Le violoniste Renaud Capuçon se réinvente en producteur

Le violoniste français Renaud Capuçon lors de la 29e édition des Victoires de la musique classique (Photo, AFP).
Le violoniste français Renaud Capuçon lors de la 29e édition des Victoires de la musique classique (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Dimanche 02 octobre 2022

Le violoniste Renaud Capuçon se réinvente en producteur

  • L'artiste, qui vient de quitter Warner Classics et le label Erato pour rejoindre Deutsche Grammophon, devient ainsi producteur
  • «Ça a toujours trotté dans ma tête mais je n'avais pas trouvé la clé de la manière de faire», affirme le violoniste

PARIS: Violoniste renommé, directeur d'un festival de musique et d'un orchestre, le Français Renaud Capuçon ajoute une nouvelle corde à son arc: un label qui fera "la courte échelle" à de jeunes musiciens en quête de visibilité.

L'artiste, qui vient de quitter Warner Classics et le label Erato pour rejoindre Deutsche Grammophon (filiale d'Universal Music Group), devient ainsi producteur, en développant en collaboration avec cette prestigieuse maison de disque un label nommé "Beau Soir Productions", qui aidera de jeunes talents à se produire plus largement.

"Ça a toujours trotté dans ma tête mais je n'avais pas trouvé la clé de la manière de faire", affirme à l'AFP le violoniste, qui mettait déjà souvent en avant de jeunes musiciens, notamment au Festival de Pâques qu'il a fondé à Aix-en-Provence, dans le sud-est de la France, et qui fêtera ses 10 ans en 2023.

«Amener la musique partout»

"Ça s'est cristallisé pendant la pandémie. Il y avait beaucoup de jeunes impactés et, comme j'aidais et conseillais déjà des talents émergents, je me suis dit: +Autant le faire dans une entité+", ajoute le violoniste qui, pendant le confinement, avait diffusé sur les réseaux sociaux chaque jour des vidéos de lui jouant à domicile.

L'idée de "Beau Soir Productions", présentée par l'artiste et Deutsche Grammophon comme un projet innovant dans le milieu de la musique classique, est d'offrir une sorte de "courte échelle pour les faire avancer plus rapidement".

Le label produit les concerts de ces jeunes avec Renaud Capuçon à travers la France et des enregistrements d'eux seront diffusés par Deutsche Grammophon.

"Il ne s'agit pas de jeunes sortant du Conservatoire, ce sont déjà des professionnels", explique-t-il. Pour le moment, le projet implique six talents, dont la violonistes Manon Galy (révélation aux Victoires de la musique classique cette année) et le jeune altiste Paul Zientara.

"Tant qu'on est au Conservatoire, on est protégé mais, quand on est dans l'entre-deux et qu'on n'a pas encore d'agent, on doit prendre en tant que jeune musicien les plus importantes décisions de sa vie", ajoute M. Capuçon.

"Je suis soit second violon ou en train de diriger l'orchestre, donc pas de risque que je les éclipse", affirme celui qui a fait ses débuts comme maestro il y a un an avec l'Orchestre de chambre de Lausanne, dont il est le directeur artistique.

"Ce n'est pas moi qui les fait progresser mais, en les emmenant dans des salles pleines, ils prennent confiance", dit-il.

"Il y a un côté social également: on va se produire dans des salles en région qui ont du mal à remplir, dans des prisons, ds hôpitaux. Ca me semble essentiel d'amener de la musique partout", affirme le musicien de 46 ans, qui continuera de se produire en solo et de commercialiser des albums.

"J'ai l'impression d'être dans une autre partie de ma vie", affirme l'artiste, par ailleurs époux de la journaliste française Laurence Ferrari.

Il vient de sortir un album (sous le label Erato), où il s'attaque aux "Quatre Saisons" de Vivaldi, ainsi qu'à des concertos du compositeur guadeloupéen méconnu Le Chevalier de Saint-George (1745-1799), qui va faire l’objet d'un biopic de Disney.

Ayant fondé il y a deux ans un fonds de dotation qui sert à prêter des instruments, souvent chers, à de jeunes musiciens, il se plaît dans ce rôle de "père de famille", leur prodiguant des conseils en termes de répertoire mais aussi concernant leur image sur les réseaux sociaux.

"Les jeunes peuvent être entraînés dans une sorte de vague quand on leur dit: +Vous êtes super+ et ils oublient qu'ils sont là pour jouer du Brahms ou du Beethoven... Mais il faut garder les pieds sur terre pour tenir sur le long terme", insiste-t-il.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com