«Trésor en or, le dinar dans tous ses États», une collection de monnaies révélées pour la première fois à l'IMA

Les pièces présentées au musée de l’IMA sont fabriquées en or, dont des pièces de haute valeur artistique, des objets d’exception qui véhiculent des messages relatifs aux identités, aux institutions et aux civilisations à travers les siècles. (Photo fournie).
Les pièces présentées au musée de l’IMA sont fabriquées en or, dont des pièces de haute valeur artistique, des objets d’exception qui véhiculent des messages relatifs aux identités, aux institutions et aux civilisations à travers les siècles. (Photo fournie).
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Publié le Lundi 03 octobre 2022

«Trésor en or, le dinar dans tous ses États», une collection de monnaies révélées pour la première fois à l'IMA

  • Composée de quelque mille cent pièces, cette exposition raconte l’Histoire complexe et diverse de la civilisation islamique
  • Pour découvrir ou mieux connaître l’Histoire du dinar à travers les siècles, les organisateurs de l’exposition ont programmé un atelier de création monétaire qui permet aux visiteurs de frapper un dinar

PARIS: À travers l’exposition baptisée «Un trésor en or, le dinar dans tous ses États», l'Institut du monde arabe (IMA) présente une collection de monnaies révélées pour la première fois au public. Composée de quelque mille cent pièces, dont certaines constituent des frappes rares, voire exceptionnelles, cette exposition raconte l’Histoire complexe et diverse de la civilisation islamique.

IMA
Composée de quelque mille cent pièces, dont certaines constituent des frappes rares, voire exceptionnelles, cette exposition raconte l’Histoire complexe et diverse de la civilisation islamique. (Photo fournie).

Premier instrument utilisé dans le commerce, la monnaie est aussi objet d’art décliné en diverses formes. Les pièces présentées au musée de l’IMA sont fabriquées en or, dont des pièces de haute valeur artistique, des objets d’exception qui véhiculent des messages relatifs aux identités, aux institutions et aux civilisations à travers les siècles. «Les dinars constituent de véritables trésors miniatures des écritures en alphabet arabe et en calligraphie, dans la diversité des styles», souligne Éric Delpont, directeur du musée de l’IMA et commissaire de l’exposition.

L’évolution dans le temps

Le calife Abd al-Malik, cinquième souverain de la première dynastie héréditaire musulmane, les Omeyyades, promulgue l’arabe comme langue de l’administration et instaure, dès l’an 77 de l’hégire (an 696 de notre ère), un monnayage dépourvu de représentations figurées, avec uniquement des inscriptions qui proclament la croyance en un Dieu unique et la date de la frappe. «Le nom du souverain et celui de l’atelier monétaire compléteront les légendes des dinars dès le milieu du IXe siècle», souligne le commissaire de l’exposition. «Après la chute du califat abbasside en 1258, ce principe demeure en usage alors que les sultans, les shahs, les émirs, les empereurs ou les vizirs battent tous monnaie, de l’Afrique du Nord à l’Inde», précise-t-il. De leurs côtés, les sultans ottomans en Turquie, les shahs safavides puis kadjars en Iran, les empereurs moghols en Inde réintroduisent parfois sur leurs dinars le portrait du souverain ou l’emblème figuratif de leur pouvoir.

Autour de l’exposition, un atelier de création

Pour découvrir ou mieux connaître l’Histoire du dinar à travers les siècles, les organisateurs de l’exposition ont programmé un atelier de création monétaire qui permet aux visiteurs de frapper un dinar en suivant les étapes de la fabrication d’un coin, la taille des flancs, la vérification de l’aloi et la frappe au marteau. «La gravure des coins est un art en soi, des artisans les ont parfois signés. La graphie occupe une place essentielle dans le monnayage arabo-musulman, aussi l’artisan devait maîtriser la calligraphie et savoir la transposer à très petite échelle», explique Éric Delpont.

IMA
Pour découvrir ou mieux connaître l’Histoire du dinar à travers les siècles, les organisateurs de l’exposition ont programmé un atelier de création monétaire qui permet aux visiteurs de frapper un dinar. (Photo fournie).

Le livret de l’exposition, accessible aux jeunes et moins jeunes, présente toutes les étapes de l’enquête qui a permis de révéler des renseignements précieux sur les pièces exposées au musée de l’IMA. Ce dernier est en vente à la librairie de l’IMA.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com