Palais d'Holyroodhouse, cathédrale Saint-Gilles: deux monuments d'histoire écossaise

La bannière royale d'Écosse au-dessus du palais de Holyroodhouse à Édimbourg est mise en berne le 8 septembre 2022, après l'annonce du décès de la reine Elizabeth II. (Photo, AFP)
La bannière royale d'Écosse au-dessus du palais de Holyroodhouse à Édimbourg est mise en berne le 8 septembre 2022, après l'annonce du décès de la reine Elizabeth II. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Dimanche 11 septembre 2022

Palais d'Holyroodhouse, cathédrale Saint-Gilles: deux monuments d'histoire écossaise

La bannière royale d'Écosse au-dessus du palais de Holyroodhouse à Édimbourg est mise en berne le 8 septembre 2022, après l'annonce du décès de la reine Elizabeth II. (Photo, AFP)
  • Cet imposant palais de pierre qui se dresse à l'extrémité du Royal Mile, l'artère principale d'Edimbourg, est la résidence officielle du monarque en Ecosse. Son nom, «Holyrood», signifie «Sainte-Croix»
  • A un kilomètre d'Holyroodhouse le long du Royal Mile, la cathédrale Saint-Gilles, fondée autour de 1124, porte le nom du saint patron de la ville

ÉDIMBOURG: Le palais d'Holyroodhouse et la cathédrale Saint-Gilles d'Edimbourg, où reposera la dépouille de la reine Elizabeth II dimanche avant d'être acheminée vers Londres, sont tous deux imprégnés d'une histoire royale mouvementée - et de la complexité des relations anglo-écossaises. 

Le palais d'Holyroodhouse 

Cet imposant palais de pierre qui se dresse à l'extrémité du Royal Mile, l'artère principale d'Edimbourg, est la résidence officielle du monarque en Ecosse. Son nom, "Holyrood", signifie "Sainte-Croix". 

Si Elizabeth II séjournait essentiellement dans son château de Balmoral lorsqu'elle était en Ecosse, elle prenait traditionnellement ses quartiers à Holyroodhouse chaque début d'été à l'occasion d'une semaine d'événements royaux, notamment une garden-party avec quelque 8 000 invités. 

Le palais, utilisé depuis 500 ans par les rois écossais et anglais, est à l'origine une abbaye, fondée en 1128 par le roi d'Ecosse David Ier à l'endroit où, selon la légende, il vit apparaître un cerf portant une croix lumineuse entre ses bois. 

Le site englobe très tôt des appartements royaux, convertis en palais autour de 1503 par le roi d'Ecosse Jacques IV. 

Marie Stuart, célèbre reine d'Ecosse au règne dramatique, y vit de 1561 à 1567. En 1566, elle y assiste, dans ses appartements privés, au meurtre de son secrétaire personnel, fomenté par son mari jaloux. 

C'est aussi à Holyroodhouse qu'a lieu en 1633 le couronnement écossais de Charles Ier, roi d'Angleterre et d'Ecosse, selon un rite anglican perçu comme un exercice de propagande en terre presbytérienne. Son règne mène à une guerre civile au cours de laquelle il est exécuté et le palais endommagé. 

A la restauration de la monarchie, Charles II lance une vaste rénovation du château, qui prend une apparence proche de celle qu'on lui connaît aujourd'hui. 

En juin 1965, âgé de 16 ans, le prince Charles, désormais roi Charles III, y entreprend son premier engagement public en Ecosse, une rencontre avec des centaines d'étudiants. 

La cathédrale Saint-Gilles 

A un kilomètre d'Holyroodhouse le long du Royal Mile, l'édifice, fondé autour de 1124, porte le nom du saint patron de la ville. 

Très endommagée par des raids de l'armée anglaise au XIVe siècle, l'église est progressivement transformée dans un style gothique. 

Au départ catholique, elle bascule ensuite au cœur de la Réforme protestante écossaise de 1560. Dès 1559, un prêtre écossais converti au calvinisme, John Knox, prend possession de l'église avec ses fidèles et y prêche pour la première fois, avant d'en devenir le pasteur. 

Le roi Charles Ier l'élève au rang de cathédrale dans les années 1630 dans une tentative de la rattacher au culte anglican. En 1637, des violences éclatent dans la cathédrale contre l'introduction d'un livre de prières anglais. 

Elle est aujourd'hui encore rattachée à l'Eglise d'Ecosse, presbytérienne, indépendante de l'Eglise anglicane dont Elizabeth II était gouverneur suprême. 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com