C1: Benzema, un mois d'octobre de gala ?

L'attaquant français du Real Madrid Karim Benzema s'échauffe avant le match de football de la Ligue espagnole entre le Real Madrid CF et le CA Osasuna au stade Santiago Bernabeu de Madrid, le 2 octobre 2022. (Photo, AFP)
L'attaquant français du Real Madrid Karim Benzema s'échauffe avant le match de football de la Ligue espagnole entre le Real Madrid CF et le CA Osasuna au stade Santiago Bernabeu de Madrid, le 2 octobre 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 04 octobre 2022

C1: Benzema, un mois d'octobre de gala ?

L'attaquant français du Real Madrid Karim Benzema s'échauffe avant le match de football de la Ligue espagnole entre le Real Madrid CF et le CA Osasuna au stade Santiago Bernabeu de Madrid, le 2 octobre 2022. (Photo, AFP)
  • Karim Benzema a été lancé dimanche en tant que titulaire mais a raté le but de la victoire contre Osasuna
  • Son absence n'a pas porté préjudice aux Madrilènes, qui ont enchaîné quatre victoires et marqué onze buts sans lui

MADRID: Grand favori pour l'attribution du Ballon d'Or, Karim Benzema revient enfin à la compétition mercredi en Ligue des champions (21h00) contre le Shakhtar Donetsk, de retour de blessure avant l'avalanche d'échéances primordiales qui attendent le buteur du Real Madrid en octobre. 

Les enjeux sont multiples pour l'international français: regagner la première place de championnat, cédée ce week-end au FC Barcelone; qualifier le Real pour les 8es de finale de C1; triompher dans le clasico de Liga le 16 octobre et s'adjuger enfin le Ballon d'Or le 17 octobre à Paris; et s'envoler vers la Coupe du monde au Qatar en novembre... Voilà le programme chargé qui attend le goleador français du Real ces prochaines semaines. 

Son retour à la compétition, après une blessure à une cuisse, n'a pas débuté de manière idyllique ce week-end. 

Karim Benzema a été lancé dimanche en tant que titulaire mais a raté le but de la victoire contre Osasuna. Alors que le Real Madrid et le club de Pampelune étaient dos-à-dos (1-1), l'ancien Lyonnais a vu son pénalty s'écraser sur la barre transversale à la 79e minute, et la victoire s'envoler. 

Contre le Shakhtar, dans la compétition qui l'a vu guider le Real jusqu'au sacre lors de l'épopée de la saison dernière, Benzema aura à nouveau la confiance de Carlo Ancelotti. 

"Je ne crois pas que ce pénalty raté l'affecte beaucoup. Il est au-dessus de tout cela", a balayé son coéquipier Dani Carvajal mardi en conférence de presse d'avant-match. "Pour nous, il reste indispensable, c'est le meilleur au monde à son poste. J'espère qu'il pourra marquer deux ou trois buts pour effacer tout cela. Je suis sûr qu'il a hâte que le match commence pour faire en sorte qu'on recommence à rêver avec lui", a appuyé le latéral. 

Coup d'arrêt ou rampe de lancement ? 

Remplacé par Eden Hazard dès la 30e minute du match contre le Celtic Glasgow le 6 septembre pour la première journée de Ligue des champions, Benzema était sorti en grimaçant, et les examens avaient décelé "une lésion au muscle semi-tendineux ainsi qu'une surcharge musculaire, tous deux au quadriceps de la jambe droite". 

Son absence n'a pas porté préjudice aux Madrilènes, qui ont enchaîné quatre victoires et marqué onze buts sans lui. Les Bleus en ont davantage souffert: sans "KB9", la France a battu l'Autriche 2-0 mais s'est inclinée sur le même score au Danemark. 

Pour Benzema, ce mois de compétition en moins dans les jambes n'est pas synonyme de coup d'arrêt. Au contraire. Pendant cette pause forcée, "KB9" s'est soigné, mais a aussi "beaucoup travaillé physiquement". 

"Ces derniers jours, j'ai beaucoup couru et travaillé la force physique. A la maison, je me suis aussi entraîné. Cet été, je suis revenu tard de mes vacances et je n'ai pas eu le temps de faire une bonne pré-saison estivale. Là, j'ai pu en faire une petite et je me sens vraiment bien.", a confié l'avant-centre sur la chaîne de son club le 28 septembre. 

« J'en veux toujours plus » 

Cet été, Benzema avait bénéficié d'une semaine de vacances supplémentaire par rapport au reste des internationaux du Real, et avait donc repris l'entraînement un peu plus tard. 

"Ne pas avoir fait de pré-saison complète l'a peut-être un peu desservi. Mais là, sa condition physique est excellente et après cette période de repos forcé, je suis sûr qu'on va revoir le meilleur Karim", a assuré Ancelotti vendredi en conférence de presse. 

Sacré meilleur buteur et meilleur joueur de la saison passée en Liga par le journal Marca il y a une semaine, Karim Benzema entend bien retrouver son meilleur niveau en octobre. "J'en veux toujours plus", a-t-il glissé au moment de recevoir ses prix. 

En ligne de mire, le clasico du 16 octobre face au Barça, où il se confrontera enfin à son nouveau rival barcelonais Robert Lewandowski, et la remise du Ballon d'Or à Paris le 17 octobre, pour lequel il est archi-favori. 

Selon la presse, la prolongation de son contrat, qui s'achève le 30 juin 2023, est déjà dans les tuyaux du Real. 


L'Inde cherche à porter la voix du « Sud global » entre le G7 et le Brics

Cette photographie prise et publiée par le Bureau d'information de la presse indienne (PIB) le 6 juin 2025 montre le Premier ministre indien Narendra Modi tenant le drapeau national lors de l'inauguration du pont ferroviaire de Chenab, qui fait partie de la liaison ferroviaire du Cachemire, à Reasi, dans l'État de Jammu-et-Cachemire. (PIB) / AFP)
Cette photographie prise et publiée par le Bureau d'information de la presse indienne (PIB) le 6 juin 2025 montre le Premier ministre indien Narendra Modi tenant le drapeau national lors de l'inauguration du pont ferroviaire de Chenab, qui fait partie de la liaison ferroviaire du Cachemire, à Reasi, dans l'État de Jammu-et-Cachemire. (PIB) / AFP)
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  • L'Inde n'est pas membre du Groupe des Sept (États-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Canada), mais elle est devenue une habituée de ses sommets, auxquels elle est régulièrement conviée depuis 2019.
  • « Nous contribuons activement à la diplomatie internationale et si cela peut servir de passerelle, c'est un atout pour la diplomatie internationale dans une période de relations difficiles et de tensions accrues », fait valoir M. Jaishankar.

PARIS : Invitée du G7 qui débute dimanche, mais aussi membre fondateur des Brics, l'Inde souhaite porter la voix du « Sud global », se posant en « passerelle » entre les différents acteurs de la scène internationale, affirme son ministre des Affaires étrangères dans un entretien à l'AFP.

L'Inde n'est pas membre du Groupe des Sept (États-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Canada), mais elle est devenue une habituée de ses sommets, auxquels elle est régulièrement conviée depuis 2019.

« Nous avons été un pays invité depuis plusieurs années et je pense que ça a été bénéfique pour le G7 », déclare à l'AFP Subrahmanyam Jaishankar depuis Paris, où il a clos samedi une visite en France, se félicitant d'avoir « la capacité de travailler avec différents pays sans qu'aucune relation ne soit exclusive ». 

Avec une population en passe de devenir la quatrième économie mondiale, l'Inde est l'un des pays les plus peuplés du globe. Elle siège à la table de nombreuses organisations, avec les Occidentaux au G7 ou au sein du « Quad » (Dialogue quadrilatéral pour la sécurité, avec les États-Unis, le Japon, l'Australie), mais aussi avec la Chine, la Russie et l'Iran au sein des Brics et du Groupe de Coopération de Shangaï.

« Nous contribuons activement à la diplomatie internationale et si cela peut servir de passerelle, c'est un atout pour la diplomatie internationale dans une période de relations difficiles et de tensions accrues », fait valoir M. Jaishankar.

Ancienne colonie britannique, indépendante depuis 1947, l'Inde se pose, avec le Brésil, en héraut du « Sud global », qui réunit « des pays qui ont été victimes de l'ordre mondial ces dernières années, ces derniers siècles ». 

« Dans les pays du Sud, il existe un fort ressentiment face aux inégalités de l'ordre international, une volonté de le changer, et nous en faisons pleinement partie », explique le ministre en poste depuis 2019.

« Aujourd'hui, pour des pays comme les nôtres, il est important de nous exprimer, de mener, de faire sentir notre présence. »

Cette voix passe aussi par les BRICS, devenue « l'une des principales plateformes de rassemblement pour les pays non occidentaux », dont les chefs d'État se réuniront en juillet.

Partisan de « négociations directes » pour résoudre la guerre entre l'Ukraine et la Russie, qui a frappé durement les pays du Sud, M. Jaishankar affiche son scepticisme face aux politiques de sanctions occidentales : « Ça n'a pas vraiment marché jusqu'à présent, non ? » 

Partenaire commercial et allié politique de la Russie, l'Inde pourrait se retrouver exposée en cas de sanctions contre Moscou.

« L'économie mondiale est sous tension. Plus on ajoute des facteurs de tensions, plus les difficultés seront grandes. »

Dans l'ordre mondial actuel, l'Inde doit composer avec la « discontinuité » posée par Donald Trump.

Des négociations en cours sur le sujet ont « bien avancé ».L'Inde doit également chercher « un équilibre » avec la Chine. 

Pékin soutient Islamabad, que New Delhi accuse de soutenir les activités de « terroristes » islamistes sur son sol.

Le 22 avril, une attaque au Cachemire indien a déclenché une confrontation militaire de quatre jours entre les deux pays, la plus grave depuis 1999. Narendra Modi a promis une « riposte ferme » à toute nouvelle attaque « terroriste », renforçant le spectre d'une escalade entre les deux puissances nucléaires.

« En 2008, la ville de Mumbai a été attaquée (plusieurs attentats jihadistes ont fait 166 morts) et nous avons commis l'erreur de ne pas réagir avec fermeté. Nous sommes déterminés à ne pas répéter ces erreurs. Si des terroristes pénètrent en Inde depuis et grâce au soutien d'un pays voisin, nous les poursuivrons et nous les châtierons ».

Mais l'Inde n'a jamais envisagé de recourir à l'arme nucléaire, assure-t-il : « Ces inquiétudes émanaient de personnes mal informées ».

 


Israël appelle les Iraniens à évacuer les zones proches de sites militaires

Des soldats et des membres d'une équipe de recherche et de sauvetage se rassemblent près de voitures endommagées dans la ville de Tamra, dans le nord d'Israël, à la suite d'une attaque à la roquette lancée par l'Iran dans la nuit du 15 juin 2025. (Photo par AHMAD GHARABLI / AFP)
Des soldats et des membres d'une équipe de recherche et de sauvetage se rassemblent près de voitures endommagées dans la ville de Tamra, dans le nord d'Israël, à la suite d'une attaque à la roquette lancée par l'Iran dans la nuit du 15 juin 2025. (Photo par AHMAD GHARABLI / AFP)
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  • L'armée a « demandé à toutes les personnes se trouvant actuellement dans des installations militaires en Iran, ou à proximité, d'évacuer immédiatement les lieux, précisant que leur vie était en danger ».
  • Le communiqué ne précise pas de coordonnées géographiques et n'est accompagné d'aucune carte permettant de localiser ces zones.

JERUSALEM : Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré dimanche dans un communiqué de son bureau avoir ordonné à l'armée israélienne d'émettre des avis d'évacuation à l'intention des habitants de Téhéran vivant à proximité de sites militaires.

Après cet ordre, l'armée israélienne a appelé les Iraniens à évacuer les zones « à proximité d'installations militaires » dans un communiqué publié sur le réseau social X en persan et en arabe.

L'armée a « demandé à toutes les personnes se trouvant actuellement dans des installations militaires en Iran, ou à proximité, d'évacuer immédiatement les lieux, précisant que leur vie était en danger ».

Le communiqué ne précise pas de coordonnées géographiques et n'est accompagné d'aucune carte permettant de localiser ces zones, contrairement aux communiqués de l'armée israélienne adressés aux Palestiniens de la bande de Gaza, où elle est en guerre contre le mouvement islamiste Hamas.

Cette décision fait partie d'un plan « visant à faire pression sur le régime » en créant des déplacements de population, a déclaré à l'AFP une source sécuritaire israélienne.


La Russie s'apprête à construire la première centrale nucléaire du Kazakhstan

Une vue aérienne montre le village d'Ulken (au premier plan) et le site proposé pour la centrale nucléaire près du village d'Ulken, situé sur les rives du lac Balkhash, à environ 400 kilomètres au nord d'Almaty, le 22 septembre 2024. (Photo de Ruslan PRYANIKOV / AFP)
Une vue aérienne montre le village d'Ulken (au premier plan) et le site proposé pour la centrale nucléaire près du village d'Ulken, situé sur les rives du lac Balkhash, à environ 400 kilomètres au nord d'Almaty, le 22 septembre 2024. (Photo de Ruslan PRYANIKOV / AFP)
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  • « Rosatom a été désigné chef de file du consortium international pour la construction de la première centrale nucléaire au Kazakhstan », a indiqué l'agence kazakhe pour l'énergie atomique.
  • Le Kazakhstan, immense ex-république soviétique et allié de Moscou, est le premier producteur mondial d'uranium (43 %) et le troisième fournisseur d'uranium naturel de l'Union européenne.

ALMATY, KAZAKHSTAN : Le géant russe du nucléaire Rosatom sera le principal constructeur de la première centrale nucléaire du Kazakhstan, ont annoncé samedi les autorités de ce pays d'Asie centrale, premier producteur mondial d'uranium, un chantier que convoitaient la France, la Chine et la Corée du Sud.

« Rosatom a été désigné chef de file du consortium international pour la construction de la première centrale nucléaire au Kazakhstan », a indiqué l'agence kazakhe pour l'énergie atomique.

Le Kazakhstan, immense ex-république soviétique et allié de Moscou, est le premier producteur mondial d'uranium (43 %) et le troisième fournisseur d'uranium naturel de l'Union européenne, mais souffre d'un manque cruel d'électricité pour sa consommation intérieure.

L'agence kazakhe dit désormais « étudier la question de l'obtention de financements publics à l'exportation aux dépens de la Fédération de Russie, conformément aux propositions de Rosatom ». 

Rosatom a salué la décision kazakhe dans un communiqué et promis « la construction d'une centrale nucléaire selon le projet le plus avancé et le plus efficace au monde, basé sur des technologies russes ».

« Les réacteurs VVER-1200 de troisième génération combinent des solutions techniques éprouvées avec les systèmes de protection active et passive les plus récents. Ces derniers ont été développés en stricte conformité avec les normes internationales de sécurité », a ajouté la société.

Rosatom (Russie), China National Nuclear Corporation (Chine), EDF (France) et Korea Hydro & Nuclear Power (Corée du Sud) faisaient partie des quatre entreprises pressenties.

L'agence ajoute qu'elle « continuera à travailler avec des partenaires étrangers pour former un consortium international efficace », sans donner plus de précisions. 

Ce projet de consortium international, qui n'a jamais été spécifié, s'inscrit dans la volonté du dirigeant kazakh Kassym-Jomart Tokaïev de maintenir de bonnes relations avec les grandes puissances.

Moscou, puissance historique en Asie centrale, a ainsi remporté cet appel d'offres aux dépens de la Chine, désormais incontournable dans la région. Cette annonce intervient quelques jours avant la venue du président chinois Xi Jinping au Kazakhstan pour un sommet « Asie centrale-Chine ».

La centrale, dont la construction a été validée lors d'un référendum sans surprise à l'automne, doit être bâtie près du village abandonné d'Ulken, dans le sud du pays, sur les bords du lac Balkhach, le deuxième plus grand d'Asie centrale.

En Ouzbékistan voisin, le géant russe Rosatom va construire une petite centrale nucléaire et a proposé au Kirghizistan un projet similaire.