Joe Biden ouvre le salon de l'automobile de Détroit en mettant en lumière les électriques

Le président américain Joe Biden conduit une Cadillac LYRIQ alors qu'il visite le salon de l'automobile de Détroit au Huntington Place Convention Center à Détroit, Michigan, le 14 septembre 2022. (AFP).
Le président américain Joe Biden conduit une Cadillac LYRIQ alors qu'il visite le salon de l'automobile de Détroit au Huntington Place Convention Center à Détroit, Michigan, le 14 septembre 2022. (AFP).
Short Url
Publié le Jeudi 15 septembre 2022

Joe Biden ouvre le salon de l'automobile de Détroit en mettant en lumière les électriques

  • «Le grand road trip américain va devenir complètement électrique», a affirmé le président américain
  • Tout au long des autoroutes traversant les Etats-Unis, «les bornes de recharge seront en place et aussi faciles à trouver que les stations-service», a-t-il assuré

DETROIT : Joe Biden, grand amateur d'automobiles, a plaidé pour la transition vers l'électrique lors de l'ouverture du salon de Détroit, qui reprend vie après deux éditions annulées à cause du Covid-19 avec des constructeurs présentant de plus en plus de modèles non polluant aux côtés de leurs traditionnelles voitures à essence.

"Le grand road trip américain va devenir complètement électrique", a affirmé le président américain.

Tout au long des autoroutes traversant les Etats-Unis, "les bornes de recharge seront en place et aussi faciles à trouver que les stations-service", a-t-il assuré.

La visite du président a apporté une lumière bienvenue à un salon passé à la trappe durant deux années à cause de la pandémie de Covid-19.

L'événement avait habituellement lieu en janvier mais a été déplacé en septembre, une période à la météo plus clémente et qui ne se chevauche pas avec le grand salon de la technologie à Las Vegas, qui attire de plus en plus les entreprises du secteur automobile.

L'édition 2022 du salon de Détroit est moins grandiose que les précédentes, de nombreux constructeurs étrangers ou acteurs plus récents, comme Tesla, étant absents. Et les entreprises présentes, qui se sont habituées pendant la pandémie à dévoiler leurs derniers modèles en ligne, n'ont pas organisé de grandes présentations fastueuses.

Joe Biden n'a pas boudé son plaisir, profitant de l'occasion pour se mettre au volant d'une Chevrolet Corvette Z06 avant de faire rouler une Cadillac Lyriq électrique.

"C'est une voiture magnifique", a-t-il dit de la Cadillac, "mais j'adore la Corvette", dont il a fait vrombir le moteur.

"Il a dit qu'il la ramenait à la maison", a plaisanté la patronne de General Motors, Mary Barra.

Arpentant les allées du salon, le président a aussi rencontré les responsables de Ford, de Stellantis ainsi que du principal syndicat de l'automobile UAW.

Moteurs à combustion toujours présents

Même si les moteurs à combustion dominent encore très largement sur les routes des Etats-Unis, les constructeurs présents à Détroit ont mis en avant les véhicules électriques qu'ils s'apprêtent à proposer dans l'espoir de grappiller à Tesla les parts d'un marché grandissant.

La marque Chevrolet a ainsi promu les déclinaisons électriques du pick-up Silverado et celle du SUV Equinox, dévoilée la semaine dernière avec un prix de base à 30.000 dollars pour attirer une clientèle plus large.

"Les gens sont sur le point d'adopter massivement les véhicules électriques", a affirmé le vice-président de Chevrolet, Steve Majoros. Avec notamment un nombre croissant de stations de recharge, "de plus en plus d'Américains sont prêts".

Les moteurs à combustion ne sont toutefois pas complètement relégués aux oubliettes: Chevrolet présentait aussi mercredi une nouvelle version de son SUV Tahoe fonctionnant à l'essence.

La marque Jeep, du groupe Stellantis, a de son côté présenté une édition spéciale pour le 30e anniversaire de son SUV Grand Cherokee ainsi qu'une Jeep hybride rechargeable.

Ford a par ailleurs dévoilé mercredi la 7e génération de sa mythique Mustang née il y a 58 ans, dotée d'un moteur à combustion interne, de quoi confirmer la pérennité des véhicules à essence.

L'entreprise, qui a investi dans les voitures électriques plus que n'importe quelle autre compagnie ces dernières années, a défendu son choix, affirmant que des clients "intéressés par les voitures de sport veulent encore (un) moteur à combustion interne".

Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Joe Biden a initié plusieurs mesures destinées à faciliter la transition vers l'électrique, comme les 7,5 milliards de dollars dégagés pour la construction de stations de recharge. Il a annoncé mercredi que l'administration allait bientôt débourser les 900 premiers millions.

Il a aussi poussé pour une grande loi sur les semi-conducteurs, des composants désormais essentiels dans des voitures truffées d'électroniques, et des subventions aux constructeurs comme aux automobilistes.

Les acteurs du secteur ont cependant émis des réserves sur les nouvelles incitations à l'achat d'un véhicule électrique, soumises à des conditions particulières comme un assemblage final en Amérique du Nord ou l'obligation de se fournir en matières premières produites dans la région.

Mais le président entretient plutôt de bonnes relations avec les constructeurs depuis qu'il les a aidés à sortir d'une situation difficile après la crise financière de 2008, lorsqu'il était vice-président.

Et depuis son arrivée à la Maison Blanche, il a déjà visité des usines de GM et de Ford.

Les constructeurs espèrent que l'administration fera preuve de flexibilité dans la mise en oeuvre des nouvelles règles.

"Le gouvernement doit encore proposer de nombreuses directives sur la façon dont elles doivent être appliquées", souligne le responsable de Chevrolet, Steve Majoros.


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Short Url
  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF en passe d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année, selon Al-Rumayyan

M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
Short Url
  • Les actifs du PIF ont triplé depuis 2015 et devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, avec plus de 100 entreprises créées pour diversifier l’économie
  • Une nouvelle stratégie du fonds, centrée sur six secteurs clés dont le tourisme, la logistique et l’énergie renouvelable, vise à renforcer la transformation économique du Royaume

RIYAD : Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds public d’investissement (PIF), a déclaré que les actifs du fonds ont triplé depuis 2015, ajoutant que l’objectif d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de cette année est presque atteint.

Le PIF constitue la pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Son effectif est passé d’environ 40 employés en 2015 à quelque 4 000 aujourd’hui, et le fonds dispose désormais de bureaux dans plusieurs grandes capitales mondiales.

Al-Rumayyan a indiqué que le PIF a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de stimuler la diversification économique.

Il a révélé qu’une nouvelle stratégie du PIF sera annoncée prochainement, celle-ci étant actuellement dans les dernières étapes d’approbation. Cette stratégie se concentrera sur six secteurs clés : le tourisme, les voyages et le divertissement, le développement urbain, la fabrication avancée et l’innovation, la logistique, l’énergie renouvelable et NEOM.

Cet axe stratégique, a-t-il souligné, permettra au fonds de hiérarchiser ses investissements selon des calendriers précis : « Nous ne voulons pas aborder tous les investissements avec le même niveau de priorité, » a-t-il ajouté.

Al-Rumayyan a également mis en avant le succès du PIF dans la relance de la King Abdullah Economic City, qui fait partie de son portefeuille. Il a expliqué que le PIF a augmenté sa participation de minoritaire à majoritaire, transformant une entreprise restée largement inactive pendant près de deux décennies en un pôle dynamique attirant ports, entreprises et industries automobiles, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Beautyworld Middle East : le savoir-faire français entre innovation, luxe et clean beauty

Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. (Photo: ANFR)
Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. (Photo: ANFR)
Short Url
  • Le pavillon français à Beautyworld Middle East 2025 a mis en avant 86 marques, illustrant l’excellence et l’innovation françaises dans le secteur de la beauté et des cosmétiques
  • Face à un marché du Golfe en forte croissance, les entreprises françaises — entre tradition, technologie et durabilité — confirment leur capacité à répondre aux nouvelles attentes d’un secteur en expansion

DUBAÏ : Du 27 au 29 octobre, Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. Organisé par Business France, le pavillon met en lumière le savoir-faire français dans les domaines de la beauté, des cosmétiques et du bien-être, allant des soins de la peau et de la parfumerie aux produits en marque blanche et innovations technologiques.

Dans ce cadre, cinq marques françaises se distinguent par leur approche innovante et leur capacité à séduire le marché du Golfe, en pleine expansion.

Atelier du Savon : l’excellence des ingrédients naturels

Frédéric Brunel-Acquaviva, PDG de l’Atelier du Savon, dirige une manufacture spécialisée dans les savons et cosmétiques naturels, située dans le sud de la France. L’entreprise commercialise ses propres marques, mais réalise également des productions en marque blanche pour des hôtels et distributeurs au Moyen-Orient.

« La cosmétique française est reconnue pour sa qualité ; nos partenaires souhaitent intégrer des ingrédients locaux comme la luffa, l’huile de figue de barbarie ou l’huile de date », précise-t-il.

--
L’Atelier du Savon (Photo: ANFR)

Trois ans après sa première participation à Dubaï, l’entreprise continue d’innover grâce à un laboratoire de R&D interne.

Le Laboratoire des Granions : le collagène au cœur de l’innovation

Créé en 1948, le Laboratoire des Granions est un acteur majeur des compléments alimentaires en France. Ilias Kadi, responsable export, met en avant le succès du Collagène Eternity, un collagène à bas poids moléculaire pour une meilleure assimilation.

Présent dans plus de 16 000 pharmacies en France et exporté dans 50 pays, le laboratoire combine expertise pharmaceutique et innovation afin de répondre aux besoins d’un marché international exigeant.

--
Le Laboratoire des Granions (Photo: ANFR)

Onérique : le skincare émotionnel

Fondée par Glorimar Primera-Riedweg, Onérique se distingue par une approche sensorielle et émotionnelle du soin. « Chaque produit doit éveiller des sensations positives dès le premier contact », explique la fondatrice. La marque présente trois produits phares au salon : des perles de soin à base d’algues marines, un exfoliant et une crème mousse hydratante.

Présente à Beautyworld Middle East, Onérique cherche à développer des partenariats aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

--
Onérique ​​​​​​(Photo: ANFR)

L’Officine du Monde : la nigelle au service du bien-être

La marque française, fondée par Olivier Decazes et par la Dr Rita Massoud, pharmacienne franco-égyptienne, exploite les vertus millénaires de la nigelle pour concevoir des compléments alimentaires et cosmétiques. Grâce à la thymoquinone, principe actif anti-inflammatoire de la plante, l’entreprise propose des solutions pour la peau, le confort articulaire ou la régulation de la glycémie entre autres.

« Tout est formulé par un pharmacien, avec des ingrédients importés d’Inde, d’Égypte, d’Éthiopie et de Tunisie. Et Tous les produits sont fabriqués en France », souligne Mr. Decazes.

--
L’Officine du Monde (Photo: ANFR)

Creation Parfums Paris 26 : la passion du parfum sur mesure

Virginie Smadja, fondatrice de Creation Parfums Paris 26, conçoit des parfums en private label pour des clients dans le monde entier, notamment dans les pays du Golfe.

« Chaque client peut avoir des demandes différentes, ce qui rend le métier fascinant », explique-t-elle.

--
"Just Together" (Photo: Instagram)

Dernièrement, elle a lancé son propre parfum, Just Together, alliant la tradition de l’Oud à des fragrances plus fraîches et sucrées, inspirées de la French touch. Pour Virginie, « ce n’est plus un métier, mais une véritable passion.»

Un marché régional en pleine expansion

Le salon met en évidence le rôle stratégique du Moyen-Orient, et plus particulièrement des Émirats arabes unis, dans l’univers de la beauté et du luxe. Évalué à 8,5 milliards USD en 2024, le marché des cosmétiques dans la région affiche une croissance soutenue de près de 6 % par an, portée par une demande accrue en innovation, qualité et durabilité.

Véritable plateforme de rayonnement pour l’ensemble du Golfe, les Émirats s’imposent comme un carrefour incontournable pour les marques internationales.

La présence française à Beautyworld Middle East illustre parfaitement cette dynamique : entre parfumerie, soins high-tech et cosmétiques écoresponsables, les entreprises tricolores confirment leur savoir-faire unique et leur capacité à allier héritage, excellence et innovation au service des nouvelles attentes du marché.