une semaine en novembre 2023, puis une deuxième de deux mois début 2025, ont permis le retour de nombreux otages en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.

Sur le terrain à Gaza, la Défense civile a fait état de 12 Palestiniens tués par des frappes israéliennes, dont six morts dans la clinique Al-Rimal de Gaza-ville (nord), qui "abrite des centaines de déplacés".

"On a été surpris par des missiles et des explosions à l'intérieur du bâtiment. On ne savait plus où aller à cause de la poussière et des dégâts", témoigne auprès de l'AFP Salman Qoudoum, en exhortant à un accord de cessez-le-feu. "On ne peut plus attendre".


Le Japon se tourne vers les pays du CCG pour assurer la stabilité au Moyen-Orient

Les deux parties sont convenues de maintenir une coopération étroite pour contribuer à la paix et à la stabilité au Moyen-Orient. (MOFA)
Les deux parties sont convenues de maintenir une coopération étroite pour contribuer à la paix et à la stabilité au Moyen-Orient. (MOFA)
Short Url
  • Le ministre des Affaires étrangères Takeshi Iwaya rencontre le Dr Jasem Al-Budaiwi du CCG
  • L'industrie pétrolière mondiale et l'instabilité au Moyen-Orient ont été abordées.

TOKYO : Le ministre japonais des Affaires étrangères, M. Takeshi Iwaya, a rencontré lundi le secrétaire général du CCG, M. Jasem Al-Budaiwi, pour discuter de l'industrie pétrolière mondiale et de l'instabilité croissante au Moyen-Orient.

Iwaya a déclaré que les pays du CCG jouaient un rôle de plus en plus important dans le contexte de l'agitation régionale et internationale, a indiqué le ministère japonais des Affaires étrangères.

Le Japon souhaite approfondir la coopération politique et économique avec le CCG afin d'apporter la paix et la stabilité à la région, y compris la conclusion des négociations de l'accord de partenariat économique entre le Japon et le CCG.

M. Al-Budaiwi a déclaré que le bloc régional espérait également l'achèvement des négociations de l'APE et la poursuite de la coopération dans le cadre du plan d'action Japon-CCG.

M. Al-Budaiwi a ajouté que Tokyo était un partenaire important et a lancé une invitation pour une réunion des ministres des affaires étrangères des deux parties.

Les fonctionnaires ont parlé franchement des questions relatives au Moyen-Orient, notamment du conflit entre Israël et l'Iran, des attaques contre la bande de Gaza et de la situation en Syrie.

M. Iwaya a déclaré que le Japon poursuivrait ses efforts diplomatiques pour faire en sorte que l'accord de cessez-le-feu entre Israël et l'Iran soit mis en œuvre et que les voies du dialogue soient rouvertes.

M. Al-Budaiwi s'est fait l'écho de ce point de vue et a déclaré que les pays du CCG restaient attachés au dialogue.

Les fonctionnaires ont fait part de leurs préoccupations concernant les actes qui menacent les routes maritimes et les attaques contre les installations pétrolières.

- Cet article est également publié sur Arab News Japan