Les Égyptiens doivent être fiers des réalisations de leur nation

Le président égyptien Abdel Fattah al Sissi lors d'une conférence de presse au Caire, en Égypte, le 11 décembre 2017 (Reuters)
Le président égyptien Abdel Fattah al Sissi lors d'une conférence de presse au Caire, en Égypte, le 11 décembre 2017 (Reuters)
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Publié le Samedi 07 novembre 2020

Les Égyptiens doivent être fiers des réalisations de leur nation

Les Égyptiens doivent être fiers des réalisations de leur nation
  • En seulement six ans, le président égyptien a prouvé que les sceptiques avaient tort
  • Le président a tenu sa promesse de fournir des solutions de logement à la population

 

J'ai toujours aimé l'Égypte et ses habitants depuis ma première visite au Caire en tant que jeune homme impressionnable, originaire de ce qui était alors une petite ville côtière appelée Dubaï. À l’époque, alors que la population n’était guère supérieure à 6 millions d’habitants au lieu de 21 millions d’aujourd’hui, il n’y avait ni pollution ni bruit assourdissant des Klaxon des véhicules.

Le Caire était une capitale glamour et passionnante. La deuxième ville du pays, Alexandrie, à l’époque multiculturelle, était surnommée «la Riviera du Moyen-Orient». Triste à dire, mais, au cours des années suivantes, le chaos et la décadence ont régné. Les bâtiments magnifiques ont été négligés, leurs façades étaient de couleur gris foncé à cause de la poussière accumulée. Dans l'ensemble, la séduisante Égypte a commencé à paraître misérable.

Au lendemain des révolutions de 2011 et 2013, qui ont renversé le président Hosni Moubarak et son successeur des Frères musulmans, Mohammed Morsi, le pays arabe le plus peuplé était à genoux face à la faillite, tout en luttant contre les troubles civils, le terrorisme extérieur, le chômage de masse et les pénuries d'énergie. Le président Abdel Fattah al-Sissi, soldat de carrière devenu homme politique, a enlevé son uniforme de maréchal et a été élu à la plus haute fonction, qu’il assume depuis le 8 juin 2014.

En seulement six ans, le président a prouvé que les sceptiques avaient tort. Sur le front des infrastructures, sous sa direction, le corps du génie des forces armées égyptiennes, souvent en partenariat avec des entreprises privées, a modifié le paysage. La célèbre place Tahrir du Caire est méconnaissable après son incroyable métamorphose, et le centre-ville autrefois misérable est devenu étincelant. Des dizaines de nouvelles autoroutes et tunnels à plusieurs voies facilitent les déplacements routiers, certains réduisant les temps de trajet de plusieurs heures.

De nouveaux aéroports ont vu le jour, comme le Sphinx, qui enlèvent une partie de la charge de l'aéroport international du Caire. Étonnamment, en plus de la grande et nouvelle capitale administrative, beaucoup d'autres nouvelles petites villes sont en construction dans tout le pays – Salam Misr City, East Port Said, New Nasser City, West Assiut, Toushka City, Alamein City et Damietta Furniture City.

Je n’aurais pas pu être plus impressionné en regardant, il y a quelques jours, l’inauguration par le président de l'université internationale Roi Salmane dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh sur la mer Rouge. La conception architecturale et la finition sont époustouflantes. Il est difficile de croire que le projet n'a duré que trois ans.

Le président était occupé ce jour-là par l’inauguration de plusieurs autres projets, parmi lesquels un nouvel aéroport, une nouvelle route dans le nord de la péninsule du Sinaï, une usine de dessalement dans la ville d'El-Arish, ainsi que de nouveaux musées à Charm el-Cheikh et Kafr el-Cheikh.

Considéré comme le plus grand du monde, le musée égyptien de Gizeh, près des pyramides, devrait ouvrir prochainement, tandis que le plateau des pyramides dispose enfin de nouvelles installations pour répondre aux besoins des touristes.

Plus important encore, le président a tenu sa promesse de fournir des solutions de logement à la population. Des centaines de milliers d'appartements ont été construits et donnés à d'anciens habitants des quartiers pauvres, avec des meubles, de l’électroménager et des espaces verts extérieurs. Et il a construit ou rouvert des dizaines d'usines et réservé de vastes étendues de terres pour de nouveaux projets agricoles.

En bref, sous la direction du président Al-Sissi, qui s'est avéré être un grand patriote ainsi qu'un homme d'État doté de compétences diplomatiques essentielles, le pays est dans un processus de transformation à presque tous les égards, largement soutenu par des découvertes majeures de gaz en Méditerranée orientale et par une solvabilité confirmée par les agences de notation financières et croissance régulière du PIB.

En seulement six ans, le président Abdel Fattah al Sissi a prouvé que les sceptiques avaient tort.

Khalaf Ahmad Al-Habtoor

Selon Fitch, malgré la pandémie de coronavirus qui ravage le monde, le PIB de l'Égypte devrait atteindre 3,5 % d'ici la fin de l'année, le plus élevé de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena). Le ratio dette publique sur PIB du gouvernement est passé de 108 % en 2017 à 87 %. L'inflation est tombée à un niveau gérable de 4,2 %, contre plus de 30 % il y a quelques années. Le taux de chômage, affecté par le virus, est actuellement de 9,6 % – un point de moins que la France et seulement 1,7 % de plus qu'aux États-Unis.

Compte tenu de la performance économique de l’Égypte, les investisseurs commencent à être sérieusement attirés. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement a cité l'Égypte comme le premier marché d'investissement pour 2021-2025. En effet, j’étudie moi-même les potentiels d’investissement dans le pays à la lumière d’un nouveau climat favorable aux investisseurs.

Il ne fait aucun doute que l’Égypte est sur la bonne voie. J'ai hâte de voir où cela mènera…

 

Khalaf Ahmad Al-Habtoor est un homme d'affaires et une personnalité publique éminente des Émirats arabes unis (EAU). Il est réputé pour ses opinions sur les affaires politiques internationales, ses activités philanthropiques et ses efforts pour promouvoir la paix. Il a longtemps agi en tant qu'ambassadeur officieux de son pays à l'étranger.

Twitter: @KhalafAlHabtoor

NDLR : L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com