Présenter la dépouille d'un souverain au public, une tradition centenaire

Le corbillard portant le cercueil de la reine Elizabeth d'Angleterre arrive au palais de Buckingham, après sa mort, à Londres, en Grande-Bretagne, le 13 septembre 2022 (Photo, Reuters).
Le corbillard portant le cercueil de la reine Elizabeth d'Angleterre arrive au palais de Buckingham, après sa mort, à Londres, en Grande-Bretagne, le 13 septembre 2022 (Photo, Reuters).
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Publié le Mercredi 14 septembre 2022

Présenter la dépouille d'un souverain au public, une tradition centenaire

  • Cette tradition remonte à plusieurs siècles
  • Environ 200.000 personnes s'étaient recueillies devant son cercueil

LONDRES: Le cercueil de la reine Elizabeth II sera présenté au public à Londres à partir de mercredi et ce jusqu'à ses funérailles le 19 septembre, ce qui devrait donner lieu à des files d'attente interminables.

Cette tradition remonte à plusieurs siècles.

En quoi consiste la présentation de la dépouille d'un souverain ?

La présentation de la dépouille au public - dans un cercueil fermé - est un honneur accordé aux souverains, aux reines consorts, et parfois aux anciens Premiers ministres afin de permettre à la population de leur rendre hommage.

Depuis 1910 et la mort d'Edward VII, tous les cercueils des souverains sont exposés à Westminster Hall.

Les cercueils fermés reposent sur une plateforme surélevée, ou catafalque, au milieu de la nef de 900 ans de Westminster Hall.

Disposés à chaque coin du cercueil, des militaires de la garde rapprochée du souverain, de l'infanterie ou du régiment de cavalerie de la Maison Royale veilleront sur le corps, tête baissée et dos à la dépouille.

Le public défilera, lui, pour rendre hommage sans s'attarder.

Quelle a été la dernière dépouille exposée publiquement au Royaume-Uni ? 

La reine-mère, la reine Elizabeth, qui s'est éteinte le 30 mars 2002, a été présentée au public pendant trois jours à Westminster Hall, avant ses funérailles à l'abbaye de Westminster dix jours plus tard.

Environ 200.000 personnes s'étaient recueillies devant son cercueil.

Qui d'autre a eu son cercueil exposé publiquement à Westminster Hall ? 

Parmi les souverains dont la dépouille a été présentée au public à Westminster Hall, le roi Edward VII (1910), le roi George V, grand-père de la reine Elizabeth II (1936) et le roi George VI, son père (1952).

Outre ces monarques, William Gladstone, Premier ministre au XIXe siècle, et l'ancien Premier ministre Winston Churchill (1874-1965) comptent parmi les personnalités non royales qui ont connu ce même privilège.

Où étaient exposés les corps des autres monarques avant ?

Au XIXe siècle, la population pouvait se recueillir devant les dépouilles des souverains au château de Windsor, tandis qu'au XVIIIe siècle, cela avait souvent lieu à Kensington Palace.

La reine Victoria (1819-1901) avait demandé expressément à ce que son cercueil ne soit pas présenté au public.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.